Pour lannée 2023: La Chine est prête à renforcer ses investissements en Afrique
Cette question a été au centre du séminaire organisé ce mercredi par le forum de coopération sino-africaine tenu à Beijing sous le thème : « Promouvoir le développement de la chaine industrielle africaine et renforcer la valeur ajoutée des produits africains ». Wu Peng, Directeur général du département des affaires africaines du ministère des Affaires étrangères chinois, qui a introduit cette rencontre, a dans son discours salué les réalisations déjà accomplies dans le cadre de cette coopération.
Plus de 120 milliards de dollars américains avec une coopération de financement pour aider les pays africains à améliorer les infrastructures, a été mise sur pied par la Chine pour cette nouvelle année afin de faciliter le développement de lAfrique dans divers domaines. Bien quil existe une coopération entre la Chine et lAfrique dans le secteur agricole. Mais jusquici en rapport avec les produis finis africains, il y a trop peu qui sont exportés vers la Chine. Pour ce faire, les efforts doivent être faits pour changer la donne, estime Wu Peng.
Ibrahima Sory Sylla salue le volume des échanges commerciaux entre la Chine et lAfrique
« Partenaire de l’Afrique, la Chine s’est engagée avec les pays africains pour lagenda 2063 à élaborer des stratégies dune coopération industrielle pour aider l’Afrique ».
Saluant cet engagement combien important de la Chine vis-à-vis des pays Africains, lambassadeur du Sénégal en Chine, Ibrahima Sory Sylla, estime quà l’heure actuelle, le volume commercial entre la Chine et l’Afrique a atteint une grande échelle et la Chine est devenue une source de capital importante pour l’Afrique.
« Les champs couverts comprennent l’énergie, la métallurgie et l’industrie de la défense ».
La Chine est maintenant le plus grand pays de fabrication du monde, elle a progressivement développé et réalisé une croissance économique très élevée. Aujourdhui, la Chine est devenue un pays qui peut développer des champs de fin de haut niveau comme le rail à grande vitesse, l’aérospatiale, l’intelligence artificielle, donc un très bel exemple pour tous les pays en développement en Afrique pour croire que l’industrialisation est nécessaire pour les pays en développement comme le nôtre.
Bien que le continent Africain est riche en ressources naturelles, et l’utilisation et la mise à niveau de ces ressources se présentent maintenant à nous, soutien ce diplomate sénégalais. Et ce, avant de reconnaitre quà l’heure actuelle, la part de l’Afrique dans la chaîne mondiale de l’industrie manufacturière est encore très faible.
Doù limportant dexaminer comme réaménager lindustrie manufacture qui en 1990 la part de lAfrique était toujours bonne et en même temps l’intégrer dans le processus de développement industriel mondial dans cette nouvelle situation, ajoute Ibrahim Sylla.
Mais alors, quel modèle devrions-nous adopter dans notre coopération pour réaliser le développement de la chaîne industrielle en Afrique? Une très bonne question à laquelle les pays africains sont tous appelés à y réfléchir.
Comme les dirigeants africains disent souvent :”Marcher seul est plus rapide, mais marcher ensemble va vous amener plus loin”. La Chine et l’Afrique ont obtenu de très bons résultats en termes de commerce, qui peuvent être observés et mêmes entretenus. Pour nous, la Chine est un partenaire très important, et l’investissement de la Chine peut être plus avantageux que sous le financement de la Banque mondiale et maintenant, il est temps de lancer un projet de développement industriel, avec un plan clair pour le développement industriel, renchérit lambassadeur sénégalais en chine.
Lheure est venu eu égard du soutien quapporte la Chine au continent de se déplacer vers la voie du développement, donc du traitement à la transformation industrielle et la mise à niveau. À l’heure actuelle, nos exportations, y compris celles de la Chine, sont principalement des ressources minérales et des produits agricoles. Si c’est toujours dans l’état des produits primaires, il aura peu d’effets sur notre industrialisation. Aujourd’hui, la Chine n’est plus un centre de fabrication pur. C’est dans le processus de mise à niveau industriel et de transformation. Nous pouvons voir dans le changement d’importation de produits chinois d’Afrique.
Pour nous, nous devons passer par le développement de l’industrie de la transformation avant de pouvoir transformer. En tant que gouvernements africains, il est de notre responsabilité de créer un environnement favorable et d’investissement afin que le marché africain dans son ensemble et investissement africain soit compétitif au monde, lance Ibrahim Sylla.
Aujourdhui avec la Zone de libre-échange africaine qui est la plus grande au monde, et c’est aussi la même chose en ce qui concerne le nombre de membres de ce pays. LAfrique se présente comme le continent le plus important dans le monde, avec ce 54 pays membres. La politique du développement quoffre la chine au pays Africains basée sur les besoins réels des pays afin de permettre à ceux-ci à trouver leurs propres possibilités de coopération et aider d’autres pays à réaliser l’industrialisation. Beaucoup de travail a déjà été fait, et il y a encore de la place pour des progrès supplémentaires. LAfrique continue à espérer à une forme de coopération encore plus prospère. Déjà les dirigeants africains restent très engagés à poursuivre sur ce chemin.
Il faut dire aussi que cette grande rencontre a connu la participation des responsables des institutions chinoises, des entreprises, des corps diplomatiques africains, des professeurs duniversités, mais aussi des journalistes Africains et des autres continent du monde qui assistent au programme China international Press Communication Center (CIPCC), tenu dans la salle des Etats Unis, au deuxième étage de limmeuble Regis Beijing.
Hugo Matadi, depuis Pékin