Poursuivre le combat contre la spoliation et booste les réformes : Pius Muabilu reste au Gouvernement

Contrairement à une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, annonçant la démission du Gouvernement de l’enfant terrible du Mont Amba, œuvre des spoliateurs et ennemis de la réforme, le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala ne démissionnera pas. Selon son conseiller en communication, il reste au Gouvernement pour poursuivre son combat contre la spoliation des biens de l’Etat, mais aussi se rassurer que les réformes initiées à travers la création de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), le Fonds national de l’habitat (FONHAB), le Guichet unique de délivrance des permis de construire (GUPEC), …profitent réellement aux Congolais. En le faisant, l’homme d’Etat au bilan digne d’éloges à la tête de ce ministère stratégique et précurseur de l’Union sacrée de la nation s’est donc conformé à l’article 77 de la loi électorale, en faisant le choix de rester au Gouvernement.

Personne de sérieux ne pouvait accorder un moindre crédit à cette vidéo visiblement tournée non loin du Secrétariat général à l’urbanisme et Habitat, où l’on voit un agent non autrement identifié, se réjouir de la fausse démission de Muabilu. C’était sans compter avec la détermination du ministre d’Etat, ministre de l’urbanisme et Habitat déterminé à poursuivre la lutte contre la spoliation des biens de l’Etat, mais aussi à accompagner la croissance, mieux la maturité des bébés créés à son initiative.

Et même si Muabilu devait démissionner, les Congolais ne  sont pas amnésiques pour apprécier à sa juste valeur son combat qui a remis sur la scène la peur du gendarme. Désormais, le spoliateur, d’où qu’il vienne ne peut plus opérer en toute impunité. Dans la même veine et pour plus d’efficacité, Muabilu a opérationnalisé  trois structures dont les compétences relevaient au Secrétariat général à l’Urbanisme et Habitat. C’est peut-être ça qui crée des jaloux et poussent certains à souhaiter son départ du ministère, parce qu’étant devenu témoin gênant.

Oui, Muabilu doit gêner ceux-là qui n’ont jamais voulu le bonheur de la République. Sinon, entre le GUPEC à l’époque de Muabilu qui excelle dans la mobilisation des recettes publiques et le service analogue qui était rattaché au Secrétariat général, le choix est clair. Aujourd’hui, tout le monde constate sans effort que GUPEC, quelques mois après son fonctionnement, a des recettes qui dépassent de loin l’ancien format dont on ne sait même pas où allait son argent.

C’est suite aux différentes réformes entreprises par le ministre de l’Urbanisme et habitat pour booster le secteur financier et le marché immobilier, notamment le code de l’Urbanisme et de la construction, ainsi que le Guichet unique de délivrance des permis de construire, considérés comme maillons importants pour la mobilisation des recette,  que Pius Muabilu a été plébiscité au trio de tête des ministres qui excellent, selon des sondages réalisé par l’Agence de communication intégrale (ACI), publié le vendredi 07 octobre 2022. Il s’est forgé une forte réputation de ‘réformateur’ qui, parmi tant d’autres réalisations, ont motivé le renouvellement de la confiance des électeurs.

Le multi-élu du Mont-Amba se distingue grâce à la politique pro-habitat adopté par le gouvernement en vue de réduire au maximum le déficit criant dont ce secteur fait l’objet. Grâce à sa vision et extirper de toute tare le secteur dont il a la gestion dans le gouvernement, plusieurs actions ont été mises en place et opérationnalisées, parmi lesquelles le Fonds d’avance, Fonds du roi, l’Office national de logements (ONL), l’Agence congolaise pour la promotion immobilière (ACOPRIM) ainsi que le Fonds national de l’habitat (FONHAB). Ces deux établissements publics concourent à faciliter l’accès à la propriété immobilière des travailleurs par leurs employeurs et des fonctionnaires par leurs administrations, mais également de différentes corporations, avec des prêts au logement et des taux d’intérêts hypothécaires accessibles pour tous les demandeurs.

La  guerre contre les constructions  dans les sites fragiles

Parmi les points forts de ce multi élu au ministère de l’Urbanisme et Habitat,   il y a la guerre contre les constructions  dans les sites fragiles. Bien avant de prendre le décret sur le  Code de l’urbanisme, déjà à la première année de la mandature de Félix Antoine Tshisekedi à la tête de la RDC, le réformateur et ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu, avait pris un Arrêté le 2 décembre       2019  pour interdire la délivrance des permis de construire et d’autres documents y relatifs sur les sites et espaces inconstructibles et fragiles.

Des constructions dans ces sites ont maintes fois endeuillé les populations congolaises.  Ces mesures s’imposent pour atteindre l’objectif  ‘zéro catastrophe à cause des constructions anarchiques et autres violations des normes urbanistiques et architecturales dans le pays’. Pour s’y faire, le Secrétaire général du ministère de l’Urbanisme et Habitat avait été instruit de transmettre au ministre la liste de toute personne désireuse d’obtenir le permis de construire et  la liste devrait être publié sur le site Internet du ministère. Tout ordre de mission de descente sur le terrain, pour l’inspection des chantiers et espaces publics, doit recueillir au préalable l’avis du Ministère ayant en charge l’Urbanisme et Habitat, pour prévenir tout dérapage et anarchie”.

Ecosystème urbanistique  balisé, population recadré, Pius Muabilu lance le projet Kitoko

En réponse au défi démographique de Kinshasa, Pius Muabilu s’est tourné vers les investisseurs et a lancé le projet « Kitoko, nouvelle ville intelligente » qui, à la foulée devait créer plus de 500.000 emplois.

Le projet « Kitoko, nouvelle ville intelligente », qui vise à couvrir 30.000 hectares (10.000 ha seraient constitués de zones cultivables situées sur les collines et devraient abriter les agropoles ; 10.000 ha seraient réservés aux voiries et réseaux divers (VRD), aux espaces publics et aux espaces verts et enfin, 10.000 ha seraient dévolus au foncier urbain commercialisable) située à 40 kilomètres à l’Est de Kinshasa, entre le fleuve Congo et la rivière N’Sele, au sud de Maluku, avait  été présenté au Conseil des ministres par le ministre d’État, Pius Muabilu.  « L’enjeu consiste à créer une entité globale et autonome dans son quotidien pouvant offrir les commodités et fonctionnalités tels que les habitations, les lieux de travail et d’études, les soins médicaux, les loisirs, des activités industrielles et technologiques innovantes »,  indiquait le compte-rendu de la 18ème réunion du Conseil des ministres présidée le vendredi 03 septembre 2021 par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.  Le contrat pour la réalisation de « Kitoko, nouvelle ville intelligente » avait été signé en février 2021 au Caire (Egypte) entre le chef de l’État, Félix Tshisekedi et le consortium égyptien Income, chargé d’exécuter les travaux.

Après plus de six décennies d’indépendance,  et une fois au gouvernement le Ministre de l’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat la République, ce multi élu s’est attelé à doter la démocratique du Congo d’un Code de l’urbanisme et de la construction. Depuis son arrivée dans ce ministère, il ne cesse d’apporter des réformes dont beaucoup d’actions sont à son actif. Le Code de l’urbanisme avait comblé le vide juridique laissé par le décret de 1957, qui est totalement en déphasage avec les réalités sociodémographiques de notre pays, la RDC.

« Ce décret est en déphasage total avec nos réalités sociodémographiques, technologiques, les spécificités éco systémiques. Avec ce texte, notre pays continuait de s’enfoncer dans le trou et continuait à s’enfoncer», a-t-il souligné. “Je suis très fier d’avoir apporté cette petite pierre à l’édifice », s’était félicité Pius Muabilu.

Willy Makumi Motosia