Pouvoir d’achat de la population: Les réformes économiques saluées par Félix Tshisekedi
Mercredi 11 décembre, le Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a prononcé, devant les Députés nationaux et Sénateurs réunis en Congrès, son discours sur l’état de la Nation, en mettant en exergue les réformes économiques ayant abouti à la baisse des prix des produits pétroliers et de certaines denrées alimentaires de grande consommation.
Comme l’a souligné le Président de la République, « tout est possible à celui qui rêve, qui ose et qui n’abandonne pas ». Cet adage s’accommode bien à la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka et au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba qui a été chargé de couler ce vison en actes, bien entendu sous la houlette du Gouvernement auquel il appartient.
S’étant préalablement inspiré, sans nul doute de cette sagesse, avec patience et méthode, le Patron de ce délicat secteur économique de la République Démocratique du Congo, a initié, encadré et peaufiné des études, en conduisant avec assiduité les diverses négociations qui ont abouti à des compromis et résultats positifs pour tous.
La satisfaction a été atteinte, aussi bien chez les consommateurs, que dans la profession pétrolière et les gros importateurs, qui ont tous vu la demande de leurs produits s’accroître.
Diminution de 10 et 13%
Le Président Tshisekedi l’a ainsi rappelé lors de son discours devant la Nation, mettant en exergue les faits précis : « le jeudi 3 octobre 2024, dans la zone Ouest, le litre d’essence est passé de 3 340 à 2 990,49 francs congolais, et celui du gasoil de 3 435 à 2 979,73 francs congolais. Ces ajustements représentent une diminution de 10 % sur l’essence et de 13 % sur le gasoil, soit une baisse moyenne d’environ 12 % sur l’ensemble des produits. Les répercussions sont déjà visibles », a expliqué le Président de la République.
Pour alléger le fardeau économique qui pèse sur les Congolais, Félix-Antoine Tshisekedi a souligné la compétence et la loyauté de son Gouvernement, concernant son engagement à préserver le pouvoir d’achat de la population. Ainsi dit, ainsi fait. Le Gouvernement Judith Suminwa Tuluka a suspendu la TVA et réduit les taux des droits, taxes et redevances sur 8 produits alimentaires de première nécessité. Il s’agit notamment du poisson frais, du poisson salé, le lait, du sucre, de la viande, du poulet et du riz et de la farine de maïs.
Par cette action, a soutenu le Président de la République, l’État a choisi de renoncer à une part de ses revenus afin de soutenir directement des millions de Congolais qui consomment ces denrées chaque jour et, d’autre part, alléger le coût de la vie et de favoriser le bien-être de nos concitoyens.
En effet, comme effets d’entraînement de toutes ces réformes entreprises par Mukoko Samba, le Gouvernement avait procédé à la signature, lundi 9 décembre, avec les principaux importateurs, en collaboration avec la FEC, des accords pour la baisse des biens de première nécessité sur tout le territoire national, avec des taux de diminution prévus entre 5 et 11 %.
Ces accords ont pris effets mardi 10 décembre avec la baisse de la grille tarifaire des prix de biens de consommation de première nécessité sur l’ensemble du territoire national. Au terme de sa ronde qui l’avait conduit dans les entrepôts et chambres froides de Kinshasa, le VPM, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba a appelé à une vigilance collective pour garantir la pérennité de ces avancées, avec un suivi rigoureux et l’implication de la société civile.
Enfin, en indiquant qu’il se met désormais à rehausser une prévision budgétaire croissante, le Président Félix Antoine Tshisekedi encourage le secteur de l’Economie nationale à poursuivre les efforts pour aller au-delà des résultats à court terme et parvenir à rénover sa dimension.
Réduire sa dépendance alimentaire
Autant que Félix Tshisekedi a pris des engagements fermes sur ce volet économique, autant il a aussi promis que la RDC réduire sa dépendance alimentaire, renforcer sa souveraineté économique et faire de l’agriculture le levier d’une croissance inclusive et durable, en parfaite harmonie avec les aspirations de la Vision 2050.
En effet, la RDC s’est dotée du Plan National Stratégique de Développement (PNSD 2024-2028), un cadre ambitieux pour concrétiser la vision de développement du pays à l’horizon 2050. Cette vision repose sur la valorisation des immenses potentiels des secteurs extractifs et agricoles, avec pour objectif de bâtir une économie diversifiée, inclusive et résiliente. C’est pourquoi, Félix Tshisekedi a reconnu qu’au cœur de cette transformation, « le secteur agricole joue un rôle central : garantir la souveraineté alimentaire, réduire la pauvreté, créer des emplois et renforcer la stabilité macroéconomique. L’agriculture devient ainsi le levier stratégique pour convertir nos richesses naturelles en prospérité durable, permettant enfin au sol de prendre sa revanche sur le sous-sol ».
Mais, pour faire face à ces défis dans le cadre du Programme d’Actions 2024-2028, le gouvernement, a mis en œuvre dès 2024 des initiatives concrètes visant à redynamiser le secteur agricole, a rassuré Félix Tshisekedi. « Celles-ci ciblent les producteurs locaux, ménages, coopératives et entrepreneurs-afin d’accroître la productivité et de consolider la production nationale ».
En s’appuyant sur ces efforts, « la RDC entend réduire sa dépendance alimentaire, renforcer sa souveraineté économique et faire de l’agriculture le levier d’une croissance inclusive et durable, en parfaite harmonie avec les aspirations de la Vision 2050 », a-t-il souhaité.
Willy Kilapi