Préparant une fraude massive : Denis Kadima positionne des cadres des partis politiques de la Majorité présidentielle comme agents électoraux des antennes territoriales
A en croire M. Simaro Ngongo, président de la CASE, Denis Kadima positionne des cadres des partis politiques de la majorité présidentielle comme agents électoraux des antennes territoriales pour une fraude massive à la présidentielle du 20 décembre 2023.
Les membres de la CASE/Sud-Kivu alertent l’opinion publique au sujet de la composition du personnel des bureaux des Antennes de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans la province et dénonce un recrutement imposé par les partis politiques de la Majorité présidentielle (Union Sacrée).
Les listes des agents recrutés et retenus pour les Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) établissent que ce sont des militants des partis politiques qui ont été alignés dans les différents bureaux pour favoriser uniquement les dossiers de candidature validés par les leaders politiques du pouvoir.
Le cas des agents BRTC/Sud-Kivu dont certains sont reconnus membres de l’AFDC, apparaissent largement sur les listes officielles de la CENI. A titre d’exemple, les noms de Bruce Nipo Bigirimana désigné comme réceptionniste à la CENI/Territoire de Kalehe qui est le Coordonnateur adjoint de la cellule de communication de l’AFDC/Sud-Kivu; M. Ntakomalika Baganda Floribert, coordonnateur de la Ligue des jeunes AFDC/Bukavu (Kavumu); Mademoiselle Murhimalika Kazige Divine de l’AFDC/Burundi désignée à Kabare comme Opératrice de saisie de la CENI; M. Bwami makutano Raphaël désigné membre du BRTC/Fizi et M. Kaseke Walubila Éric, lui aussi membre de la Cellule de communication AFDC Sud-Kivu.
Cette magouille qui énerve les valeurs éthiques et violent fondamentalement l’indépendance de la CENI, confirme toutes les autres contestations déjà annoncées par l’opposition, la Société Civile et les Mouvements Citoyens autour d’un plan de sabotage du processus électoral afin de favoriser les seuls candidats du pouvoir.
La CASE rappelle au Président de la République, M. Félix Antoine Tshisekedi qu’une élection volée ou truquée ne fera qu’affaiblir sa notoriété nationale et internationale. Les autorités mal élues sont généralement l’objet de fortes contestations et perdent énormément en respectabilité.
La CASE invite M. Kadima à se cacher, à démissionner et libérer le processus électoral en République Démocratique du Congo pendant qu’il est encore temps.