Présidentielle 2023 : Marie-Josée Ifoku, la seule « Kombolisation » ne suffit plus
Le Bureau de Réception et Traitement de Candidature (BRTC) situé au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a enregistré le dossier de Marie Josée Ifoku, Présidente de Alliance des élites pour un nouveau Congo (AENC), qui se lance, comme en 2018, dans la course à la magistrature suprême.
Aussitôt les formalités administratives remplies, Marie-Josée Ifoku, la première candidature féminine au scrutin présidentiel, été conduite auprès du Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, par le Rapporteur, Patricia Nseya Mulela, par ailleurs superviseur de l’opération de dépôt de candidature.
Le numéro un de la Centrale électorale l’a entretenue du processus électoral qui devra ouvrir la voie aux scrutins couplés prévus le 20 décembre 2023.
Qu’est-ce que Mme Ifoku peut-elle offrir qu’elle n’a pas offert en 2018 ? Quelles sont ses chances de succès ? Qu’est-ce qui lui rassure que toute chose restant égale par ailleurs, que cette année elle va l’emporter ?
Face à la presse, elle est revenue à la charge toujours porteuse de son idéologie politique nommée la ‘’Kombolisation’’ tirée de ‘’Kombo’’ (balai en Lingala), dont elle dit fondée sur l’idée du nettoyage des antivaleurs et de mauvaises pratiques.
Sinon, que retenir outre que la Kombolisation ? Même si la circonscription électorale du président de la République, c’est toute la Rdc, où est-ce qu’elle pense qu’elle sera élue massivement ? Il n’y avait-il pas un autre moyen pour servir son pays que de se livrer dans cette bataille perdue d’avance ?
« Nous sommes à une époque où le peuple doit choisir une vision et non une personne en raison de son genre, et nous, nous apportons une vision qui est la rupture du système de prédation par la Kombolisation pour la renaissance de la RDC et je pense qu’avec cette vision, nous avons la chance de pouvoir diriger ce pays », a relevé Marie Josée Ifoku explicitant le contenu donné au concept rupture qui revient souvent chez les candidats qui l’ont précédée.
« Je suis la première personne à avoir utilisé ce concept parce qu’en 2018, j’ai parlé déjà de la rupture du système de prédation par la Kombolisation. La rupture dont il est question ici fait allusion à l’indépendance du Congo qui fut marquée par un système de prédation qui, malheureusement était perpétré par nos dirigeants depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui et nous nous parlons de cette rupture-là de prédation. C’est comme si le peuple congolais était une proie pour ceux qui dirigent et nous voulons rompre avec ce système à travers notre vision de la Kombolisation qui est développé en cinq points que je prendrai le temps de développer au moment opportun ».
Marie Josée Ifoku a justifié le sens de l’acte qu’elle a posé lors de l’entrevue qu’elle a eue avec le Président Denis Kadima Kazadi en ces termes : « Vous devez comprendre que nous n’avons qu’une seule CENI et nous avons rencontré le Président Denis Kadima et nous avons entendu beaucoup du bien de lui. Je lui ai offert même mon ballet pour lui dire que cette fois-ci il faut bien nettoyer la CENI parce que nous voulons de bonnes élections car après trois cycle électoraux, il s’avère important de mettre fin à cette histoire de crise de légitimité. Raison pour laquelle, je lui ai offert mon ballet parce que je crois que cette fois les choses vont se passer convenablement et la publication sera faite bureau par bureau ».