Présidentielle 2023 : Noël Tshiani, candidat malgré lui !
Le Bureau de Réception et Traitement de Candidature (BRTC) situé au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a enregistré le dossier de candidature au scrutin présidentiel de Noël Tshiani Muadiamvita.
Cet ancien haut fonctionnaire international, qui avait proposé sa candidature à la Présidentielle lors du cycle précédent, renouvelle son ambition de solliciter les suffrages du peuple congolais pour briguer la magistrature suprême en se présentant à nouveau à l’élection du 20 décembre 2023.
Accueilli puis conduit par le Rapporteur Patricia Nseya Mulela, superviseur de l’opération de dépôt de candidature, auprès du Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, qui a entretenu le 14e postulant à l’élection présidentielle à venir de l’évolution du processus électoral en cours.
Déjà candidat en 2018, que peut réellement apporter Noël Tshiani ? S’il y a en qui pensent que c’est de son droit de postuler à ce poste, d’autres voient en Tshiani quelqu’un de frustré. Tout ce qu’il attendait est tombé dans l’eau. En effet, pressenti être nommé ministre des Finances, il lui a été préféré Nicolas Kazadi. Envoyé par les rumeurs à la Banque centrale du Congo (BCC), c’est Mme Malangu Kabedi Mbuyi qui a été nommée. Mais quoi lui reste-t-il encore ?
S’il n’a pas obtenu à être nommé par Félix Tshisekedi, néanmoins cette fois-ci, il va l’affronter entant que challenger lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Mais avec atouts, quelle base et quels arguments ?
C’est ce qu’il a tenté de dire tout juste après avoir déposé sa candidature. Il a expliqué qu’avec le Président de la CENI, nous avons parlé du processus électoral et il nous a rassuré que les élections auront lieux dans le délai calendaire le 20 décembre 2023 et que c’est le meilleur, celui qui va battre campagne et qu’il va convaincre la population congolaise à voter pour lui, ce meilleur-là sera proclamé Président de la République et je suis très rassuré de son discours.
Avant de renchérir : « L’expérience de 2018 m’a permis de comprendre le déroulement du processus électoral dans mon pays et j’en suis heureux. Maintenant, les motivations qu’on avait à l’époque restent plus ou moins les mêmes, mais elles ont été renforcées avec notre présence ici pendant les cinq dernières années. Mes motivations aujourd’hui, je voudrai, du fond de mon cœur, utiliser mon expérience professionnelle pour remettre le Congo sur le point de démarrage du processus de développement économique et social qui pourra profiter à toute la population congolaise.
« Mais au-delà de cela, je suis très sensible en tant que produit 100 % congolais qui a été envoyé à l’étranger par le gouvernement du pays pour aller apprendre. Je suis revenu avec la motivation de réaffirmer la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale de la RDC, mais par-dessus, réaffirmer l’indépendance chèrement acquise au prix du sang de Patrice Emery Lumumba et des martyrs de l’indépendance », explique-t-il.