Présidentielle 2023 : Trois raisons impératives majeures pour voter pour Marie-Josée Ifoku
- Une mise en bouche
Contrairement à ce que nous entendons récurremment à titre de reproche de la part tant de nos enfants en Belgique, étudiants que connaissances, la philosophie n’occupe pas l’essentiel de notre vie d’homme. Par philosophie, nos observateurs nous croient coupé du monde réel, concret, immédiat et plutôt détaché totalement des affaires du monde et donc de la société des hommes, ces êtres éphémères que nous sommes tous même s’il nous arrive de l’oublier au regard de l’arrogance, de l’intolérance, de la cruauté de nos comportements et attitudes vis-à-vis de nos semblables et de la nature en tant que nature naturée et nature naturante (Baruch Spinoza).
De mémoire, avant l’une des émissions de « Bosolo na Politique » d’Israël Mutombo, nous affirmons n’avoir jamais entendu parler de cette candidate madame Marie-Josée Ifoku. Comme plusieurs citoyens congolais qui s’intéressent aux élections du 20 Décembre 2023, c’est en zappant dans d’une chaîne de télévision à l’autre, que nous tombâmes par hasard sur cette émission où nous découvrîmes cette candidate inconnue entrain de dérouler son programme politique électoraliste. Nous voulûmes de nouveau zapper pour les chaînes planète, Ushuaia, C8, TV5-Monde et évidemment les chaînes Canal+Sports plus crédibles à nos yeux plutôt que resté scotché aux chaînes nationales idéologiquement orientées, inutiles, puériles, séniles, totalement impartiales, mendiantes et donc au demeurant dégoûtantes à la fin. Mais au moment de nous en détourner, madame Ifoku comme si elle savait que nous le regardions en arriva à notre domaine de prédilection qui est l’impact de la diplomatie dans le sous-développement politique, économique, culturel de l’Afrique et de notre pays le Congo-Kinshasa en particulier. Pour nous, elle parle vrai. Elle est en cela la première candidate à établir un lien de déchéance entre notre diplomatie et notre politique globale face aux diplomaties et politiques étrangères. Pour elle, si rien ne marche en Afrique et dans notre pays c’est qu’on a jamais pris en compte le fait d’avoir une diplomatie impeccable, irréprochable, c’est-à-dire puissante voire forte.
En d’autres termes pour cette brillante femme candidate présidente de la république, le blocage de la machine-Congo n’est pas politique mais au contraire diplomatique. Or Dieu seul sait combien nous avons pondu des articles dans le Journal La Prospérité du Camarade Ngoyi Kiegi Marcel, tous écrits au Chef de l’Etat sortant Félix Tshisekedi non autrement identifié pour l’interpeller à envisager une diplomatie forte ou à défaut puissante. C’est Lénine qui disait qu’ « On reconnait la puissance d’un Etat par sa capacité de nuire. Le Rwanda du criminel de guerre Paul Kagame (selon les mots de son homologue congolais Félix Tshisekedi, qui le traitait d’ami personnel et de son pays et frère biologique certainement dans l’errance et l’embellie) ! Malheureusement personne dans l’entourage du Chef de l’Etat, tous évidemment préoccupées par l’enrichissement personnel, illicite, lâche, honteux, dont plus de la moitié est constituée de bois morts et d’abonnés sociaux de la diaspora congolaise toute tendance confondue, aucun de ces écrits n’a été transmis à Félix Tshisekedi.
C’est connu que ce n’est pas au président, évidemment tous les présidents de ce monde ne sont pas François Mitterrand, de se déplacer en personne dans les kiosques de journaux pour y aller satisfaire sa propre curiosité intellectuelle. C’est plutôt le travail de son service de la communication de lui faire des résumés ou des briefings afin de pouvoir l’aider à conforter ses communications voire à les affiner, surtout en public. Quand on écoute certaines communications, certains discours, certaines annonces ou certaines promesses du chef de l’Etat, cela confirme l’abandon par le service de la communication de ce rôle prééminent. Plusieurs membres de son entourage n’ont la tête qu’à autre chose : leur confort personnel. Voilà ce qui explique le côté dégueulasse de la communication de Félix Tshisekedi. S’il est réélu, il lui faudra nommer des personnes convaincues, averties, dynamiques plutôt que des vendeurs d’illusions voire des pervers, des m’as-tu-vus, des tricheurs, des fraudeurs, des voleurs patentés, sans aucun esprit patriotique, nationaliste ni encore moins révolutionnaire.
Dans le même ordre d’idées, il est constaté que la plupart des communicateurs politiques et leurs responsables ne connaissent ni l’importance de la diplomatie ni sa place cruciale dans la gouvernance. L’une des causes visibles de l’assassinat regrettable et regretté, cruel du grand Camarade Mzee Laurent-Désiré Kabila fût non seulement sa méconnaissance de la diplomatie mais également l’exacerbation de son mépris pour la diplomatie. Parvenu au pouvoir par hasard, le peuple et son armée ayant honni le Maréchal Mobutu et son mobutisme, et se croyant toujours au maquis de Fizi, Mzee a défié les règles diplomatiques, c’est-à-dire leurs usages jusqu’à penser négocier lui-même des carrés miniers de son pays avec des trafiquants étrangers, pourtant tous des malpropres !
Or, en insistant sur l’importance de recourir à la diplomatie, madame Ifoku est la seule, en tout cas à ce stade à une semaine pratiquement de la date butoir du 20 Décembre 2023, à comprendre la quintessence de ce qu’on appelle diplomatie en tant que conduite de négociations et de reconnaissances diplomatiques entre les personnes, les groupes ou les nations en vue de définir un accord, par exemple pour résoudre un conflit sans violence. Utilisée formellement, elle se rapporte habituellement à la diplomatie internationale, la conduite des relations internationales par l’entremise (habituellement) de diplomates professionnels. Une distinction importante existe entre la diplomatie et la politique étrangère, même si elles sont étroitement liées, complémentaires et indispensables l’une à l’autre. La politique étrangère correspond aux choix stratégiques et politiques des plus hautes autorités de l’État. En France, elle relève du chef de l’État, du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères et européennes. La diplomatie est la mise en œuvre de la politique étrangère par l’intermédiaire des diplomates. La diplomatie du Saint-Siège est l’un des plus anciens services diplomatiques au monde, opérant depuis le ve siècle, et le plus ancien en Europe. Les plus anciens se retrouvent en Orient, on observait en effet en Asie très tôt déjà, le développement de missions expéditionnaires et diplomatiques, en particulier avec l’expansion de la Chine impériale.
De même dans leur Introduction à l’histoire des relations internationales, Pierre Renouvin et Jean-Baptiste Duroselle mettent en évidence que « l’étude des relations internationales s’attache surtout à analyser et à expliquer les relations entre les communautés politiques organisées dans le cadre d’un territoire, c’est-à-dire entre les États ». À ce titre, les relations internationales sont indissociables de la guerre, ou, plus exactement d’une tension constante entre la guerre et la paix. Thucydide, déjà, fondait son récit historique sur une alternance constante entre le repos et le mouvement. Dans une optique assez proche, Raymond Aron établit que les deux principaux acteurs des relations inter-étatiques sont l’ambassadeur et le soldat : l’un comme l’autre ont de fait pour fonction de représenter leur pays à l’étranger. Il existe ainsi une relation de continuité entre la diplomatie et la guerre. Toutes deux visent également à garantir les intérêts d’un pays donné : la première par la négociation, la seconde par la violence.
Nous en venons à présent aux trois raisons pour lesquelles, nous invitons le peuple congolais à voter pour Marie-Josée Ifoku.
1ère Raison pour laquelle il faut voter pour Marie-Josée Ifoku
C’est évidemment son désir de « recours » à l’authenticité afro-congolaise et donc au mouvement que nous avons initié et qui marche très fort dans les milieux universitaires du Congo-Kinshasa, d’Afrique et de la diaspora euro-occidentale (cfr les articles publiés dans le Journal La Prospérité du camarade Ngoyi Marcel).
Le mouvement incarné et porté par madame Ifoku est enraciné dans le christianisme dont elle pense inspirer la culture afro-congolaise. Une préoccupation que nous avons pressentie nous également dans une conférence que nous avons tenue le 25 août 2023 où nous mîmes en évidence cette déclaration épatante de madame Farida Bemba Nabourema selon laquelle « l’organisation The Borgen Project, le marché des produits éclaircissants en Afrique s’élève à 31,6 milliards de dollars l’année. Le marché du livre en Afrique est d’1 milliard de dollars. Si vous voulez devenir en Afrique, vous gagnerez plus à vendre de l’hydroquinone qu’à produire de la connaissance. Sur ce continent, l’aliénation culturelle est le commerce le plus rentable car les gens dépensent 30 fois plus à ne plus ressembler à des africains qu’à se cultiver. Apprenez à un peuple à se détester : il sera le plus heureux et le plus soumis des esclaves ».
Nous montrâmes que Umberto Ecco qui a un mépris sévère des réseaux sociaux, qui ont ouvert, selon lui, une tribune facile et totalement gratuite, en donnant la parole même à des imbéciles, bref à des individus qui n’auraient jamais eu de toute leur vie l’occasion de se montrer ni de s’adresser au monde cultivé, pouvait au moins nous laisser apprécier à juste titre cette déclaration de Farida Bemba Nabourema, qui répond au besoin exprimé tant par Marie-Josée Ifoku que par nous-mêmes pour un retour aux valeurs ancestro-chrétiennes africaines. Dans les propos de Farida Bemba Nabourema se trouve l’une des thèses que nous élaguons dans notre mouvement dit « Remplacement culturel » ou notre idéologie nommée « Remplicisme culturel », à savoir qu’après la « fin » de la colonisation et de l’esclavage, l’Occident n’est plus ni responsable de l’acculturation, ni de l’aliénation mentale ni encore moins la cause du sous-développement, et donc ainsi de la pauvreté de l’Afrique subsaharienne.
Dans la mesure où ce qui arrive aujourd’hui à l’Afrique subsaharienne et que nous mettons sur le dos de l’homme euro-occidental blanc n’est plus de la totale responsabilité de cet homme euro-occidental, mais sinon de l’homme africain noir lui-même, qui a du mal à se départir de la culture naguère esclavagiste et coloniale. Cette volonté consistant à s’authentifier, à se singulariser, à s’autonomiser, à s’émanciper de l’occident, mais en même temps à s’y attacher en restant fidèle poings et mains liés à ses éléments culturels ; une façon de vouloir le beurre et l’argent du beurre !
Nous assistons ici et maintenant en d’autres termes à un phénomène bien connu que les psychanalystes voire psychologues appellent le « syndrome de Stockholm » où la victime se prend d’affection, de compassion pour son geôlier ! C’est pourquoi sommes-nous en droit de dire qu’on est plutôt devant une sorte de soumission voire d’aliénation choisie, acceptée, voulue, aimée, choyée. Mais en se cachant constamment derrière un prétexte déjà connu, mais au demeurant farfelu, inutile, futile, puérile qui met en avant le déséquilibre des rapports de force entre le NORD et le SUD anciens esclavagistes, colonialistes d’un côté et anciens esclaves, colonisés d’un autre côté pour toujours justifier l’impossibilité quasi cathédrale de renverser ce déséquilibre des rapports de force, alors que dans le même temps d’autres peuples également victimes du même déséquilibre y sont, en la faveur d’une lutte acharnée munis de leurs moyens propres et de l’énergie parfois du désespoir, sacrément parvenus !
Reste que loin de nous l’idée de nier ni de relativiser le caractère très handicapant voire nocif desdits rapports de force sur le « dialogue » entre le NORD développé et le SUD sous-développé dans l’émancipation politique, économique, social, historique, civilisationnel, technologique ; bref culturel des populations du SUD et afro-noires plus précisément. Ce que nous contestons et dénonçons, en revanche, est cette incapacité chronique ostentatoire de lutter pour une autre nouvelle voie comme les pays du Sahel le Mali, le Burkina Faso, Le Niger viennent d’en faire la démonstration.
En effet, en RDC et ailleurs en Afrique centrale où l’influence de l’OTAN et de l’UE est grandiloquente, impitoyable, assassine, massacrante, on est récurremment surpris d’entendre ceux qui sont en poste et gouvernent leurs concitoyens n’avoir comme seul prétexte l’étau occidental qui leur serre au cou comme un goulot d’étranglement et qui les empêcheraient d’entreprendre ou tout simplement de faire mieux. Alors qu’ils ont le pouvoir de décision et de choisir. Ici aussi nul n’est dupe pour les croire. On sait que pour leurs intérêts mignons, ces présidents en morceaux et en lambeaux protègent leur vie au détriment de celle des millions de leurs peuples. En revanche, ils sont prêts à signer des accords compromettants derrière le dos de leurs peuples ; des accords souvent contre nature y allant jusqu’à la vente des portions des territoires nationaux.
C’est pour cette raison que nous sommes aujourd’hui en droit de nous interroger sur la responsabilité réelle directe, ostensible de l’Occident dans cette incapacité notoire des politiques africains noirs quand ils n’arrivent pas à imposer à cet homme euro-occidental fait d’OTAN et d’UE leur vision des choses. Même s’il est vrai que l’Occident bourré d’impératif hypothétique au détriment de l’impératif catégorique d’un côté mais également de l’agir stratégique relativisé par J. Habermas en lieu et place de l’agir communicationnel, s’exerce à imaginer des stratégies d’intimidations et de blocages pour continuer, installer son capitalisme, son hégémonisme, son impérialisme, son eugénisme ; bref son « occidentalisme » dont parle avec éloquence S. Latouche. Pourtant en cette matière, l’exemple aurait dû provenir des occidentaux, dont les philosophes ont été plus qu’exemplaires.
Pour nous rafraîchir la mémoire, E. Kant a dénoncé sévèrement l’impératif hypothétique, en tant que représentant « la nécessité pratique d’une action possible, considérée comme moyen d’arriver à quelque autre chose que l’on veut » ; l’impératif hypothétique comprend tantôt de simples règles de l’habileté : il faut faire ceci pour obtenir cela ; tantôt des conseils de prudence : il faut agir ainsi pour être heureux, au lieu d’impératif catégorique. Donc pour le premier cas, il suffit de déduire les moyens de la fin, réelle ou supposée. Il a demandé de s’y détacher à raison qu’il ne reflète pas la moralité véritable.
C’est pour infuser une véritable moralité en nous et en particulier à ses concitoyens occidentaux convaincus d’esclavagisme et de colonialisme, qu’au lieu et place de l’agir hypothétique, qu’il recommande l’impératif catégorique, représentant de son côté « une action comme nécessaire pour elle-même », dont seul l’impératif catégorique, qui fait de l’intention, et non des conséquences de l’acte, le principe de sa bonté, a un contenu moral Mais l’impératif catégorique est moral parce qu’il n’y a ni conditionnalité ni calcul (fais ton devoir sans conditions) ; cet impératif catégorique qui est subordonné à trois formes d’impératifs. Kant part du constat selon lequel parce que les lois que la raison s’impose ne peuvent en aucun cas recevoir un contenu de l’expérience, puisqu’elles doivent exprimer l’autonomie de la raison pure pratique, alors les règles morales ne peuvent consister que dans la forme même de la loi. D’où la première formulation de la loi : « Agis toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en règle universelle » (première formule du devoir). La deuxième formulation tient au respect de la raison qui s’étend au sujet raisonnable : « Agis toujours de telle sorte que tu traites l’humanité, en toi et chez les autres, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen » (deuxième formule du devoir).
Dans l’esprit de Kant parce que cette deuxième formule nous oblige à considérer tout être raisonnable comme une fin en soi, on doit proscrire tout autant le suicide que l’esclavage. La troisième formulation part du principe selon lequel les hommes, pour s’unir dans une juste réciprocité de droits et d’obligations, n’ont à obéir qu’aux exigences de leur raison : « Agis comme si tu étais législateur en même temps que sujet dans la république des volontés » (troisième formule du devoir); de telle sorte que chez Kant le RESPECT est seul sentiment qui a par lui-même une valeur morale, dans cette éthique rationaliste, non parce qu’il serait antérieur à la loi, mais parce que c’est la loi morale elle-même qui produit en moi ce sentiment, par lequel mon orgueil est humilié. La morale de Kant tout en magnifiant la raison humaine, exprime sa méfiance à l’égard de la nature humaine et de tout ce qui est empirique, passif, passionnel, pathologique.
Quant à J. Habermas qui s’était fait remarquer en philosophie par son traité au succès planétaire intitulé « La Théorie de l’agir communicationnel (1981), il considère l’agir stratégique comme étant celui par lequel on cherche à exercer une certaine influence sur l’autre (procédé mis en œuvre par la publicité ou le discours de propagande politique), et l’agir communicationnel, comme étant celui par lequel on cherche simplement à s’entendre avec l’autre, de façon, à interpréter ensemble la situation et à s’accorder mutuellement sur la conduite à tenir; en se conduisant à s’interroger sur les conditions de l’intercompréhension dans le processus de communication.
Partant du constat que tout locuteur se réfère à un au-delà du discours (le monde vécu) qui n’est pas nécessairement partagé par l’auditeur, et que ce qui est compris par l’auditeur est au fond plus important que ce qui est dit par le locuteur, Habermas a mis au point une « éthique de la discussion », afin de garantir entre le locuteur et l’auditeur une authentique compréhension mutuelle. De telle sorte que pour que mon énoncé soit digne de figurer dans un procès d’intercompréhension, il faut qu’il soit sensé, qu’il soit compréhensible pour mes interlocuteurs, qu’il n’exprime ni autorité, ni intimidation, ni menace (sinon l’on retombe dans l’agir stratégique) et qu’en dernier ressort, il soit susceptible d’être admis par chacun et par tous comme étant valable. Ici se dessine un modèle démocratique du consensus, modèle que prescrit la « raison communicationnelle » quand on l’applique au domaine du politique. Habermas espère ainsi sortir la démocratie des ornières dans lesquelles le complexe technico-scientifique l’a fait tomber.
C’est ainsi que sans parler ni faire allusion à aucune violence intégriste, puisque ce n’est pas et ne sera jamais la question, pour pouvoir essayer ou engager une guerre ni conventionnelle ni non-conventionnelle contre l’Occident -, que du reste les afro-noirs perdront dans la situation actuelle de dénuement planétaire sur tous les domaines de la vie politique, économique, sociologique, historial, civilisationnel, technologique ; bref culturel, le courage, la bonne volonté, la dignité seules ne lui suffiront jamais -, la voie de la phronèsis (prudence) africaine subsaharienne, déconseillera le peuple euro-occidental essentiellement violent et barbare d’abandonner la stratégie de la terre brûlée se résumant en cette phrase cynique que « ceux qui pensent et agissent comme nous, sont pour nous tandis que ceux qui ne pensent et n’agissent pas comme nous sont contre nous ».
Aujourd’hui face à l’homme euro-occidental personne n’est jamais dupe, sauf en Afrique subsaharienne. C’est l’homme afro-noir qui continue à croire en lui. En ignorant volontairement ou involontairement que son éthique et sa morale légendaires n’est jamais ni dans la philosophie pratique d’Aristote ni dans celle de Kant ni encore moins dans l’éthique de la discussion de Jürgen Habermas, mais plutôt dans la fable « Le Loup et l’Agneau » de La Fontaine où il y est écrit noir sur blanc « Si ce n’est pas toi, c’est ton frère…mais même si ce n’est pas toi, je te mange quand même ». Il n’y a pas, en cela plus barbare, plus méprisant, plus anarchiste que l’homme euro-occidental.
Par exemple, quand l’homme euro-occidental évoque un nouvel ordre mondial ou en parle, il parle de lui et pour lui. L’Afrique noire doit suivre. Point barre. Mais l’Afrique ne peut-elle dire non ? Là est la vraie question. Question pourtant démystifiée par les capitaines maliens, les colonels burkinabés et les généraux nigériens. On a vu que personne n’est morte. La RDC peut-elle également suivre ? C’est la question à laquelle tente de répondre Marie-Josée Ifoku quand elle exige un débat sur la diplomatie, en mettant en évidence sa priorisation. Nous pensons le plus sincèrement que c’est aux dirigeants politiques africains de repérer toutes les astuces à la fois hypothétiques et stratégiques qui bloquent sa transformation et son développement holistique afin de contrer les excès euro-occidentaux et chemin faisant équilibrer ou dépasser les rapports de force entre eux et les envahisseurs étrangers venus de l’Europe occidentale et de l’Amérique du Nord.
Il s’agit, au lieu de susciter dans l’opinion afro-subsaharienne noire une haine sans discernement du peuple occidental et de l’Occident, de nous demander si le fait pour l’Occident d’user de l’« hypothétisme » et du « stratégisme » dénoncés, nous venons de le voir, il y a un moment, respectivement par Kant et Habermas, consistant dans son influence sur la désignation des marionnettes, mais en réalité des « commissionnaires » et au pire des « administrateurs postcoloniaux », plutôt que des vrais chefs d’Etat, pour leur maintien à vie au pouvoir afin de servir ses intérêts, notamment l’exploitation de l’homme par l’homme, au travers un pillage systématiquement organisé des richesses naturelles et bien d’autres de l’Afrique subsaharienne noire, est une raison susceptible d’empêcher le déclenchement dans toute l’Afrique noire, l’émergence des nouveaux chefs d’Etats « remplicistes » et donc « transformateurs » en Afrique noire et au Congo-Kinshasa en particulier ? Pas le moins du monde. Au contraire, nous croyons fermement qu’une autre voie politique est possible le Mali, le Burkina Faso et le Niger en ont apporté la démonstration, nous venons de le dire, il y a un moment.
C’est incroyable que ce que nous avons comme chefs d’Etats se complaisent d’un pouvoir qui leur échappe puisqu’il n’émane pas de leurs peuples respectifs mais de l’OTAN et de l’UE. Des organismes qui ne leur portent ni respect ni considération, parce que lorsqu’ils décident de s’en débarrasser, ils ne vont jamais dans la dentelle. Parce qu’à leurs yeux, ces chefs d’Etats afro-noirs ne sont pas leurs homologues mais des simples gadgets, interchangeables de gré à gré. Arrêtons de nous apprendre à l’homme euro-occidental qui, en dépit de son cynisme en tant qu’esclavagiste, colonialiste et postcolonialiste n’oblige personne à ne pas se fabriquer de moyens nécessaires pour renverser les rapports de force en cours. Ceux qui l’on décidé, comme Cuba de Fidèle Castro, y sont entrés dans l’histoire de l’humanité. Vladimir Poutine est un exemple vivant. Il peut résister contre l’Occident tout puissant soi-disant malgré les armées réunies dans l’OTAN et la machine financière de l’UE. Dans le cas de l’Afrique, il n’y a que des chefs d’Etats en cartons et en morceaux, sans dignité ni honneur qui n’osent jamais organiser pareille fronde. Des chefs d’Etas ridicules et naïfs à ce point, qu’ils ne sont ni sérieux ni conséquents.
C’est ainsi que nous estimons sincèrement qu’en Afrique subsaharienne noire, la démocratie n’est qu’un pot vide. Parce qu’en effet c’est le seul endroit au monde où les opposants politiques ne sont jamais protégés. Pour la protection de ses intérêts économiques, miniers, l’Occident tolère voire accompagne la brimade, l’oppression à l’encontre des opposants, davantage encore s’ils étaient repérés d’être nationalistes, pire encore panafricanistes. L’Afrique est donc un kit de survie pour l’Occident. Car les bonnes paroles sur la démocratisation des institutions africaines ne servent qu’au renforcement de la dictature afin d’inoculer la peur dans l’opinion pour annihiler tous les mouvements d’éveil et de contestation de la part des peuples qui aspirent au vrai changement.
Pour y parvenir, l’Occident peut compter sur une couverture médiatique sans faille et sans précédent, qui relaie ses vraies-fausses bonnes intentions sur le continent afro-noir : RFI, FRANCE24, BBC, VOA et tant d’autres encore. Ces médias de contrôle, de désacculturation, d’aliénation et de propagande sont là pour désinformer plutôt que d’informer voire de former la conscience révolutionnaire des populations afro-noires. Mais jamais un mot sur l’implication euro-occidentale dans la déliquescence et dérive politiques, économiques, sociales, historiales, civilisationnelles ; bref culturelles des peuples africains subsahariens. Au contraire, ils assistent sans jamais intervenir ne-fût-ce que pour critiquer chez eux en Europe et aux USA, par exemple, les dysfonctionnements politiques, sociaux, financiers, économiques, écologiques de leurs responsables politiques. Ces médias sous-ordres susmentionnés savent justement que c’est à cause de cette vraie-fausse conscience politiquement démocratiquement « correcte » euro-occidentale, que les populations africaines demeurent pauvres et exsangues.
Ce que nous venons d’entendre est la réalité. Personne au NORD ou au SUD, à l’EST ou à l’OUEST ne pourra le contester. Notre problème, et c’est sans doute l’originalité que nous infusons dans ce débat éternel sur les rapports de force entre l’Afrique noire et l’Occident, consiste à demander à l’Afrique tout d’abord d’organiser son espace public, dont entre autres celui de passer de la théorie de la consommation pour la consommation, c’est-à-dire de l’état biologique, anatomique animal à l’état de créateur, de producteur, d’inventeur, et donc de transformateur. Pour y arriver, l’homme afro-subsaharien doit cesser d’être un simple théoricien, spéculateur, consommateur des cultures étrangères. Bien plus, il doit comprendre voire assimiler la nécessité de se prendre en charge, en s’y investissant totalement, plutôt que de toujours se muer en copier-coller desdites cultures étrangères. L’action créatrice, productrice, inventrice, transformatrice est sa seule lutte. Il doit se sortir de la théorie de la lamentation, du romantisme, de la poésie.
Logiquement la pérennisation de la déchéance africaine subsaharienne, pour être honnête, ne devait plus être interprétée comme essentiellement quantitativement qualitativement l’œuvre exclusive des pouvoirs politiques occidentaux, mais aussi voire davantage encore du fait des pouvoirs politiques afro-subsahariens qui ont choisi, décidé et accepté délibérément de se mettre au service de l’Occident, et par ricochet de sa politique de la terre brûlée, en échange évidemment d’un maintien au pouvoir sans fin et pour un enrichissement sans compter. Ainsi non seulement la responsabilité est très partagée dans cette déliquescence et déchéance afro-subsaharienne entre l’Occident politicien et l’Afrique politicienne, mais avec une grande part pour ceux que nous appelons, sans aucun mérite ni considération « chefs d’Etats » africains, à cause évidemment de leur complicité dans le massacre ontologico-anthropologique culturaliste de l’homme africain subsaharien.
Les dirigeants politiques afro-noirs dans leurs sarcasmes, ignominies, hérésies et classes politiques sont entièrement les premiers coupables dudit massacre. Tout simplement parce qu’ils ont choisi de faire le jeu de l’Occident contre leurs peuples respectifs. C’est mentalement irresponsable que de penser le contraire, si tant il est vrai que pour Jankélévitch, l’homme ne vit réellement que dans l’instant, c’est-à-dire dans l’acte moral et que dans les intervalles qui séparent nos actes, nous sommes comme absents au monde, puisque nous n’existons authentiquement que lorsque nous prenons une décision, lorsque nous effectuons un choix. En effet pour Vladimir Jankélévitch le « se-faisant » est la catégorie fondamentale d’une philosophie qui élève l’homme au rôle du créateur. Dans l’acte moral, nécessairement irréfléchi puisque instantané, je m’engage tout entier, en créant par mon attitude un monde de valeurs qui transcende mon simple être-là. C’est cette transcendance énigmatique que Jankélévitch a tenté de mettre en lumière dans ses différents livres. Ainsi, le remords m’enseigne que je suis davantage que la faute que j’ai commise ; l’ironie et l’humour m’apprennent que je suis au-delà de toutes mes pensées ; l’ennui lui-même me révèle qu’ « une âme vide de plaisir et de bonheur est cependant une âme où il se passe quelque chose » ; enfin le mensonge m’indique la transcendance pécheresse du sujet qui se tourne vers le non-être.
Ce que nous soutenons ici n’est pas forcément une autodérision mais au contraire une auto-culpabilisation. Celle-ci à elle seule justifie notre projet du « remplacement culturel » en Afrique subsaharienne noire. Au travers dudit projet, nous pensons contribuer à la transformation et au développement holistiques de l’Afrique subsaharienne noire. Même si face à la difficulté éprouvée par l’homme africain noir de se défaire de la culture euro-occidentale, envisager un « remplacement culturel » apparaît comme un grain de sable dans l’océan et donc un pari voué à l’échec d’avance, mais à cause surtout de l’ambiguïté de l’homme afro-noir lui-même vis-à-vis de cette culture occidentale ; cet homme afro-subsaharien qui se retrouve pratiquement dans la situation du héros décrit dans un roman intitulé « L’aventure ambiguë » du littérateur marquant Cheikh Amidou Kane.
Il nous semble donc que pour remplacer culturellement l’Occident en Afrique noire, nous devrions malheureusement voire paradoxalement accepter de suivre le chemin rocailleux que l’homme euro-occidental avait suivi tout au long de son histoire culturelle depuis le début jusqu’à son écrasante et insolente domination actuelle. Or ce chemin qui fut le sien, qui n’était ni poétique ni romantique, est celui qui est retracé dans la Sainte Bible, comme voie de la création, de la production, de l’invention ; bref de la transformation. En effet dans la Genèse et plus précisément sur la « création » de l’humanité, il y est noté de prime abord ceci dans le chapitre n°1, verset 27 : «Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa », et ensuite au verset 28 : « Dieu les bénit et Dieu leur dit : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre ». Certes le Dieu qui nous parle est certainement romantique et poétisant (cfr Chapitre 1, versets 1-31), quand il mît en évidence l’idée de bonté et de beauté tant pour lui-même que pour ses créatures, mais sans jamais abandonner son pouvoir créateur, producteur, inventeur et transformateur, en quoi il y invite sans cesse l’humanité tout entière.
Par-delà les questions culturelles sur l’origine de la Bible comme parole de Dieu ; une parole prétendument, entend-t-on par plus d’une personne, adressée universellement à toute l’humanité, il apparaît, à notre humble avis en tout cas, que SEUL l’homme afro-subsaharien qui se l’est appropriée comme plateforme de tout progrès, et qui vénère cette parole divine « importée » jours et nuits par des chants, des danses et d’incantations parfois grandiloquentes jours et nuits, au besoin 24/24, a raté effectivement le train de la création, de la production, de l’invention, et donc de la transformation. Parce qu’il n’a jamais su être un bon interprète des versets 27-28. Voilà ce qui explique qu’il soit demeuré dans le romantisme-attitude et dans la poésie-existence ; bref dans la consommation et dans le copier-coller culturel des étrangers, pendant que, les autres hommes qu’il copie, à savoir l’homme euro-occidental blanc, l’homme asiatico-jaune, les métis créent, produisent, inventent, transforment l’humanité. Déboussolé et empêtré dans ses propres travers recherchés parce que désirés, voulus, l’homme afro-noir s’est enfermé constamment dans des lamentations et des plaintes foncièrement accusateurs contre ceux qui l’opprimeraient devant lequel il place l’homme euro-occidental, alors que la réalité serait toute autre comme on vient de le découvrir, il y a un moment.
Nous ne comprenons donc pas qu’on y tergiverse. Parce que suivant cette logique, l’homme afro-noir n’est qu’un pot, un récipient des idées, des pensées, des actions d’autres races voire au pire un urinoir. Pour s’en sortir, nous pensons qu’il ne lui est pas interdit d’inventer sa propre religion, sa propre philosophie, sa propre technologie pour construire ses avions, ses chaînes de télévisions, ses radios, ses journaux et donc ses propres moyens de communication labiaux, écrits pour écrire et surtout parler dans ses propres langues, inventer son propre système scolaire, supérieur et universitaire. C’est delà que le remplacement culturel envisagé deviendra une réalité perpétuelle. Prétendre ou simplement ambitionner de remplacer l’Occident quand on est que consommateur, plutôt que transformateur, créateur, producteur, inventeur, est un mirage vécu par quelqu’un perdu dans un désert.
2ème Raison pour laquelle il faut voter pour Marie-Josée Ifoku
Marie-Josée Ifoku est, à notre humble avis, la seule candidate présidentiable qui a appris et compris de la diplomatie mondiale et fait avec nous une analyse coercitive des discours contemporains sur les peuples, les cultures, les civilisations eu égard à la barbarie euro-occidentale.
Le mot « barbarie européenne » n’est plus tabou ni une injure qui nous conduirait devant un tribunal de la Raison à Paris, à Bruxelles, à Londres, à Berlin, à Rome ou à Washington parce qu’il est utilisé des centaines de fois par l’éminent philosophe français Edgard Morin. Ce philosophe évoque ce qu’il a nommé la symbolisation dominatrice barbare euro-occidentale sur le monde.
Commençons avant tout par la position d’E. Morin, qui montre dans « Culture et barbarie européennes » comment « L’Europe a été le foyer d’une domination barbare sur le monde durant cinq siècles. Elle a été en même temps le foyer des idées émancipatrices qui ont sapé cette domination. Il faut comprendre la relation complexe, antagoniste et complémentaire, entre culture et barbarie, pour savoir mieux résister à la barbarie. Les tragiques expériences du XXe siècle doivent aboutir à une nouvelle conscience humaniste. Car ce qui est important, a-t-il souligné, ce n’est pas la repentance, c’est la reconnaissance. Cette reconnaissance doit concerner toutes les victimes : Juifs, Noirs, Tziganes (…), Arméniens, colonisés d’Algérie ou de Madagascar. Elle est nécessaire si l’on veut surmonter la barbarie européenne. Il faut être capable de penser la barbarie européenne pour la dépasser, car le pire est toujours possible. Au milieu du désert menaçant de la barbarie, nous sommes pour le moment sous la protection relative d’une oasis. Mais nous savons aussi que nous sommes dans des conditions historico-politico-sociales qui rendent le pire envisageable, particulièrement lors des périodes paroxystiques. La barbarie nous menace, y compris derrière les stratégies qui sont censées s’y opposer. ».
Pour E. Morin, le meilleur exemple (pour pouvoir justifier encore cette barbarie européenne), c’est Hiroshima. Et, qu’il est court voire insuffisant de ne se limiter qu’à Auschwitz et au Goulad ; si tant il est vrai que « L’idée qui conduit à cette nouvelle barbarie est l’apparente logique qui met sur la balance les deux cent mille morts dus à la bombe, et les deux millions, dont cinq cent mille GI, qu’aurait coûté la prolongation de la guerre par des moyens classiques – si l’on procède du moins à partir d’une extrapolation des pertes subies pour la seule prise d’Okinawa. Il faut dire d’abord que ces chiffres ont été volontairement grossis, mais surtout il ne faut pas craindre de mettre en avant un facteur décisif qui a joué dans décision de recourir à la bombe atomique. Dans la conscience du président Truman et de nombreux Américains, les Japonais n’étaient que des rats, des sous-hommes, des êtres inférieurs. Par ailleurs, nous avons là un fait de guerre qui contient un ingrédient de barbarie supplémentaire : les progrès extraordinaires de la science mis au service d’un projet d’élimination technoscientifique d’une partie de l’humanité. Je le répète, le pire est toujours possible ».
C’est pourquoi, « en ce qui concerne l’Europe ce qu’il nous faut à tout prix éviter, c’est la bonne conscience, qui est toujours une fausse conscience. Le travail de mémoire doit laisser refluer vers nous la hantise des barbaries : asservissement, traite des Noirs, colonisations, racismes, totalitarismes nazi et soviétique. Cette hantise, en s’intégrant à l’idée de l’Europe, fait que nous intégrons la barbarie à la conscience européenne. C’est une condition indispensable si nous voulons surmonter les nouveaux dangers de barbarie. Mais comme la mauvaise conscience est aussi une fausse conscience, ce qu’il nous faut c’est une double conscience. A la conscience de la barbarie doit s’intégrer la conscience que l’Europe produit, par l’humanisme, l’universalisme, la montée progressive d’une conscience planétaire, les antidotes à sa propre barbarie. C’est l’autre condition pour surmonter les risques toujours présents de nouvelles, de pires barbaries ».
Dans le même d’idées, Latouche Serge évoque le mot de l’occidentalisation planétaire contreproductive. Venons-en à présent à Serge Latouche et son magnifique ouvrage intitulé « L’occidentalisation du monde ». Quand je dis « magnifique ouvrage », certains croiront que si je le dis, c’est grâce ou à cause de ma condition d’enfant du Tiers-Monde et qui, à tort ou à raison, impute à l’Occident son implacable prédation dans le Tiers-Monde en général et en Afrique noire en particulier, au nom de La Fontaine et sa « raison du plus fort est toujours la meilleure ». Si vraiment je le dis, c’est que je le crois, car l’auteur, un euro-occidental pure souche, s’attaque aux excès de pouvoir de l’Occident, qui tire les ficelles partout où il a des intérêts à garantir ou à couver. Ce pouvoir de tirer sur tout ce qui bouge, qu’il s’est octroyé par la force des armes, plutôt que par la démocratie, qu’il en appelle pourtant de tous ses vœux comme seul facteur de progrès, mais uniquement lorsqu’il s’agit d’autres peuples, en général sous-développés et lorsqu’il vise de leur voler leurs richesses naturelles, est la plus grande déshumanisation générée par l’Occident.
Pour en revenir au « magnifique » ouvrage de Serge Latouche, il montre sans parti-pris les relents d’un humanisme prométhéen qui contraste fort avec les soi-disant discours de démocratie et de bonne gouvernance d’une part, et/ou de l’égalité des chances d’autre part. Depuis plus de cinq ans, Israël occupe sans vergogne la Palestine, boucle Gaza avec la complicité des Etats occidentaux et des Etats-Unis d’Amérique en particulier. Israël a, au nom de sa sécurité, le droit d’un permis de tuer, qui ne dérange aucune démocratie occidentale, que du contraire. Pourquoi ça dérangerait les occidentaux, alors qu’ils le font eux-mêmes dans des pays sous leur influence tels la République Démocratique du Congo où ils assassinèrent sans gêne ni vergogne des leaders messianistes et indépendantistes tels, Simon Kimbangu, Patrice-Emery Lumumba, Pierre Mulele, Laurent-Désiré Kabila et tout récemment le Colonel Mamadou Ndala, la République de la Centrafrique dont ils tuèrent le premier président Barthélemy Boganda dans un accident d’avion maquillé, au Burkina Faso dont le discours sur la dette leur firent tellement mal qu’ils se décidèrent au nom du vrai-faux droit divin qu’ils se sont octroyés de force, d’ôter la vie au jeune dirigeant panafricain et révolutionnaire Thomas Sankara ; la République d’Afrique du Sud où le leader antiségrégationniste Nelson Mandela fut envoyé en prison pendant vingt-sept ans, tout simplement parce qu’il refusait une idéologie basée sur la supériorité de la race blanche ; le Mali et partout en Afrique où il y a des ressources naturelles à emporter ? Et encore c’est au nom de cette même logique de la terre brûlée qu’ils ont mis le feu ailleurs en Irak, en Afghanistan, au Pakistan, en Amérique latine (Brésil, Venezuela, Colombie) ; qu’ils ont assassiné le colonel Mouammar Kadhafi et divisé son pays la Lybie en plusieurs bandes armées ; qu’ils ont tenté de rééditer le même dessein macabre et piètre exploit en Syrie, heureusement stoppé net par le meilleur interprète de l’Occidentalisation qu’est le président russe Vladimir Poutine. C’est ainsi que Latouche a, longtemps avant même les attentats du 11 septembre 2001 contre les Twin Towers, montré comment « En réduisant la finalité de la vie au bonheur terrestre, en réduisant le bonheur au bien-être matériel et en réduisant le bien-être au PNB, l’économie universelle transforme la richesse plurielle de la vie en une lutte pour l’accaparement des produits standard..
En effet, S. Latouche montre avec raison que la réalité du jeu économique qui devait assurer la prospérité pour tous n’est rien d’autre que la guerre économique généralisée. Comme toute guerre, elle a ses vainqueurs et ses vaincus; les gagnants bruyants et fastueux apparaissent auréolés de gloire et de lumière; dans l’ombre, la foule des vaincus, les exclus, les naufragés du développement, représentent des masses toujours plus nombreuses. Les impasses politiques, les échecs économiques et les limites techniques du projet de la modernité se renforcent mutuellement et font tourner le rêve occidental en cauchemar ». Pour lui, « Seul un réenchâssement de l’économique et du technique dans le social pourrait nous permettre d’échapper à ces sombres perspectives. Il faut décoloniser notre imaginaire pour changer vraiment le monde avant que le changement du monde ne nous y condamne dans la douleur. ».
Dans l’Occidentalisation du monde, S. Latouche mettait en garde, comme il l’explique lui-même, sur la montée d’un terrorisme disposant des moyens technologiques toujours plus sophistiqués, appelé à un bel avenir du fait de la croissance des inégalités Nord-Sud et de la montée des frustrations et du ressentiment. Désormais, l’occidentalisation est devenue la mondialisation et ses prévisions les plus sinistres se sont malheureusement réalisées. Toutefois, observe-t-il, il se gardera bien cependant de dire un peu hâtivement, comme certains, que l’on a assisté en direct à l’écroulement de l’empire américain, voire à la chute de l’Occident. Tout au plus, S. Latouche y voit dans l’événement un témoignage de la fragilité de notre mégamachine techno-économique planétaire et de la haine engendrée par l’arrogance de sa société (Occident) et son mode de vie.
En attendant, peut-être d’autres dégâts encore plus meurtriers que ceux auxquels on a assisté à ce jour, S. Latouche estime qu’on ne désamorcera pas la bombe qui menace de les faire sauter et on n’apaisera pas la soif de revanche des laissés-pour-compte, en se mettant la tête dans le sable comme l’autruche et en se gargarisant de belles paroles sur l’avènement prétendu d’une société multiethnique et multiculturelle planétaire. Sans doute vaut-il mieux, conclut-il, prendre la mesure de l’« exception occidentale » et affronter avec lucidité le péril de la mondialisation qui pourrait bien signifier la faillite de leur universalisme « tribal » et envisager sérieusement son remplacement par un « pluriversalisme » authentique. ».
Samir AMIN mît en place sa théorie euro-occidentale du « contrôle de la planète » et/ou la politique du « dominos » chère aux « démocrates « Clintonniens ». Dans le même registre encore et toujours, le constat de Samir Amin est sans appel quand il indique comment « Dès les années 1980, alors que s’annonce l’effondrement du système soviétique, se dessine une option hégémoniste qui gagne l’ensemble de la classe dirigeante des Etats-Unis (ses establishments démocrates et républicains). Emportés par le vertige de leur puissance armée, désormais sans concurrent capable d’en tempérer les fantasmes, les Etats-Unis choisissent d’affirmer leur domination d’abord par le déploiement d’une stratégie strictement militaire de « contrôle de la planète ». Une première série d’interventions – Golfe, Yougoslavie, Asie Centrale, Palestine, Irak – inaugure dès 1990 la mise en œuvre de ce plan de « guerres made in USA », sans fin, planifiées et décidées unilatéralement par Washington ».
En effet pour Samir Amin, « La stratégie politique d’accompagnement du projet en prépare les prétextes, qu’il s’agisse du terrorisme, de la lutte contre le trafic des narcotiques ou de l’accusation de production d’armes de destruction massive. Prétextes évidents quand on connaît les complicités qui ont permis à la CIA de fabriquer un adversaire « terroriste » sur mesure (les Talibans, Ben Laden – la lumière sur le 11 septembre n’ayant jamais été faite …) ou de développer le Plan Colombie dirigé contre le Brésil. Quant aux accusations de production d’armes dangereuses, portées contre l’Irak, la Corée du Nord et de demain n’importe quel Etat, elles font pâle figure face à l’usage effectif de ces armes par les Etats-Unis (les bombes de Hiroshima et Nagasaki, l’emploi d’armes chimiques au Viet Nam, la menace avouée de l’utilisation d’armes nucléaires dans les conflits à venir …). Il ne s’agit donc là que de moyens qui relèvent de la propagande au sens que Goebbels donnait au terme, efficaces peut-être pour convaincre l’opinion niaise aux Etats-Unis mais de moins en moins crédibles ailleurs ».
Conséquence, « La guerre préventive » formulée désormais comme un « droit » que Washington se réserve d’invoquer, abolit d’emblée tout droit international. La Charte des Nations Unies interdit le recours à la guerre, sauf dans le cas de légitime défense ; et soumet sa propre intervention militaire éventuelle à des conditions sévères, la riposte devant être mesurée et provisoire. Tous les juristes savent que les guerres entreprises depuis 1990 sont parfaitement illégitimes et qu’en principe ceux qui en prirent la responsabilité sont des criminels de guerre. Les Nations Unies sont déjà traitées par les Etats-Unis, mais avec la complicité des autres, comme le fut naguère la SDN par les Etats fascistes. L’abolition du droit des peuples, déjà consommée, substitue au principe de leur égalité celui de la distinction entre un « Herrenvolk » (le peuple des Etats-Unis, accessoirement celui d’Israël) qui a le droit de conquérir « l’espace vital » qu’il juge nécessaire et les autres, dont l’existence même n’est tolérable que si elle ne constitue pas une « menace » pour le déploiement des projets de ceux appelés à être les « maîtres du monde ».
Enfin quant à Jean Ziegler, il a évoqué ostentatoirement ce qu’il a dénoncé à ses risques et périls, car il a dû s’exiler de sa Suisse natale pour défendre les pays du Tiers-Monde, « Les nouveaux maîtres du monde » autoproclamés. Dans la quatrième de couverture du livre de Jean Ziegler « Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent », l’auteur montre comment au cœur du marché global, banquiers, hauts responsables de sociétés transnationales, opérateurs du commerce mondial accumulent l’argent, détruisent l’Etat, dévastent la nature et les êtres humains. Dans ce livre, J. Ziegler révèle leur visage, analyse leur discours, dénonce leurs méthodes et les mercenaires qui les servent au sein de l’OMC, de la Banque mondiale et du FMI : il démontre l’idéologie qui les inspire, jetant une lumière crue sur le rôle joué par les oligarchies financières.
L’on en est même, croit-il, à la mort de l’Etat. En effet Pour J. Ziegler, « La privatisation du monde affaiblit la capacité normative des Etats. Elle met sous-tutelle les parlements et les gouvernements. Elle vide de leur sens la plupart des élections et presque toutes les votations populaires. Elle prive de leur pouvoir régulateur les institutions publiques. Elle tue la loi. De la République, telle que nous l’avons héritée de la Révolution française, il ne reste désormais plus qu’un spectre ». A telle enseigne que selon J. Ziegler, le philosophe allemand Jürgen Habermas pose bien le diagnostic quand il indique que « Les tendances évolutives qui, sous le nom de « mondialisation », attirent aujourd’hui notre attention viennent modifier une constellation historique qui s’était distinguée par le fait que l’Etat, la société et l’économie étaient en quelque sorte coextensifs à l’intérieur des mêmes frontières nationales.
Par suite de la mondialisation des marchés, le système économique international, à l’intérieur duquel les Etats définissent les frontières entre commerce intérieur et commerce extérieur, est en train de se transformer en économie transnationale. Ce qui compte ici, c’est en premier lieu l’accélération des mouvements de capitaux partout dans le monde et l’évaluation sans appel des lieux de production nationaux par les marchés financiers organisés en réseau au niveau mondial. Ces faits expliquent pourquoi les acteurs étatiques ne sont plus aujourd’hui, dans le réseau mondial des échanges, les nœuds qui lui avaient précédemment imposé une structure de relations interétatiques ou internationales. Aujourd’hui, ce sont les Etats qui se trouvent enchâssés dans les marchés, plutôt que les économies nationales dans des frontières étatiques. ». Pour J. Ziegler, donc et avec raison pleinement, « Un nouveau pouvoir est en train de s’affirmer : le pouvoir d’intimidation qu’exercent les prédateurs à l’encontre des gouvernements, parlements, tribunaux et opinions publiques démocratiquement constitués ».
3ème Raison, enfin, pour laquelle il faut voter pour Marie-Josée Ifoku
C’est qu’il s’agit d’une femme. La femme est non seulement, selon nous, l’être le plus cher de l’humanité en tant que centre de la vie et de toute vie, mais également mère de cette humanité et de toute nation divine et humaine. Nous nous faisons à l’idée que si dans l’histoire de notre pays, il n’y a rien qui marche, c’est à cause du mépris contre cet être qui nous est cher mais à l’égard duquel nous avons une considération réservée, relative voire mesurée. Pourtant il n’y a pas meilleure trésorière que la femme. Confier à la femme les rênes du pays et du pouvoir, c’est en quelque sorte mettre fin aux antivaleurs telle la corruption, les détournements des deniers publics, les relents tribalistico-claniques, racistes, ethnocentristes.
Nous comptons déjà cinq présidents de la république depuis l’accession du Congo à la souveraineté internationale, dont nous disons que ça suffit. Parce qu’hormis le Maréchal Mobutu, on le sait après coup maintenant, qui a fait de la république du Zaïre un véritable Etat, une grande nation, un grand peuple au centre de l’Afrique toutes couleurs réunies, le temps est venu de ne plus faire confiance aux hommes congolais qui ont tous déçu dans la gestion des affaires humaines et sociétales. En effet, les hommes ont fait preuve de lâcheté, de gabegie, d’immaturité et de très mauvaise gouvernance au total.
La place de la femme dans notre vie est incontournable. On doit arrêter de la minimiser ou de la prendre juste comme un objet de nos plaisirs obsessionnels. Nous avons lu les propos suivants, que nous avons décidé de partager avec nos lecteurs de tous genres et en particulier masculin. En effet B. Gerstman, C. Pizzo, R. Seldes écrivirent dans « Ce que veulent les hommes » d’Anne Carrière ont montré comment « En général les hommes adorent les femmes qui aiment verbaliser leur plaisir sexuel. Nous ne connaissons pas un homme au monde qui ne soit pas excité lorsqu’il entend une femme lui dire qu’elle aime ce qu’il lui fait. « C’est bon de te sentir en moi … » « Plus fort, chéri, plus fort … ». Oui, même les filles bien élevées parlent « cru » au lit. C’est érotique et les hommes en raffolent. Les choses qui sont taboues dans d’autres circonstances sont acceptables au lit. Cela ne signifie pas que vous devez devenir une bête si ce n’est pas votre tempérament. Nous disons simplement que des badinages peuvent être amusants. Un homme peut considérer une femme trop timide au lit comme une partenaire sexuelle ennuyeuse. Alors n’hésitez pas à faire preuve d’audace ». Mais « A l’opposé, les hommes détestent les femmes qui se comportent comme si elles essayaient d’obtenir un oscar de l’érotisme. Inutile de se croire obligée de pousser les choses trop loin. La ligne de démarcation entre le libre jeu et une partition excessive n’est certes pas clairement délimitée, mais, même dans le feu de l’action, les hommes sont assez intuitifs pour deviner quand leur partenaire joue la comédie et quand elle s’abandonne à son plaisir. Oubliez définitivement les rôles de passionnée des films de série B et des pornos. La vie réelle réclame plus de subtilité. Brad eut ainsi une expérience de ce genre avec une femme qui se croyait obligée de hurler des obscénités, de gémir à pleins poumons ou de lui lacérer le dos pour lui montrer qu’elle jouissait. Il trouva d’abord ce petit jeu excitant puis s’en lassa, et se moqua secrètement de ces tentatives maladroites pour transformer leurs ébats en épisodes de film X. Ce qui commençait comme quelque chose d’excitant devenait débandant. Elle allait trop loin. Moralité : essayez simplement d’être vous-mêmes ».
Mettant à découvert les résultat des expériences des trois célibataires femmes endurcies qui ont eu à faire certainement aux hommes qui en voulaient, B. Gerstman, C. Pizzo, R. Seldes, dans « Ce que veulent les hommes » d’Anne Carrière énoncèrent à l’attention les dix principes suivants : Premier principe : « Les femmes ont plus de pouvoir sur les hommes qu’elles ne l’imaginent », Deuxième principe : « Les hommes apprécient les femmes qui prennent l’initiative », Troisième principe : « Les hommes n’aiment pas les complications », Quatrième principe : « Les hommes ont tendance à profiter des femmes qui les laissent faire », Cinquième principe : « En matière de sexe les hommes croient à la règle de « deux poids, deux mesures », Sixième principe : « Tenter d’attiser sa jalousie se retournera contre vous », Septième principe : « Les hommes sont naturellement enclins à coucher avec de nombreuses femmes », Huitième principe : « Les hommes ont du mal à interpréter le discours des femmes », Neuvième principe : « Les hommes préfèrent vivre l’intimité plutôt que d’en parler », Et enfin, Dixième principe : « Le chemin vers le cœur d’un homme par son ego ».
Quand on a compris cela, B. Gerstman, C. Pizzo, R. Seldes ont raison de leur constat selon lequel comment en toute honnêteté, quand on sait ce que veut un homme, il est plus facile d’en obtenir ce que vous voulez. Un homme a besoin d’avoir l’impression de décider par lui-même et au moment qu’il a choisi. Voilà pourquoi il est quasiment impossible de le contraindre à faire quelque chose que vous avez décidez – même s’il en a envie.
Pour conclure sans conclure
Or malgré ce pouvoir discrétionnaire de l’homme sur l’homme, la fin de l’histoire est que la femme est au-dessus aussi bien de tout et du tout que de l’homme. Pourquoi ? Par à la question « Il y a-t-il un défaut dans la femme ? », les mêmes auteurs susmentionnés ci-dessus, il y a un moment, à savoir B. Gerstman, C. Pizzo, R. Seldes dans « Ce que veulent les hommes » d’Anne Carrière, ont répondu par cette référence biblico-divine indiquant que « Quand Dieu créa la femme, il en était déjà à son sixième jour de travail. Un ange apparut et lui demanda : Pourquoi y mets-tu autant de temps ? Et le Seigneur répondit : Tu as vu mon projet pour Elle ? Elle doit être complètement lavable, sans être en plastique, avoir plus de 200 parties amovibles remplaçables, pouvoir fonctionner avec un régime quelconque, avoir un giron qui puisse accueillir quatre enfants en même temps, avoir un baiser qui puisse soigner aussi bien un genou écorché qu’un cœur brisé. Et elle fera le tout avec seulement deux mains. L’ange s’émerveilla des qualités : Seulement deux mains ? Impossible ! Et c’est seulement le modèle de base ?C’est trop de travail pour un jour…Attends demain pour la terminer. Le Seigneur protesta : Je ne le ferai pas. Je suis si près de terminer cette création que j’y mets tout mon cœur. Elle se soigne toute seule quand elle est malade et elle peut travailler 18 heures par jour. L’ange se rapprocha davantage et toucha la femme. Cependant tu l’as faite si délicate, Seigneur !Elle est délicate, répondit Dieu, mais je l’ai faite robuste aussi. Tu n’as pas d’idée de ce qu’elle est capable de supporter ou d’obtenir. L’ange demanda :Est-ce qu’elle sera capable de penser? Dieu répondit :Non seulement elle sera capable de penser mais aussi de discuter et d’exécuter. L’ange remarqua alors quelque chose et en allongeant la main il toucha la joue de la femme : Seigneur, il semble que ce modèle ait une fuite. Je t’avais dit que je cherchais à mettre en elle beaucoup de choses. Il n’y a aucune fuite…… C’est une larme, » corrigea le Seigneur. A quoi servent les larmes ? demanda l’ange. Et Dieu dit : Les larmes sont sa manière d’exprimer sa joie, sa peine, sa désillusion, son amour, sa solitude, sa souffrance et son orgueil. » Ceci impressionna beaucoup l’ange : Tu es un génie, Seigneur. Tu as pensé à tout. La femme est vraiment merveilleuse ! Hé oui ! Les femmes ont des énergies qui étonnent les hommes. Elles affrontent les difficultés, règlent les problèmes graves, cependant elles ont bonheur, amour et joie. Elles sourient quand elles voudraient crier, elles chantent quand elles voudraient pleurer, elles pleurent quand elles sont heureuses, et elles rient quand elles sont nerveuses. Elles luttent pour ce en quoi elles croient. Elles se rebellent contre l’injustice. Elles n’acceptent pas un ‘non’ pour réponse quand elles croient qu’il y a une meilleure solution. Elles se privent pour maintenir la famille debout. Elles vont chez le médecin avec une amie craintive. Elles aiment inconditionnellement. Elles pleurent quand leurs enfants ont du succès, et elles se réjouissent pour les chances de leurs amis. Elles sont heureuses quand elles entendent parler d’une naissance ou d’un mariage. Leur cœur se brise quand une amie meurt. Elles souffrent pour la perte d’une personne chère. Sans doute elles sont fortes, quand elles pensent ne plus avoir d’énergie. Elles savent qu’un jour ou l’autre elles seront heureuses, car ternies ou non une femme est toujours vie et bonheur. »
Comme nous venons de le lire, le pouvoir de la femme sur tout et en particulier sur l’homme est divin ; il vient de Dieu le créateur du ciel et de la terre. Indiscutablement, donc, j’en appelle aux hommes et femmes de la République Démocratique du Congo à voter pour une femme à la présidentielle du 20Dé cembre du 2023 en vue des raisons capitales et cohérentes tant du point de l’histoire profane que de l’histoire sacrée de l’humanité.
Ainsi, fait à Kinshasa, le 12 Décembre 2023
Antoine-Dover OSONGO-LUKADI
Habilité à Diriger des Recherches de Philosophie (Postdocteur, Université de Poitiers-France)
Docteur en Philosophie et Lettres (Université Catholique de Louvain-Belgique)
Professeurs d’Universités
Membre de l’Association de Philosophes Américains (APA)