Presse sportive en deuil : Mukaku Lalabi Muke s’en est allé dans l’au-delà emportant sa plume

C’est avec peine et émotion que nous avons appris ce jeudi 23 novembre 2023, le décès de notre estimé confrère de la presse écrite Mukaku Lalabi Muke.

Mukaku Lalabi, est un aîné dans la profession et journaliste sportif parmi lesquels nous avions suivi le modèle. Nous nous sommes beaucoup inspirés de leur savoir-faire, savoir-être et savoir vivre en société.  Très jeunes, les journalistes sportifs du journal Elima et Salongo nous ont fascinés par leurs écrits. Nous découpions certains de leurs écrits, photos et reportages que nous collions au mur pour nous souvenir de certains événements sportifs que nous tenions à graver dans nos mémoires. Mukaku Lalabi faisait partie de ces journalistes pétris de savoir et de talents.

Dieu nous a fait grâce qu’à nos débuts, Mukaku Lalabi, feu Raph Mukendi, Jerry Gérard Angengwa et tant d’autres ainés, sont les premiers que nous avions côtoyés dans ce métier. Notre introduction dans le milieu était facilitée par leur manière d’être et leur esprit d’encadrement des jeunes. Les vieux nous ont accueillis à bras ouvert et très vite nous avions appris les rudiments du métier sous leur encadrement. Et nous n’oublierons jamais que Dieu nous a fait grâce de travailler dans un même organe avec certains parmi eux.

Du vieux Mukaku Lalabi, nous garderons de nombreux souvenirs vivaces. Outre le fait que le vieux n’était pas conflictuel, c’était un vieux calme et surtout amusant. Nous nous souviendrons toujours de notre élection en qualité de conseiller dans le comité de l’Association des Journalistes Sportifs ‘’AJSC/section Kinshasa. Nous étions le plus jeune, mais l’auditoire était composé des vieux. Ces derniers nous avaient élus au détriment d’un autre vieux en tenant compte de notre dynamisme et esprit d’innovation. Le vieux Mukaku Lalabi nous l’avait dit après ces élections. Trois décennies durant de notre collaboration avec le vieux que nous pleurons aujourd’hui, tout s’est bien passé car le vieux était vraiment un homme jovial et sympathique. Le genre des vieux qu’on aimerait toujours avoir à ses côtés pour s’inspirer, et surtout bénéficier de son savoir-faire, la bonne humeur qu’il ne cessait de dégager à longueur des journées.

Que dire de plus ?

La presse sportive congolaise vient de perdre là un élément de grande valeur. Un souhait que nous émettons pour la famille éplorée est que l’âme de l’illustre disparu Mukaku Lalabi repose en paix ! Va cher ainé et confrère et que la terre de nos ancêtres te soit douce et légère.

Antoine Bolia