Projet-145 Territoires: La 4ème composante sur le Géo référencement bientôt lancé

La 4ème composante de développement local des 145 territoires, celle portant sur le Géo référencement devient une nécessité et une urgence. C’est le vice-Premier Ministre en charge du Plan, Guillain Nyembo, qui l’a souligné mardi à Kinshasa lors de la 3ème réunion du Comité Opérationnel National (CONA).

 

Guilain Nyembo qui présidait ces assises, a insisté sur l’urgence qu’il revêt de procéder au lancement de ce programme qui porte sur la 4ème composante du Programme de développement local des 145 Territoires, celle portant sur le « géo référencement ».

 

Selon le vice-Premier Ministre en charge du Plan, « cet outil numérique se veut d’un apport capital dans la réalisation des objectifs du PDL 145-T, car il permettra un suivi-évaluation efficace ainsi qu’un contrôle efficient aussi bien dans la mise en œuvre dudit programme que des projets d’investissements futurs liés à la République. La fluidité des données que fournira cet outil », a-t-il dit, « permettra à toutes les structures du cadre institutionnel du programme et à tous les ministères sectoriels de suivre, pratiquement en temps réel, l’évolution de l’exécution du PDL 145-T », a ajouté le Vice-Premier Ministre.

 

La 3ème réunion du Comité opérationnel national (CONA) du PDL-145 T a consisté mardi 13 août, à réfléchir sur la manière de bien mener le PDL 145 territoires en consacrant les énergies à la concrétisation de tous les volets alignés dans les différentes composantes prévues dans la première édition.

 

En effet, pour Guilain Nyembo, le Programme de développement local des 145 Territoires, (PDL 145-T), « est un programme qui, outre le fait de s’arrimer sur le Plan National Stratégique de Développement(PNSD), se place en droite ligne des sept (7) piliers consacrés par le programme gouvernemental chargé de matérialiser, pour les cinq prochaines années, la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».

 

Il a indiqué, à cette même occasion, que l’ordre du jour retenu pour la 3ème session du Comité opérationnel national permettra de mener des réflexions visant notamment à accélérer la mise en œuvre du premier volet relatif à la construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs, afin d’éviter les coûts supplémentaires pouvant découler des retards de financement. Il sera également question de voir dans quelle mesure le lancement du volet route du PDL 145-T pourrait être lancé.

 

Changement de paradigme

 

« Ce volet réduira le coût logistique exorbitant du PDL-145 T induit par le différentiel de transport des matériaux et équipements. Ces routes seront également très utiles au projet de diversification de l’économie. D’où la nécessité de proposer une feuille de route à suivre pour le lancement des autres composantes et volets du programme avec promptitude », a-t-on indiqué.

 

Notons que le PDL 145 T a pour vocation finale le changement du paradigme transcendant pour l’heure les milieux ruraux sur l’ensemble de 145 territoires, et par conséquent, celui de l’économie nationale, précise-t-on.

 

Il est un donc un Programme de Développement des 145 Territoires (PDL-145T), issu de l’initiative politique de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et vise à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement dans les 145 territoires du pays. Le programme se concentre sur quatre composantes principales : l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales, la promotion du développement des économies locales, le renforcement des capacités de gestion du développement local et la mise en place d’un système de suivi géo-référencé pour évaluer en temps réel les progrès du Programme PDL-145T.

 

Evalué à 1.665 milliard de dollars américains, le PDL-145T est principalement assuré par le Gouvernement congolais, avec une contribution partielle des allocations des Droits de Tirage Spéciaux. Sa mise en œuvre est supervisée par trois Agences d’Exécution : le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau Central de Coordination (BCeCo) et la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF), rappelle-t-on.

 

Bien que des progrès aient été réalisés dans la mobilisation des fonds et la planification des infrastructures, certains défis persistent, notamment le financement incomplet du programme, l’accessibilité difficile à certains sites, les délais dans les procédures de passation des marchés publics et des poches d’insécurité dans certains territoires.

 

Willy KILAPI