RDC: Christophe Mboso, un produit impropre à la consommation pour l’assemblée nationale 

Président du bureau de l’Assemblée nationale de la législature 2018-2023 et Président du bureau d’âge de l’actuelle législature, Christophe Mboso Nkodia, du haut de ses 84 ans d’âge, refuse de céder le bâton de commandement de cette institution législative.

En dépit de ses ardeurs, cet homme à l’âge de la retraite ne fait plus le poids politiquement si ce n’est son appétit insatiable du pouvoir.

Son passage à la tête de la prestigieuse assemblée nationale a été marqué par la théâtralisation des plénières et des conflits mesquins avec les élus du peuple mais aussi le détournement des salaires des assistants parlementaires.

Que représente son AACRD?

Au sortir des scrutins du 20 décembre, Christophe Mboso et son AACRD représentent la 17ème force politique avec 10 députés nationaux. Malgré son poids plume, le vieux “Biden” a les yeux plus gros que son ventre.

Au regard des statiques publiées après la publication des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle, il est clair que l’autorité morale de AACRD ne peut rivaliser avec les grandes forces politiques de l’union Sacrée. L’UDPS, première force à l’hémicycle pesant avec sa mosaïque 149 députés nationaux, a fait le choix de viser le poste du 1er Vice-président. Ce qui laisse la voie libre à l’alliance AAUNC & VK2018 de Vital Kamerhe, deuxième force, de concourir au perchoir de l’assemblée nationale.

 

l’alliance de Vital Kamerhe, deuxième force, compte 33 élus nationaux, devançant le tandem AFDC-A & AEDC-A de Modeste Bahati qui en compte 30. Et derrière, il y a le regroupement A24, A25 et AN de Fifi Masuka avec 27 députés nationaux, le regroupement AB du duo Dany Banza-Sama Lukonde avec 26 députés nationaux… AACRD de Mboso vient à la 15ème position avec sa dizaine de députés.

Mboso, nostalgique de l’après Mabunda ?

Espérant se donner une chance, Christophe Mboso a décidé de discréditer Vital Kamerhe qui représente à ce jour la force politique à qui reviendrait de droit (en réalité) la présidence de la Chambre basse du parlement. De plus, celui qu’on appelle “le pacificateur”, a déjà fait ses preuves et marqué les esprits par sa hauteur dans la gestion des débats au sein de l’hémicycle du parlement.

Même sur ce terrain-là, estime-t-on, Mboso ne fait pas le poids. Mais cela ne semble pas le décourager. D’aucuns affirment sans peur d’être contredits que le vieux Christophe Mboso serait simplement nostalgique. Il s’accrocherait au souvenir de sa bonne fortune qui l’a catapulté, il y a quelques années, à la tête de l’Assemblée nationale à la faveur de la déchéance de Jeannine Mabunda et du renversement de la Majorité FCC de l’époque.

 

Que faut-il faire pour guérir le “retraité” Christophe Mboso de sa gloutonorie politique ?

 

Loup solitaire