RDC : Journée mondiale de la liberté de la presse : JED dénonce la persistance des pressions sur les journalistes
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse ce 3 mai 2024, l’organisation Journaliste en Danger (JED) lance un cri d’alarme face à la situation alarmante des médias en République Démocratique du Congo.
Malgré les promesses du président Félix Tshisekedi, les journalistes congolais continuent d’être victimes de pressions multiples, de censure, d’arrestations arbitraires et de menaces. Ce climat hostile met en péril la liberté d’expression et fragilise la démocratie.
JED dénonce l’inapplication flagrante de la nouvelle loi sur la presse, l’Ordonnance-Loi n° 23/009 du 13 mars 2023, qui reste lettre morte notamment en ce qui concerne les infractions de presse, le soutien public aux médias, l’indépendance des médias publics et le renforcement des mécanismes de régulation et d’autorégulation.
L’organisation s’inquiète de la multiplication des actes et des discours visant à museler les journalistes et à restreindre l’espace médiatique indépendant. Cette offensive liberticide, orchestrée par des acteurs politiques et des autorités congolaises, témoigne d’une volonté délibérée de réduire au silence les voix critiques.
Face à cette situation d’urgence, JED exige des autorités congolaises :
L’application effective et immédiate de la nouvelle loi sur la presse; la cessation immédiate des pressions, menaces et intimidations contre les journalistes; l’accès à l’information et la libération sans condition des journalistes détenus arbitrairement.
JED rappelle que la liberté de la presse est un pilier essentiel de la démocratie et du développement.
Orchidée