Rdc : Une guerre de trente ans
Nous publions un article de Paul Martial faisant le bilan de 30 ans de conflit en RDC avec un focus particulier sur l’Est du pays et les relations avec les pays voisins en particulier le Rwanda. Pour des raisons d’espace, l’auteur n’a pas pu mettre l’accent sur les violences faites aux femmes alors que le CADTM est particulièrement solidaire de toutes celles qui sont victimes de l’action des différents groupes armés.
Un gouvernement répressif
Le dernier rapport de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) fait état d’une très forte augmentation des violences sexuelles au Kivu, région orientale de la RDC [1]. Plus de 25 000 femmes ont été soignées, sans compter celles qui préfèrent se taire. Un chiffre qui en dit long sur le calvaire que subit la population. Des violences dont sont coupables autant les différentes milices qui pullulent que les acteurs étatiques de la région. Quant aux puissances occidentales, si la France est à l’origine de cette guerre continue, les autres restent dans un attentisme confinant à une complicité garante d’un approvisionnement en minerais indispensables aux industries de haute technologie.
En 1994, c’est un dictateur sur le déclin qui cède aux pressions des représentants de la France pour faire de la région du Kivu la base arrière de l’opération militaire Turquoise au Rwanda, présentée comme une action humanitaire.
Du génocide rwandais à la guerre du Congo
Mobutu, alors au pouvoir depuis près de trente ans au Zaïre, qui deviendra plus tard la République démocratique du Congo (RDC), ne savait certainement pas que son accord allait ouvrir non seulement la fin de son règne mais le début de trois décennies de conflits. Une guerre hélas qui se prolonge toujours devenant une des plus longues et des plus meurtrières de l’histoire moderne de l’Afrique.
Bien que soutenu par la France, le pouvoir génocidaire rwandais n’est pas parvenu à contenir l’offensive du Front patriotique rwandais (FPR) dirigé par Paul Kagame et composé en grande majorité d’exilés tutsis mais aussi d’opposants hutus. Le FPR, en conquérant le pouvoir, a mis fin à l’extermination des Tutsis, provoquant la déroute du régime rwandais. Ce dernier a entrainé la population dans sa fuite, notamment vers le Zaïre, encadrée par l’opération française Turquoise.
Cette opération militaire a permis l’exfiltration des principaux dirigeants et de nombreux acteurs du génocide. À partir des camps de réfugiés, ils ont ensuite tenté de reconquérir le pouvoir par la force avec les armes conservées lors de leur exil mais aussi par des livraisons qui ont eu lieu en RDC sans que les autorités françaises ne s’y opposent.
Alors que le Rwanda était dévasté, les nouvelles autorités ont considéré les camps de réfugiés comme des menaces graves pour la sécurité du pays. C’est à partir de ces camps que les génocidaires ont recruté des combattants pour lancer leurs attaques contre le pays dans l’objectif captieux de reconquérir le pouvoir. Ils se sont installés durablement dans la région orientale du Congo et ont créé une milice, le Front démocratique de libération du Rwanda (FDLR).
Paul Kagame a mené des opérations armées contre les camps sans faire de distinction entre civils et génocidaires, et, avec l’aide de l’Ouganda, il a provoqué la chute du régime de Mobutu considéré comme bien trop conciliant avec les membres de l’ancien régime rwandais.
L’interventionnisme rwandais et ougandais
Le Rwanda et l’Ouganda ont participé à la création d’une guérilla l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) conduite par Laurent Désiré Kabila qui au bout de quelques mois s’est emparé du pouvoir. Ce fait militaire est considéré comme la première guerre du Congo.
Une fois nommé président, Laurent Désiré Kabila a souhaité le départ de ses anciens alliés rwandais et ougandais qui espéraient influencer le gouvernement à leur profit. Leur objectif étant de transformer le Congo en une sorte de dominion permettant à la fois la sécurisation de leur frontière respective et l’exploitation des richesses du pays. Cette volonté de domination de la RDC a été la principale raison de la seconde guerre du Congo, dans laquelle seront impliqués d’autres pays et qui a vu la multiplication de milices.
Un accord de paix a été conclu, débouchant sur des élections remportées par Joseph Kabila, le fils de Laurent Désiré. Cependant, les problèmes de fond perdurent et alimentent les conflits successifs que connait le pays.
La politique rwandaise
L’apparition des FDLR a été un élément supplémentaire de crise. Cette milice s’en est pris aux populations et plus particulièrement à la communauté tutsi. Une communauté composée des Banyamulenge, une population présente au Congo depuis le 19e siècle, ainsi que des Tutsis venant du Rwanda, issus d’une immigration plus récente initiée par les colons belges. Cette communauté est régulièrement victime d’un ostracisme alimenté par des politiciens l’accusant de soutenir le Rwanda et remettant en cause la « congolité » de ses membres. Dans ce contexte s’est créé le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), une milice qui entendait protéger les Tutsis de RDC et qui sera soutenue par le Rwanda.
En parallèle de cette politique, l’exploitation des richesses congolaises a pris au fil du temps de plus en plus d’importance pour le Rwanda. Dès 1999 les troupes rwandaises et ougandaises alliées qui soutenaient l’AFDL se sont affrontées pour le contrôle des mines d’or dans la région de Kisangani, débouchant sur l’accord de Mweya. C’est cette compétition entre l’Ouganda et le Rwanda pour l’exploitation des richesses qui au fur et à mesure déterminera la politique rwandaise en RDC.
Le CNDP et le gouvernement congolais ont signé un accord de paix le 23 mars 2009. Celui-ci a donné son nom, M23, à la prochaine milice qui se crée, trois ans plus tard, pour contester l’application de l’accord. Le M23 a pris de l’ampleur et est arrivé à s’emparer de la grande capitale régionale Goma. Inquiets par la déstabilisation potentielle du pays, les occidentaux ont alors fait pression sur les autorités rwandaises en suspendant une aide de 200 millions de dollars pour qu’elles cessent leur soutien au M23. En parallèle s’est créé un bataillon offensif de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), composé de 3 000 soldats provenant d’Afrique du Sud, du Malawi et de la Tanzanie qui réussiront à vaincre cette milice en 2013.
La contre-offensive de Kagame
Alors que le M23 après sa défaite ne faisait plus parler de lui, il est réapparu en novembre 2021. Au départ, aucun élément particulier n’est à signaler. Les FDLR depuis longtemps ne représentent plus une menace pour le Rwanda, on n’enregistre pas non plus d’attaques contre la communauté banyamulenge. Le seul fait marquant est, six mois plus tôt, la signature d’un accord de construction d’infrastructure routière avec l’Ouganda sur deux axes Kasindi-Beni-Butembo et Bunagana-Goma, cette dernière route passant à quelques kilomètres de la frontière rwandaise. Cet investissement marque la volonté des autorités congolaises de développer un partenariat économique avec l’Ouganda, qui conduirait à marginaliser le Rwanda. Le M23 devient donc un élément de pression sur Kinshasa. Il mène des opérations militaires de conquête de territoires, soutenues massivement par Kigali (capitale du Rwanda) qui lui fournit des hommes et des armements lourds et sophistiqués. Il occupe une grande partie des territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. Le M23 tente aussi de jouer une partition politique remettant en cause le pourvoir de Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo depuis 2019, avec l’intégration en tant qu’aile politique de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et artisan de l’élection truquée de Tshisekedi en 2019. Cette Alliance Fleuve Congo tente de fédérer l’ensemble des oppositions au gouvernement et de se présenter comme une alternative politique.
D’une certaine manière, Kagame a deux fers au feu, s’il doit faire des concessions au niveau militaire, il pourra toujours garder une influence sur la vie politique intérieure du pays. Même si c’est de manière feutrée, Kagame évoque aussi la remise en cause de la frontière coloniale en se référant aux conquêtes du roi rwandais Rwabugiri au 19e siècle qui aurait conquis les actuels territoires de Rutshuru, de Masisi et de Walikale. Une interprétation réfutée par la plupart des historiens qui ne font état que de quelques prises de chefferies accolées au Rwanda comme celles de Jomba et de Bwisha.
Encadré : Communiqué de Médecins sans frontières
Dans un rapport publié ce lundi, Médecins Sans Frontières (MSF) annonce avoir soigné, aux côtés du ministère de la Santé, un nombre sans précédent de victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC) en 2023 et au cours des premiers mois de 2024. MSF appelle l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux à agir de toute urgence pour mieux prévenir ces violences et prendre en charge les victimes.
En 2023, les équipes de MSF ont soutenu la prise en charge de 25 166 victimes de violences sexuelles à travers le pays, soit plus de 2 victimes par heure.
S’appuyant sur les données de 17 projets mis en place par MSF en partenariat avec le ministère de la Santé dans cinq provinces du pays – Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Maniema et Kasaï-Central – ce chiffre est de très loin le plus élevé enregistré par MSF en RDC. Au cours des trois années précédentes, les équipes de MSF ont en moyenne pris en charge 10 000 victimes par an dans le pays. L’année 2023 marque donc une hausse massive des admissions.
Cette tendance s’est encore accélérée au cours des premiers mois de 2024 : dans la seule province du Nord-Kivu, 17 363 victimes ont été soignées avec l’appui de MSF entre janvier et mai – soit 69% du nombre total de victimes prises en charge en 2023 dans les cinq provinces précitées.
Les femmes déplacées, premières victimes
Analysées et vérifiées durant plusieurs mois, les données de prise en charge de 2023 présentées dans le rapport « Nous appelons à l’aide » révèlent que 91% des victimes soignées avec l’appui de MSF en RDC l’ont été dans la province du Nord-Kivu, où les affrontements entre le groupe M23, l’armée congolaise et leurs alliés respectifs font rage depuis fin 2021, poussant à la fuite des centaines de milliers de civils.
C’est précisément dans les sites de déplacés autour de Goma, qui n’ont cessé de grossir au cours de l’année 2023, que l’écrasante majorité des victimes (17 829) ont été prises en charge.
« D’après les témoignages de nos patientes, les deux tiers d’entre-elles ont été agressées sous la menace d’une arme », explique Christopher Mambula, responsable des programmes de MSF pour la RDC. « Ces agressions ont eu lieu dans les sites mêmes, mais également à proximité de ceux-ci, lorsque les femmes et les filles – qui représentent 98% des victimes soignées par MSF en RDC en 2023 – sortent pour aller ramasser du bois, chercher de l’eau ou se rendent dans des champs. »
Si la présence massive d’hommes armés dans et à proximité des sites de déplacés explique cette explosion des violences sexuelles, l’insuffisance de la réponse humanitaire et les conditions de vie inhumaines dans ces sites les alimentent. Le manque de nourriture, d’eau et d’activités génératrices de revenus aggrave la vulnérabilité des femmes et des filles (une victime sur dix soignée par MSF en 2023 était mineure), contraintes de se déplacer dans les collines et les champs autour des sites où se trouvent de nombreux hommes armés. D’autres sont victimes d’exploitation sexuelle pour subvenir aux besoins de leur famille. Dans les sites, le manque d’installations sanitaires et d’hébergements sûrs pour les femmes et les filles les expose aux agressions.
« Sur le papier, les programmes de prévention et de réponse aux besoins des victimes de violences sexuelles semblent nombreux. Mais sur les sites de déplacés, nos équipes luttent chaque jour pour pouvoir référer les victimes qui ont besoin d’aide, poursuit Christopher Mambula. Les quelques programmes qui existent sont toujours trop courts dans le temps et largement sous-dimensionnés : pour protéger les femmes et répondre aux besoins urgents des victimes, la mobilisation de tous est nécessaire. »
A partir des besoins exprimés par les victimes, le rapport de MSF liste une vingtaine de mesures à mettre en place de toute urgence, adressées aux parties au conflit, aux autorités congolaises nationales, provinciales et locales ainsi qu’aux bailleurs de fonds internationaux et au secteur humanitaire dans son ensemble.
MSF plaide pour que les conditions de vie dans les sites de déplacés soient enfin améliorées, en renforçant notamment l’accès aux besoins essentiels – nourriture, eau, activités génératrices de revenus – ainsi qu’à des installations sanitaires et hébergements éclairés et sûrs. Ces investissements doivent en outre s’accompagner de davantage de travail de sensibilisation sur les violences sexuelles. Les financements humanitaires doivent être suffisamment flexibles pour répondre aux besoins émergents et urgents.
MSF appelle également à investir dans une meilleure prise en charge médicale, sociale, juridique et psychologique des victimes de violences sexuelles. Cela passe notamment par des financements assurés sur le long terme, permettant un renforcement de la formation médicale, l’approvisionnement des structures de soins en kits post-viol, l’accompagnement juridique, la mise sur pied d’hébergements pour les survivantes ainsi que d’activités d’information et de sensibilisation visant à prévenir la stigmatisation ou la marginalisation des victimes, qui les empêchent parfois d’aller chercher de l’aide. Au vu du grand nombre de demandes d’interruptions de grossesse des victimes, MSF appelle aussi à finaliser l’adaptation du cadre législatif national afin de garantir l’accès à des soins complets d’avortement médicalisé.
Les violences sexuelles sont une urgence médicale et humanitaire de premier ordre en RDC. D’après le dernier bulletin d’information du Gender-Based Violence Area of Responsibility (GBV AoR) RDC [2], qui compile les données des différentes organisations humanitaires offrant des services de prises en charge des violences de genre dans 12 provinces de la RDC, 55 500 survivants de violence sexuelle ont reçu une prise en charge médicale au cours du deuxième trimestre 2024.
L’impuissance du gouvernement congolais
Félix Tshisekedi caressait l’espoir de réitérer ce qui s’était passé avec le CNDP, une pression financière des occidentaux à l’encontre du Rwanda et une offensive militaire d’ampleur de la MONUSCO. Cette option n’est plus possible. Le Rwanda est devenu un point d’appui des politiques africaines des USA et de l’Europe, de par sa participation efficace aux missions de paix onusiennes, son rôle de sécurisation de l’installation des majors pétrolières comme TotalEnergies au Mozambique et son acceptation des migrants refoulés de Grande-Bretagne – même si ce projet a été abandonné par le nouveau gouvernement britannique. Acculés par les preuves des experts de l’ONU, les occidentaux se sont contentés d’assortir leur condamnation du Rwanda de quelques sanctions pour des officiers rwandais directement impliqués dans l’intervention en RDC. Pourtant, les pays occidentaux ont les moyens de faire cesser cette politique d’agression du Rwanda. En 2021, le pays a bénéficié de 1,25 milliard de dollars d’aide, l’équivalent des deux tiers de son budget.
Les autorités congolaises ont alors fait appel à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC en anglais). La Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF en anglais) débarque dans le pays en novembre 2022. Elle est composée essentiellement de troupes du Kenya, qui espère un retour économique de son investissement militaire. Cependant le Kenya n’était pas prêt à une confrontation militaire avec le Rwanda et a essayé de déployer des efforts diplomatiques. En vain. Elle a été renvoyée au bout d’un an en raison de son inaction et les autorités se sont tournées vers les pays de l’Afrique australe. Ainsi, mi-décembre 2023 a été mise en place une mission militaire composée de soldats de Tanzanie, du Malawi et d’Afrique du Sud. La South African National Defence Force étant la force principale avec un déploiement de 2 900 soldats, sans que les résultats sur le terrain soient très probants.
Au niveau national, Tshisekedi a décrété l’état d’urgence dans les zones des Kivu. Cela a impliqué le plein pouvoir des militaires, pas forcément aptes à gérer des régions, et surtout cela a débouché sur une totale impunité de leur politique arbitraire, voire violente, contre les populations. Cette mesure a permis aussi aux officiers de s’enrichir en mettant la main sur les services de douanes, d’impôts, et d’achat des services municipaux et régionaux. Un rapport de synthèse des auditions sur l’évaluation de l’état de siège établi en 2021 indique que sur la somme de 37 millions de dollars débloquée pour ces régions, 53 % ont fini dans les poches des officiers supérieurs à Kinshasa.
Les autorités congolaises sont parfaitement conscientes de l’état déplorable des Forces armées de la RDC (FARDC). Elles sont une sorte de mille-feuille composé de milices armées qui, au gré des accords de paix, ont été intégrées dans l’institution, leurs chefs ayant des statuts d’officier. La plupart n’ont eu aucune formation militaire et conservent leur fonctionnement de milices avec des lignes de commandement parallèles. À cela s’ajoute la corruption. Une partie des soldes est détournée par les officiers, tout comme l’argent pour le matériel et l’énergie. Les soldats n’hésitent pas à vendre leurs munitions et parfois leurs armes aux milices locales. Le reste des soldes est tellement dérisoire que peu de soldats sont motivés pour combattre. De plus l’essentiel des émoluments des officiers viennent des primes d’opérations, souvent données de manière discrétionnaire. Ce système favorise une relation clientéliste entre subordonnés et supérieurs hiérarchiques ainsi que la pérennisation des conflits. Le gouvernement de Tshisekedi, au lieu de tenter de régler ces problèmes endémiques, préfère organiser des procès contre les soldats qui fuient les combats avec, à la clef, des condamnations à la peine capitale, sans pour autant qu’il y ait des résultats concrets sur le terrain.
Autres mesures problématiques, l’appel aux civils dans le cadre du programme des « volontaires de défense de la patrie » et la coopération avec les différentes milices qui écument la région. Ces groupes ont trouvé une nouvelle virginité – en dépit de leurs nombreux crimes – en se baptisant Wazalendo (« les patriotes » en kiswahili). Le pouvoir leur fournit des armes et ferme les yeux sur les violations des droits humains. Si leur efficacité est variable selon les milices, elle est aussi réelle, du fait de leur connaissance du terrain et de la motivation à défendre leur terre, et cette politique renforce la fragmentation communautaire du pays. Les conséquences sont graves car les communautés sont souvent en compétition entre elles pour l’accès à la terre ou/et aux richesses minérales.
On note enfin depuis quelque temps la présence des sociétés de mercenaires, comme Agemira, enregistrée en Bulgarie et dirigée par un ancien gendarme français, ou la société roumaine Asociatia RALF.
Économie de guerre
La situation de la RDC dépend fortement de la politique extérieure des pays voisins. Ainsi, les rapports conflictuels entre le Rwanda et l’Ouganda ont des effets directs sur les conditions sécuritaires du pays. C’est ainsi que les experts de l’ONU, tout en montrant le soutien fort et actif du Rwanda au M23, ont souligné également l’aide de l’Ouganda à cette milice, conséquence directe du réchauffement