Réclamation pour non payement à la CENI : Les agents de Kinshasa arrêtés et puis relâchés 

Apres mobilisation et intervention de plusieurs organisations de droits de l’homme, telle qu’ACAJ, les agents temporaires de la CENI arrêtés mardi 27 mars 2023 devant le siège national de cet organe électoral, ont été relâché. Ces derniers y étaient pour réclamer le paiement de leur salaire de mois après avoir mené plusieurs démarches auprès du président de la CENI sans succès.

 

« Mon général, bonjour. Je plaide pour la libération de sep(7) agents temporaires de la CENI qui viennent d’être arrêté aujourd’hui au siège de cette dernière et acheminés au Camp Lufugula ou ils sont détenus. Ils y étaient pour réclamer le paiement de leur salaire de mois après avoir mené plusieurs démarches auprès du président de la CENI sans succès (….). Je vous remercie d’avance pour l’attention que vous voudrez bien vouloir réserver à ce plaidoyer », tel est le message de Me Georges Kapiamba, president de l’ACAJ adressé au patron de la police ville de Kinshasa.

 

Pour rappel, les opérations d’enrôlement et identification de la population dans la Ville Kinshasa faisant partie de l’aire 1 en vue des prochaines échéances électorales en République Démocratique du Congo en 2023 débuté depuis le 24 décembre 2022 s’étaient déjà terminées.

Chose curieuse, trois mois après, les agents commis à ces opérations dans la capitale accusent un retard dans le payement de leurs dû, ce qui déclenche un mouvement de protestation.

 

Pour réclamer leurs droits, ces derniers sont descendus le Lundi 27 mars 2023 dans la rue de Kinshasa. Surpris dans leurs actions de revendications, ils ont été arrêtés par les forces de l’ordre qui les ont conduits au cachot de camp Lufungula.

Depuis le lieu de détenteur, un des manifestants a pu via un message téléphonique, alerter l’opinion sur leur arrestation en ces terme : “En fait, nous sommes présentement en détention au cachot de camp Lufungula avec les collègues. Motif : réclamation de notre salaire auprès de la CENI. Une équipe des collègues est en pourparlers avec la haute hiérarchie pour notre libération. Malgré les comportements invoques de nos agents de l’ordre et torture subis par eux, nous sommes en forme”

 

Il va de soi que la Centrale électorale doit penser à régulariser les contrats avec ses agents qui se sacrifient en rendant des loyaux services à travers l’enrôlement de la population pour des prochaines échéance électorale qui pointent déjà à l’horizon.

 

Mamie Ngondo