Reconnaissance du Sahara marocain par Israël: Alger ne retient plus sa haine
Si l’on s’en tient aux lamentations du ministère algérien des Affaires étrangères qui s’est pourvu en un brûlot de communiqué, la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara par Israël ne serait qu’une « fuite en avant ». L’Algérie continue de scruter toute l’actualité marocaine et la commenter à chaque occasion qui se présente. Pourtant, dans les faits, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc.
Littéralement le document affirme que “l’Algérie a pris connaissance de l’annonce par les autorités marocaines de la reconnaissance par Israël de la souveraineté marocaine sur ses territoires du Sahara. Cet acte, qui émane d’une autorité d’occupation au registre noir en matière de violation de la législation et de la légalité internationales, constitue une autre étape dans la série de manœuvres et de la politique de fuite en avant » du Maroc qu’elle qualifie d’ »occupant » de ses propres terres récupérées légalement grâce aux Accords de Madrid il y plus de 40 ans.
Le régime militaire oublie que c’est lui qui occupe des territoires marocains depuis son indépendance et où il a justement fait loger le groupe séparatiste terroriste du polisario.
Pour le régime des séniles d’Alger cette décision s’inscrit comme « une provocation et un acte illégal qui viole le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ». Tiens ! parlons-en des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. A ce petit jeu-là, c’est bien Alger instigatrice par excellence de ce conflit et qui se dit ne pas en être concerné, et qui refuse de s’y soumettre en rejetant le processus des tables rondes entre autres, ce qui constitue une violation des résolutions du Conseil de sécurité, sans oublier que pour l’Algérie, l’Etat d’Israel n’existerait pas et ne serait pas un pays reconnu par l’ONU.
Il semble intéressant de relever que l’Algérie saute au plafond à chaque décision souveraine du Maroc ou d’un autre pays, ou actualité bilatérale au sujet du Sahara. C’est dire à quel point l’Algérie est empêtrée jusqu’au cou dans ce dossier et est la seule deuxième partie au conflit.
Cela dit, après le ministère algérien des Affaires étrangères, voilà qu’une autre voix soumise au diktat des deux séniles du coin, celle de l’ancien ambassadeur d’Algérie à Madrid, rappelé par “hugh j’ai dit“ qui s’élève et se rappelle au bon souvenir de la diplomatie algérienne. Abdelaziz Rahabi affirme que le projet de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur son Sahara était « programmé par les trois parties Etats-Unis, Maroc, Israël parce qu’il participe d’une doctrine belliqueuse et expansionniste traditionnelle de ces trois pays au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».
Pour sa part la milice séparatiste du polisario a qualifié la décision d’Israël de « nulle et non avenue ». Il a fustigé des « manœuvres subversives conjointes, sécuritaires et militaires, visant à déstabiliser la région nord-africaine et le Sahel ». Si au Sahel les mercenaires du polisario gambadent comme bon leur semble, en compagnie d’autres groupes terroristes ce n’est pas le cas de la région nord-africaine du moins à l’Ouest où elle se trouve complètement sécurisée.
De plus la reconnaissance par Israël de la « marocanité » du Sahara devrait encore plus confirmer cette réalité. En fait, le polisario qui se trouve être un groupe terroriste retenant en captivité des milliers de personnes, est celui qui déstabilise la région depuis 50 ans avec l’appui de l’Algérie.
Et si pour Alger et la capitale du terrorisme d’Afrique du nord Tindouf, la reconnaissance de la marocanité du Sahara est un «non-événement», pour nombre de capitales et principalement celles des pays arabes, ce n’est là qu’une rectification à sa juste réalité historique, d’une géographie coloniale imposée.
Les Etats-Unis et Israël ne s’y sont pas trompés. D’ailleurs le Département d’Etat américain a réaffirmé la position américaine en faveur de la marocanité du Sahara. Interpellé sur la reconnaissance le soutien d’Israël à l’intégrité territoriale du Maroc, le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Matthew Miller, a mis en évidence l’irrévocabilité de la position américaine: « Les États-Unis ont franchi ce pas en décembre 2020. Depuis ce temps, il n’y a pas eu de changement ». No comment !
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