Reçu par Mboso : Atundu confirme son adhésion à l’Union sacrée

Christophe Mboso Nkodia Pwanga, speaker de la Chambre basse du Parlement, a reçu en audience André-Alain Atundu, ancien porte-parole du Front commun pour le Congo (FCC), qui est allé confirmer son adhésion à l’Union sacrée.

Au sortir de cette entrevue, André-Alain Atundu s’est exprimé en ces termes : « Après ma déclaration d’adhésion à l’Union sacrée, il est tout à fait normal que je me présente auprès d’une autorité compétente. C’est pourquoi je suis venu voir le président de l’Assemblée nationale qui est l’autorité compétente de l’Union sacrée de la nation pour officialiser mon adhésion et pour recevoir de sa part des orientations nécessaires pour la suite des événements ».

Hier comme une figure de proue au sein du FCC, aujourd’hui à l’Union sacrée pourquoi faire ?

A cette question, Atundu Liyongo a fixé l’opinion : « M. Atundu a toujours été une figure de proue dans la politique congolaise, aussi bien durant le règne de M’zee, de Joseph Kabila et aujourd’hui sous le règne du président Félix Tshisekedi. Une figure de proue ne disparaît pas avec le changement de régime. Nous sommes des patriotes, nous sommes de référence et, avec l’âge, nous devenons des notables et les notables font toujours l’honneur d’une nation ».

Pour ce qui est des motivations, M. Atundu a déclaré qu’il a répondu à l’appel à la cohésion nationale lancé par le président de la République, étant donné les défis sécuritaires, de développement de 145 territoires, de gouvernance.

« En tant que patriote, je devais répondre positivement à cet appel », a-t-il ajouté.

Par rapport à la transhumance politique, M. Atundu est d’avis que son cas ne relève point d’une transhumance. Car, « une transhumance est un mouvement de balancier, lorsque le temps ne s’y prête plus, les bergers traversent de l’Espagne en Suisse et après ils reviennent. Moi, je n’ai pas traversé et je ne pourrais revenir. J’ai répondu à un appel du chef de l’État, père de la nation, et bien c’est le Congo d’abord. Nous devons travailler à fond, sans réserve pour sauver le Congo, pour que nous puissions retrouver notre dignité et permettre à la République de jouer le rôle de sa vocation naturelle qui est d’être la gâchette de l’Afrique sur tous les plans ».