Remontée contre Joshua Harris, Alger ferme son espace aérien à l’US Air Force

Le régime algérien met les pieds dans le plat. Pris de court par la visite de Joshua Harris et, ostensiblement, irrité par ses réponses favorables au Maroc sur la question du Sahara, le gouvernement algérien a pris la curieuse décision de fermer son espace aérien à un avion de l’US Air Force.

Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques espagnoles, dont La Razon, l’Algérie a empêché un avion militaire américain, un Boeing C-17 Globemaster III, d’utiliser son espace aérien, et ce d’après des données tirées des messages ACARS (Aircraft Communication Addressing and Reporting System, NDLR), envoyés entre les avions et les tours de contrôle.

Cette décision algérienne a été considérée comme un « comportement algérien étrange » par des sources proches du dossier, relève-t-on, notant que « depuis le 7 octobre, l’armée de l’air américaine utilise quotidiennement et sans escale l’espace aérien algérien à destination de Rota (Base américaine stratégique en Europe) en Espagne et au Moyen-Orient ».

Encore plus curieux, le code utilisé entre les tours de contrôle algériennes et l’avion de l’US Air Force était « Joshua Harris« , du nom du secrétaire d’Etat adjoint, arrivé récemment à Alger pour ordonner au régime algérien de rétablir des relations normales avec le Maroc, selon certaines indiscrétions.

Cette décision a été vue d’un bon œil par une partie de l’opinion publique algérienne, notamment sur les réseaux sociaux. Sur X par exemple, un compte « nationaliste » suivi par plus de 15.000 abonnés s’est réjoui de cette « première mesure algérienne suite à la visite de Joshua Harris à Alger ».

« L’Algérie n’est ni l’Arabie Saoudite, ni le Maroc, ni les Émirats. Personne ne dicte notre ligne de conduite », s’enorgueillit-il. Dans les commentaires, certains Algériens préviennent, toutefois, contre les retombées « fâcheuses » de cet oukase.