Reprise du procès François Beya à la HCM : le collectif des avocats des Co-prévenus plaide pour une mise en liberté provisoire des leurs clients

Après un moment de suspension de ces audiences dans l’affaire “complot contre la personne du chef de l’Etat” opposant François Beya et Co-prévenus et au Ministère public, la Haute Cour Militaire a repris avec ses audiences ce mercredi 9 août 2023 une séance qui s’est tenue en l’absence du prévenu principal François Beya qui était toujours à l’étranger pour des raisons de soins médicaux.
Une séance qui a connu une composition renouvelée suite à la promotion et mutation des anciens membres qui formaient cette composition. De l’entame à cette nouvelle séance qui a semblé être une occasion attendue par les parties accusées qui ont toute plaidé pour une mise en liberté provisoire de leurs clients avec comme un seul motif, ces deniers semblent ne pas être en bonne mine pour poursuivre avec les audiences.
Chaque avocat a essayé de présenter le cas de son client en détail devant la cour. Et celle-ci a pris acte de toutes ces déclarations, toute en demandant à chaque partie de joindre à leurs demandes des pièces de soubassement qui doivent soutenir leurs requêtes dans 48 heures avant de promettre d’étudier minutieusement les dossiers.
Quant au dossier François Beya, principal prévenu dans cette affaire, la Haute Cour Militaire a déplorée son absence prolongée au moment où il avait juste 20 jours comme délai lui accordé pour des raisons de soins médicaux. Le collectif de ses avocats promet à cet effet pour fournir les documents qui justifient l’absence de leur client au pays, a dit Me Jeannot Bukoko, l’un des avocats de François Beya.
Du côté de Ministère public, on a laissé la Cour le libre choix de se prononcer face aux multiples demandes de liberté provisoire sollicitées, qu’il estime que celle-ci est un droit acquis mais pas une garantie.
A noter que l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité et ses Co-prévenus sont poursuivis pour complot contre le Chef de l’Etat, offense à celui-ci, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et violation des consignes.