Retour des œuvres d’art et politique culturelle : Catherine Katungu parle des préalables et des fondamentaux

Mme Catherine Katungu Furaha, ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, invitée, le 12 octobre dernier à un Briefing Presse par M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement et dont le thème central était : « Mise en œuvre de la Politique culturelle : réalisations et perspectives pour la République Démocratique du Congo ». A l’occasion, la presse a voulu savoir où est-ce qu’on en est avec la récupération des œuvres d’art se trouvant à l’étranger, surtout en Belgique. De même qu’est-ce qui manque à la ministre de doter d’une politique culturelle ?

A l’occasion, la ministre a répondu que nous partons toujours de la procédure. « Nous avons reçu le roi des Belges en 2022 et un protocole d’accord a été signé et sanctionné par la remise du masque Suku à la Rdc, marquant le début de la dynamique de cette démarche », explique-t-elle.

Et d’ajouter que ne pouvons pas y aller sans épuiser les préalables. Ainsi, il faut constituer le comité juridique, avoir un cadre légal, le comité scientifique et la coordination. C’est sur base de ça qu’un comité mixte va être mis en place. Ceci va aboutir sur des visites pour décider quelles œuvres vont revenir au pays. Une fois les préalables épuisés, vous verrez ce qui va se passer, rassure-t-elle, avant d’informer qu’elle a signé un grand contrat avec l’Institut français du patrimoine.

Au sujet de l’absence de la politique culturelle, Mme Catherine Katungu Furaha, ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine souligne que nous ne pouvons pas mettre en place une politique culturelle sans les fondamentaux, sans cadre légal. « Nous avons fait des consultations qui nous ont donné des éléments de mise à jour. Nous devons organiser un forum qui va réunir tous les artistes. Nous ne pouvons pas parler de la politique culturelle comme quelque chose extraordinaire. C’est question de planifier. La meilleure façon de les organiser, c’est de mettre en place la loi », tranche-t-elle.