RPDC-Diaspora : Pour défendre le droit à lenseignement national

Aujourd’hui le 24 avril, les Autorités de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans et digne de sa culture brillante, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR) viennent d’élever leur voix consacrées au 17ème anniversaire de la Lutte Patriotique pour lEnseignement du 24-Avril à travers;

le Communiqué de presse du porte-parole du Comité de l’Education de la RPDC

le Communiqué de presse du porte-parole de l’Association des Juristes Démocratiques de la RPDC

le Mémorandum du Comité de l’Assistance vis-à-vis de la Diaspora de la RPDC

le Commentaire de la KCNA (Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréene)

les articles des médias majeurs en ligne et sur papier du Pays

dont lidée clé se lit ci-dessous;

Voici 75 ans (24/04/1948 juste 4 mois et demi avant la création de la RPDC, NDLR), les Coréens résidant au Japon se sont dressés, comme un seul homme, pour défendre leur droit à lenseignement national, en déjouant la répression des réactionnaires de;

USA (les plus obsédés à l’expansion d’outre-mer dès leur création, en tentant d’agresser la Corée en 1866, et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945, NDLR)

Japon (le plus ambitieux de l’expansion d’outre-mer dès sa création, en tentant dagresser la Corée la plus voisine en 1592-1598, et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de lONU du fait de ses crimes les plus graves contre lHumanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système desclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et lenlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR)

qui se démenaient pour annihiler lenseignement national démocratique des Coréens au Japon. Il sagit de la Lutte Patriotique pour lEnseignement du 24-Avril digne dêtre mentionnée dans les annales du Mouvement des Coréens au Japon.

Après la Libération (1945) de la Corée (Joson ou Pays du «Matin Calme»; surnom largement utilisé en raison de ses paysages paisibles ou pittoresques, NDLR) et sous le leadership du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), le Peuple de la RPDC remportait de grandes réalisations dans sa lutte pour édifier (1948) une Corée nouvelle. Forts de ce succès, les Coréens résidant au Japon ont commencé à dispenser leur enseignement national avec la langue coréenne (le parler et l’écriture) en fondant des écoles et rédigeant des manuels scolaires malgré de pires conditions à létranger, ce qui relevait de leur droit national inviolable. Mais, les impérialistes US et les réactionnaires japonais ont décrété, en janvier 1948, la «fermeture des écoles coréennes». Indignés de cette injustice, les Coréens au Japon ont;

organisé un Comité chargé des mesures pour lenseignement des Coréens

lancé leur lutte énergique en demandant aux troupes US doccupation (depuis 1945) du Japon et au Gouvernement japonais dassurer lindépendance de lenseignement pour leurs enfants.

Effrayés, les USA ont proclamé, le 24 avril, l«état dalerte» et mobilisé leurs troupes doccupation et les policiers armés japonais à réprimer, sans merci, les Coréens qui se sont dressés pour défendre lenseignement national démocratique. Les réactionnaires US et japonais;

ont arrêté et emprisonné plus de 3.000 manifestants coréens partout dans lArchipel japonais et en ont blessé des centaines

nont pas même hésité à tirer un coup de feu sur un élève coréen.

Les dommages matériels que les Coréens avaient subis à cause de cette répression sélevaient à plus de 480 millions de ¥ (JPY ou yen japonais depuis 1871; 1EUR=145,07JPY -02/03/2023-, NDLR) d’alors. Les Coréens au Japon, animés du soutien enthousiaste de la population de leur Patrie (RPDC) et des Peuples progressistes du monde, notamment celui japonais, ont mené leurs actions inflexibles, défendant, ainsi, leur droit sacré à lenseignement national. La lutte à laquelle avaient pris part plus de 1,1 million de Coréens au Japon a assené un rude coup aux ennemis et montré que sils sunissaient, en un seul bloc avec opiniâtreté, pour combattre ceux-ci, ils pourraient en sortir vainqueurs, en dépit de toute répression des ennemis.

Même aujourdhui, les réactionnaires japonais, dans leur intention sournoise quils pourraient supprimer lAssociation Générale des Coréens Résidant au Japon (AGCRJ créée à Tokyo en 1955 juste 2 ans après la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA, NDLR) sils réussissaient à annihiler l’enseignement national de la dernière, sacharnent à se livrer à toutes sortes de manuvres de discrimination à légard des écoles coréennes. Les Autorités japonaises ont;

exclu, en avril 2010, les écoles coréennes de la liste des bénéficiaires du système daide globale aux lycées, sous prétexte extravagant que lenseignement dispensé aux écoles coréennes ne saccorde pas au contenu académique des leurs

omis, sans sen contenter, les enfants des classes maternelles d’écoles coréennes de la liste des bénéficiaires du système daide globale à lenseignement et à lentretien des enfants à partir de 2019

exclu les élèves et enfants des classes maternelles d’écoles coréennes, même dans les mesures de prévention contre le COVID-19 prises en 2020.

Cest la preuve évidente des manuvres des Autorités japonaises pour supprimer lenseignement national des Coréens au Japon. Leurs tentatives téméraires de détruire les bases de lenseignement national de lAGCRJ, ne peuvent être tolérée à jamais.

Aujourdhui, l’AGCRJ et les Coréens au Japon, sous le mot dordre «Luttons, vigoureusement, pour défendre notre droit à lenseignement national, legs obtenu au prix de sang de nos aînés!», sattachent, énergiquement, à mettre fin à la discrimination des Autorités japonaises à lencontre des écoles coréennes.