RPDC : Le Communiqué de presse de CHOE Son Hui, Ministre des Affaires Etrangères (AE)

Voici ma position vis-à-vis de la «Déclaration Conjointe» des Ministres des AE du G7 (réunis au Japon ces 16-18/04/2023, NDLR) pleine de contenus extrêmement interventionnistes et inappropriés, contestant, malicieusement ou vicieusement, lexercice légitime de la souveraineté nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de lEsprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans et digne de sa culture brillante, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR).

Le G7 (Groupe des Sept; groupe de discussion et de partenariat économiques des 7 Pays réputés en 1975 pour être les plus grandes Puissances avancées du monde qui détiennent environ les 45% – 2019 avant lavènement de la COVID-19 – de la richesse nette mondiale: Allemagne, Italie et

France; participante dans la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA en tant que lun des 15+ Pays satellites des USA, avec ses 3.794 militaires -19/07/1950-

Canada; 27.000 -28/07/1950-

Grande-Bretagne; 56.000 -01/07/1950-

Japon; 8.000 survivants de lArmée Impériale du Japon -le plus ambitieux de lexpansion doutre-mer dès sa création en agressant la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de lONU du fait de ses crimes les plus graves contre lHumanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système desclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et lenlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc.-

USA; 2.000.000 dont 1.789.000 états-uniens -les plus obsédés à lexpansion doutre-mer dès leur création en agressant la Corée en 1866 et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945-, NDLR)

na aucune autorité ni qualification pour dire son bla-bla sur lexercice par la RPDC de sa souveraineté et de son statut nationaux. Les mesures prises jusquà présent par la RPDC pour renforcer ses capacités militaires dautodéfense constituent un juste exercice de sa souveraineté pour;

dissuader les menaces de lenvironnement de sécurité instable causées par les manuvres militaires imprudentes et provocatrices des USA et de leurs Alliés

défendre la souveraineté et lintégrité territoriale de lEtat

contrôler et gérer la situation dans la Péninsule coréenne de manière stable.

Nous continuerons à prendre nos mesures daction basées sur tous les droits légaux accordés à un État souverain jusquà ce que;

les menaces militaires imposées par les USA et leurs forces alliées hostiles à notre égard soient, complètement, éliminées

lenvironnement hostile qui entrave lexistence et le développement indépendants de notre Etat mette un terme radical ou fondamental.

Le statut de la RPDC en tant quÉtat doté darmes nucléaires;

nest une chose ni accordée, ni reconnue par quiconque

nest établi quavec lexistence de ses forces réelles de dissuasion nucléaire et fixé par la Loi sur la Politique dÉtat relative à ses forces nucléaires adoptée (08/09/2022) à la volonté unanime (promulguée par lAssemblée Populaire Suprême de la RPDC, NDLR) de tout le Peuple de la RPDC.

Le G7 nous exhorte à une CVID (Complete, Verifiable and Irreversible DENUCLEARIZATION ou DENUCLEARISATION vis-à-vis de la RPDC, mantra de George WALKER BUSH 1946- , NDLR), affirmant que la RPDC ne peut pas avoir le statut dÉtat doté darmes nucléaires selon le TNP (Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires conclu en 1968 par lequel les Etats parties non dotés darmes nucléaires se sont engagés à ne pas fabriquer ou acquérir, par tout autre moyen, des armes nucléaires, NDLR); il s’agit, simplement, de lingérence la plus absurde et la plus illégale dans les affaires intérieures de la RPDC pour la forcer à transgresser ou violer sa Loi nationale sacrée.

Explicitement parlant, la possession des armes nucléaires par notre RPDC ne vise pas la reconnaissance des autres, mais plutôt, la RPDC est obligée dy avoir accès pour se défendre, littéralement, contre les menaces des USA; cest là où réside lessence de laccès de la RPDC aux armes nucléaires. Le statut de notre RPDC en tant quÉtat doté darmes nucléaires restera une entité réelle indéniable et crue – peu importe que les USA et lOccident ne le reconnaissent pas même avant 100 ou 1.000 ans. Il est anachronique de penser que le droit et les capacités de frappe nucléaire sont exclusifs à Washington. Nous ne chercherons jamais la reconnaissance et lapprobation de qui que ce soit, car nous sommes satisfaits de notre accès aux forces de frappe TFT (tit-for-tat ou un prêté pour un rendu ou du tac au tac ou donnant-donnant ou gagnant-gagnant ou revanche ou la stratégie CRP, NDLR) contre les menaces nucléaires des USA.

Les USA et lOccident nont pas le droit de dire leur patati et patata sur le statut de notre RPDC en tant quÉtat doté darmes nucléaires, et cela ne changera rien, quoi quils disent. Celui qui doit changer maintenant, ce nest pas la RPDC mais, les USA; ces derniers doivent garder à lesprit que leur sécurité ne peut être garantie que lorsquils mettent, complètement et radicalement, fin à leur politique dhostilités anti-RPDC.

Le statut de la RPDC en tant que Puissance nucléaire dordre mondial est définitif et irréversible. Le G7, groupe dune poignée des Pays égoïstes et fermés, ne représente jamais la juste Communauté internationale, mais ne sert que doutil politique pour assurer lhégémonie des USA. Nous indiquons clairement que nous navons aucun intérêt dans ce que fait le G7; mais, si jamais ce dernier montre ses tentatives comportementales dempiéter sur la souveraineté et les intérêts fondamentaux de la RPDC, elles seront, complètement, dissuadées par une riposte fort puissante.

Je saisis cette opportunité pour rappeler, une fois de plus courtoisement ou respectueusement, les Ministres des AE du G7, que la RPDC est libre de toute obligation liée au TNP puisquelle sest, légalement, retirée dudit Traité il y a 20 ans déjà (après en avoir exprimé l’intention, même 2 fois, en 1993 pour déposer sa Note définitive en 2003 au Conseil de Sécurité de lONU, NDLR) conformément aux procédures de retrait spécifiées à lArticle 10 du TNP.