SADC : « Pas besoin d’un nouveau plan de paix, mais plutôt l’appliquer celui qui existe » (Lutundula)
Quelques heures ont suffi aux chefs d’Etat et de gouvernements de la Sadc de passer en revue la situation sécuritaire dans la partie orientale de la Rdc.
Une réunion extraordinaire du sommet de la Troïka qui a donné la parole aux pays membres qui ont tous condamné la recrudescence de l’agression à l’Est de la Rdc.
De la bouche du Secrétaire exécutif de l’organe, ces assises ont pour but de témoigner la volonté de la recherche de la paix dans la région.
Hage Geingob, Président de la République de Namibie et président de l’organe pense que le temps est arrivé pour mettre en place des stratégies afin de trouver des solutions durables aux défis sécuritaires et économiques dans l’Est de la Rdc. Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président en exercice de la Sadc s’est invité à travers une intervention virtuelle à cette réunion abondant l’épineuse question de l’Est. Le chef de l’Etat a demandé à ses homologues plus de solidarité, car la situation sécuritaire à l’Est, a-t-il martelé est très grave. C’est un drame humanitaire a-t-il démontré.
La Rdc est engagée dans le processus électoral depuis le 24 décembre, dans deux semaines, l’enrôlement devra commencer à l’Est du pays. L’instabilité dans cette partie du pays empêche la Ceni de travailler et la population de s’envoler à cause de cette situation.
Présente dans la réunion, l’Afrique du Sud à travers son président Ramafoza, félicite les Nations unies pour la prolongation du mandat de la Monusco et demande aussi à l’Union Africaine de jouer pleinement son rôle. Dans la salle, l’on a noté la présence de la délégation de la Rdc conduite par le Représentant du chef de l’Etat, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires Étrangères.
Christophe Lutundula Apala pen’Apala qui a insisté pour que la décision qui sera prise dans cette réunion soit claire et sans ambiguïté. « Il ne faut pas mettre en place un nouveau plan de paix, il faut plutôt l’appliquer celui qui existe déjà. La cessation des hostilités et le retrait sans délai des troupes rwandaises sous couvert du M23 des territoires occupés sont la condition sine quanone pour le retour de la paix dans l’est de la Rdc », martèle-t-il.