SOCODA: Le chef de l’Etat invite toutes les parties prenantes à engager immédiatement un processus inclusif de réconciliation
Revenant sur sa communication à la réunion du Conseil des Ministres du 24 décembre 2021, sur le rôle de notre culture, en général, et de notre musique, en particulier, comme à la fois une composante fédératrice de notre peuple et un élément capital de sauvegarde de notre unité nationale, le Président de la République a noté, suivant les informations en sa possession, la persistance de plusieurs conflits internes entre les opérateurs culturels (dont les artistes musiciens) dus notamment à la problématique de la gestion collective des droits d’auteurs et droits voisins.
La société coopérative créée à cet effet depuis 2011, en l’occurrence « SOCODA », plutôt que d’être le catalyseur du développement de notre industrie musicale et du plein épanouissement de nos artistes évoluant dans le secteur de la création d’œuvres d’art est, depuis sa création, en proie aux tiraillements de tous ordres entre ses organes et leurs animateurs, non sans conséquences fâcheuses sur la continuité de l’exploitation de cette dernière.
Cette situation ayant perduré sans issue, le Président de la République a invité toutes les parties prenantes à engager immédiatement, sous les auspices de la Ministre de la Culture, des Arts et Patrimoine, un processus inclusif de réconciliation, non seulement entre les membres de cette société, mais aussi avec tous les acteurs qui, par leurs œuvres, contribuent au rayonnement de notre culture.
En marge de ce processus de réconciliation, il a réitéré son appel au Gouvernement de conduire des réflexions dans le cadre d’un Forum National sur la Culture et les droits d’auteurs, à l’issue duquel un Plan stratégique de relance du secteur culturel, en général, et de la musique congolaise, en particulier, devrait être produit.
Pour le Président de la République, il est aussi question de dégager des solutions devant permettre aux artistes de vivre de leur art, notamment par la mise en place d’un dispositif de lutte contre la contrefaçon des œuvres d’art, sous toutes ses formes, et par la création d’un écosystème qui permette aux talents Congolais de s’exprimer et de se développer.