Sondage Echos d’opinion : Les partis politiques signataires de la charte de l’Union sacrée qui sont plus visibles et travaillent pour la réélection du chef de l’Etat

Au lendemain de sa rupture d’avec le Front commun du Congo –FCC-, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, avait décidé de mettre en place sa nouvelle plateforme politique. Ce, pour se donner des marges de manœuvres dans la mise en œuvre de sa vision coulée sous forme de programme d’action que le gouvernement dirigé par le Premier ministre Sama Lukonde est en train d’exécuter. Il sied de signaler qu’en France, il a existé lors de la première guerre mondiale, une Union sacrée, nom donné au mouvement de rapprochement politique qui a soudé les populations de toutes tendances politiques ou religieuses. Pendant la transition mobutienne, Etienne Tshisekedi de pieuse mémoire avait aussi dirigé une plateforme de l’Union sacrée de l’opposition radicale et alliés-USORAL.

L’actuelle Union sacrée comporte une Charte comprenant 76 articles regroupés en 9 chapitres précédés d’un préambule. Elle est le résultat d’un examen minutieux de plusieurs séances de travaux. Mais comme toute œuvre humaine, la Charte est perfectible, a dit Christophe Mboso, un des ténors de ladite plateforme.

La signature de cette charte par les membres de l’Union sacrée de la nation est intervenue le mercredi 5 avril à Kinshasa. Cette plateforme politique est appelée à soutenir la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023. La Charte signée par tous les membres, est un ensemble de principes et de règles à respecter et à faire respecter par tous.

Cependant, l’opinion nationale et internationale constate que l’Union sacrée de la nation risque d’être un conglomérat de leaders politiques venus à la recherche de postes, et non parce qu’ils sont capables d’apporter un soutien solide à Félix Tshisekedi. Nombre de ces partis membres ne disposent même pas des assises sociologiques sur le terrain. En d’autres termes, l’on se trouve, sans risque de se tromper, en face des menus fretins.

En effet, sur les 600 partis politiques enregistrés au ministère de l’Intérieur, 200 d’entre eux ont adhéré à l’Union sacrée. Que peuvent-ils apporter au chef de l’Etat en termes d’appui sur le terrain? Disposent-ils de moyens humains et matériels suffisants pour mobiliser l’électorat en faveur de leur candidat? Ce sont là des questions posées par les agents de l’Institut de sondage Echos d’opinion lors d’un sondage réalisé au lendemain de la signature de la Charte de cette plateforme politique.

Voici les résultats de ce sondage :

Alliance des Congolais progressistes, 86%

L’Alliance des Congolais Progressistes, parti politique créé par Gentiny Ngobila Mbaka damne de plus en plus  le pion à d’anciens grands partis politiques ayant vu le jour avant lui. Il s’agit des partis qui étaient jusque-là réputés pour leur caractère ancien et national. Dans toutes les provinces, l’ACP enregistre des adhésions massives. Sa machine ramasse de jour comme de nuit les Congolais pour le compte du parti du premier  citoyen de la ville de Kinshasa. Un peu partout, l’Alliance des Congolais Patriotes  malmène donc malicieusement ces anciens partis.  L’ACP ratisse large et vise d’avaler ces provinces aux prochaines élections. Les adversaires politiques qui minimisent ce pari pourraient être surpris le moment voulu. Connaissant à fond les populations congolaises, le président de l’ACP met en jeu son expérience pour bien attirer les adhérents.

2. L’UDPS : Augustin Kabuya, 83%

L’Union pour la démocratie et le progrès social –UDPS- est un vieux parti né en pleine dictature pour revendiquer l’ouverture démocratique dans notre pays. A ce jour, ce parti est encore auréolé de l’héritage de son président historique, Etienne Tshisekedi. Bien plus, la vision que s’est fixée son fils, Félix Tshisekedi dès son accession à la magistrature suprême plaçant le peuple au centre de toute action, fait que le parti jouit de la confiance de la population. L’Union pour la démocratie et le progrès social est dès lors considéré par les Congolais comme le plus à même de proposer des solutions aux problèmes qui se posent dans le pays. On lui reconnait aussi une forte capacité de mobilisation de masses et des militants due notamment à la ténacité, consistance, intransigeance et à l’inflexibilité de son leader qui est resté égal à lui-même tout au long de son long combat politique.

Le Mouvement de libération du Congo: 80%.

 

Le parti dirigé par l’ancien vice-président de la République, aujourd’hui vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et Anciens combattants, se positionne comme un parti qui a échappé à la disparition après le départ de la quasi-totalité de ses premiers cadres influents au lendemain de l’emprisonnement à la Haye de son leader. Grâce à la ténacité de sa secrétaire générale, Eve Bazaiba, le Mouvement de libération du Congo a pu résister à la tempête, et depuis le retour à Kinshasa de Jean-Pierre Bemba, il reprend du poil de la bête sur l’ensemble du pays.

APOCM : 72%

Le parti de l’Alliance des paysans et ouvriers de la classe moyenne pour un développement durable, dirigé par Abdon Ekila, est implanté dans certaines provinces où il mobilise ses cadres, militants et sympathisants pour la réélection de Félix Tshisekedi en décembre 2023. APOCM indique par ailleurs qu’elle poursuit ses actions visant à sensibiliser la communauté pour la collaboration avec les services de sécurité, mais aussi pour accompagner les autorités dans leurs actions visant à restaurer la paix dans la partie Est de notre pays.

La Convention pour la République et la Démocratie, 68%

La Convention pour la République et la Démocratie, parti de Christophe Mboso Nkodia, président de l’assemblée nationale, n’a jamais cessé de mobiliser ses membres pour faire réélire Félix Tshisekedi en décembre 2023. Son électorat est surtout basé dans les milieux originaires de la province dont est issu le speaker de la chambre basse du Parlement. C’est dans ces milieux que le parti organise régulièrement des rassemblements populaires pour les tenir en éveil, et ainsi éviter tout discours négatif qui ne pourrait que les distraire.

AFDC : 64 %

Dans une déclaration politique datée de lundi 26 juillet 2021, le regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés -AFDC-A- avait déjà désigné le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, comme candidat de cette plateforme à la prochaine élection présidentielle. Cette décision avait été prise par la direction de l’AFDC-A, à l’issue de la réunion extraordinaire approuvée par toutes les têtes couronnées, à savoir les présidents des partis membres, les personnalités politiques, les députés nationaux, les sénateurs ainsi que les ministres. Le président du Sénat va apporter son électorat de l’Est à Fatshi comme dans d’autres coins du pays.

Le signal envoyé au chef de l’État est clair. L’Udps peut aujourd’hui compter sur la machine politique de l’AFDC-A de Modeste Bahati pour conserver le pouvoir jusqu’en 2028.

Union pour la Nation Congolaise: 63%

L’actuel vice-Premier ministre en charge de l’économie nationale, soutient fermement Félix Tshisekedi pour l’élection présidentielle du 23 décembre 2023. Lors de ses tournées dans la partie Est du pays où il vient de se rendre, pour la seconde fois, pour se faire enrôler et obtenir sa carte d’électeur, celui que ses sympathisants qualifient de « pacificateur jusqu’au bout », estime que la RDC a eu la chance d’avoir le leader de l’UDPS comme président de la République. Pour cela, il s’est dit déterminé à le soutenir afin qu’il parachève l’action salvatrice menée tout au long du quinquennat qui tire lentement mais sûrement à sa fin.

l’Alliance des Démocrates pour le Progrès, 48%

Le parti de l’Alliance des Démocrates pour le Progrès –ADP- de Christophe Lutundula a choisi, sans détours, de soutenir la candidature de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de décembre prochain. Autorité morale d’une formation politique qui vient à peine de voir le jour, et qui n’est pas encore suffisamment implantée à travers le pays, le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères estime qu’il ne peut se montrer ingrat à l’endroit du chef de l’Etat qui continue de lui faire confiance en le maintenant à ses fonctions.

CCU : 43%

Dans une déclaration politique, Lambert Mende et les partis politiques membres du regroupement de la Convention des Congolais unis –CCU- et alliés, ont annoncé officiellement leur adhésion à l’Union sacrée de la Nation.

La CCU et alliés affirment vouloir ainsi contribuer à mettre fin à la crise au Congo et rétablir la cohésion nationale pour permettre au pays et à ses institutions de prendre en charge les priorités du développement, et de faire face à l’instabilité et à l’insécurité à l’est de la RDC.

FIDEC : 40%

Au cours d’un point de presse, Marie-Louise Epoli, haut cadre du Front des indépendants pour la démocratie chrétienne –FIDEC-, a affirmé que le parti de Fifi Masuka soutient  la candidature de Félix Tshisekedi aux élections présidentielles de 2023. De même, Madame Epoli précise que le parti de la femme forte du Lualaba alignera des candidats aux élections législatives nationales et provinciales, ainsi qu’aux élections locales pour y rafler la majorité. « Notre candidat chez nous c’est Félix Tshisekedi. Nous le soutenons, nous voulons avoir la majorité dans les assemblées provinciales, à l’assemblée nationale, même au Sénat. », a dit Marie-Louise Epoli. Issue du démembrement du grand Katanga, la riche province de Lualaba demeure favorable au président Félix Tshisekedi.

BUREC : 36%

Le parti politique Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo –BUREC- «a pris une grande résolution à savoir: le soutien de Felix Tshisekedi à la magistrature suprême en 2023». Ce parti de Julien Paluku Kahongya, ancien gouverneur du Nord-Kivu et actuel ministre de l’Industrie,  appelle donc ses militants à s’enrôler massivement pour participer aux élections de décembre prochain afin de donner la majorité écrasante au président de la République et permettre au BUREC de produire plus d’élus. Dans cette déclaration, le parti politique se dit par ailleurs être de coeur avec la population de l’Est de la RDC victime d’agression de la part des pays voisins dont le Rwanda.

Agir pour la République: 32%

Plus rien ne sera comme avant pour le philanthrope Maître Guy Loando Mboyo, initiateur de la Fondation Widal et ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire. Cette personnalité politique de la nouvelle génération s’est déjà distinguée par son inconditionnel engagement dans la recherche de l’amélioration des conditions de vie des Congolais aux côtés du chef de l’Etat Felix Tshisekedi Tshilombo pour qui il témoigne une fidélité sans faille. Loin d’un parti-mallette, ce dernier se veut être, dès sa naissance, un grand parti qui préfère l’action au discours, à l’image de son initiateur.

Adèle Kayinda: 30%

Le parti Alliance des démocrates chrétiens –ALDEC- dont la ministre d’État en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda Mahina, est l’autorité morale, a affirmé que son candidat à la présidentielle de 2023 est l’actuel chef de l’État de la RDC, Félix Tshisekedi. « Nous, à ALDEC, nous disons ceci: 2023, c’est Fatshi béton ou rien”, a-t-elle déclaré avec les membres de son parti politique.

15. Congo Espoir : 29%

Le parti politique Congo Espoir du ministre José Mpanda Kabangu croit fermement en l’organisation des élections. Le parti exprime son souci majeur de voir les élections être organisées en 2023 pour que le Président de la République ait une majorité valable dans son deuxième mandat, en vue de bien diriger le pays.

16. Ligue pour l’émergence de la Démocratie : 25%

 

Les partis membres de cette famille politique s’activent déjà sur le terrain. C’est le cas de la Ligue pour l’émergence et la démocratie –LED- qui a lancé une vaste campagne nationale d’adhésion massive de nouveaux membres, sous le thème “Pour mon Congo et mon avenir, je prends mes responsabilités, j’adhère à la LED”.

“Un parti politique naît pour conquérir le pouvoir d’Etat et l’exercer dignement, conformément à sa ligne idéologique. La LED est résolument engagée à se faire une place de choix au pouvoir en 2023, pour le grand bonheur de tous les Congolais. Toutes les forces vives du parti sont mobilisées pour l’atteinte de cet objectif. Souscrivez sans hésitation à l’offre politique de la LED, car elle est la plus complète et la plus à même de vous permettre de participer activement à la reconstruction de notre cher et beau pays. La gouvernance qui sera en œuvre dès 2023, sera celle que nous aurons définie ensemble. C’est le moment donc d’embarquer. Votre adhésion massive consolidera la légitimité populaire de notre engagement et combat politique”, a indiqué Guy-Didier Kintambu.

17. Parti travailliste: 20%

 

Steve Mbikayi s’est déjà prononcé sur le dossier de soutien à la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023. « Nous avons toujours été anticipatifs. Ceux qui nous ont traités de flatteurs hier nous ont rejoints. Fatshi est aussi leur candidat en 2023», a-t-il déclaré.

18. Le Congrès national congolais: 19%

 

Le Congrès national congolais se range en ordre de bataille pour faire triompher le chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023, pour un second mandat à la tête du pays. L’autorité morale de ce parti, Pius Muabilu, a donné ce mot d’ordre, lundi 17 mai, lors de l’investiture officielle des membres de son bureau politique venus de toutes les provinces du pays.  « Mettons-nous en ordre de bataille. C’est le seul mot d’ordre que je vous donne », a déclaré le patron du CNC. A en croire Pius Muabilu, Félix Tshisekedi mérite un second mandant, au regard de l’actuelle performance du chef de l’Etat et de son gouvernement en matière de mobilisation des recettes en RDC.

Selon lui, ces performances sont le fruit de l’amour du chef de l’Etat et de tous les membres du gouvernement envers le pays. Le pays se redresse peu à peu, nonobstant la situation sécuritaire volatile de l’Est du pays, reconnait Pius Muabilu.

19. Le parti lumumbiste unifié : 18%

Dans un communiqué daté du 10 décembre 2020, le Secrétaire permanent intérimaire et porte-parole du parti, Godefroid Mayobo, avait indiqué que cette formation politique avait pris fait et cause pour la candidature de Félix Tshisekedi en décembre 2023.

20. CODE : 15%

La Coalition des démocrates –CODE-, regroupement politique que chapeaute Jean-Lucien Bussa, vient de rallonger la liste de ses membres avec l’adhésion, le vendredi 09 septembre 2022, du Mouvement national congolais/Lumumba, parti politique que dirige François Lumumba (fils de Patrice Emery Lumumba).

La délégation du MNC/L était composée notamment de professeurs d’universités, hauts-cadres d’entreprises.

« Nous sommes réunis pour accueillir François Lumumba. Comme vous savez, 2023 approche à grand pas, c’est le moment de se préparer, pour qu’après les élections notre regroupement politique doit donner beaucoup de députés, on doit être un courant politique qui doit compter demain. Il est important d’atteindre les objectifs qui sont les nôtres. Pour agir, il faut interagir. On doit constituer un groupe fort qui porte la RDC. On doit avoir la capacité d’être la force qui donne les moyens au chef de l’État de conduire sa vision. Donner de la force à ce candidat président pour les échéances à venir », a déclaré Jean-Lucien Bussa.

Sondage Echos d’opinion