Sondage Le Peuple d’abord: Le Top dix des ministres ayant bien travaillé et qui vont influencer la réélection de Félix Tshisekedi
De plus en plus, l’on approche de la tenue d’élections générales prévues pour le 20 décembre 2023. Hormis les élections à la députation nationale et provinciale qui ne manqueront pas de retenir l’attention des populations dans toutes les circonscriptions, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’élection présidentielle dominera l’actualité en République démocratique du Congo. Comme on le sait, les ministres nommés par le président de la République mettent en œuvre, chacun dans son secteur, le programme d’action du gouvernement sous la conduite du Premier ministre, ce sont précisément les résultats positifs obtenus par ces ministres qui enrichissent le bilan du président qu’il devra présenter à la population. Ainsi, notre institut de sondage, Le Peuple d’abord, a déployé pendant un mois, soit du 20 septembre au 25 octobre 2023, à travers ses agents à travers l’ensemble du territoire national, en vue d’interroger les populations pour qu’elles donnent, en toute liberté, leurs avis sur les ministres les plus performants du gouvernement Sama Lukonde dont les résultats sont susceptibles d’attirer vers le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, des suffrages lors de l’élection présidentielle. Au nombre ces ministres retenus sont ceux dont les noms ci-après :
1. Aimé Molendo Sakombi : 82%,
Le ministère des affaires foncières, longtemps considéré comme une structure de coulage des recettes, s’est totalement aujourd’hui métamorphosé par l’action réformatrice du ministre qui a réussi l’exploit de doubler les recettes de son ministère. Rappelons qu’à son avènement en septembre 2019, les recettes générées par ce ministère atteignaient péniblement 15 millions USD l’an. En 2022, le ministère des Affaires foncières a permis au trésor public d’engranger la somme de 36 millions USD. Soit une augmentation des recettes publiques de 130%. Cette performance mérite d’être soulignée car elle dépasse nettement les assignations budgétaires de 2022 qui prévoyaient des recettes de 34 millions USD. Pour lui, les résultats obtenus en 2022 doivent pousser l’administration et le cabinet à faire mieux. 2022 a été prolifique aux Affaires foncières. Hormis la grande capacité de mobilisation des recettes avec 21.790.682,58 dollars US pour le seul premier semestre 2022 contre 13.633.890,97 USD en 2019, (soit un accroissement de l’ordre de 60%), la loi foncière portée à l’Assemblée nationale par le patron des terres, a satisfait l’ensemble de la famille foncière. Molendo Sakombi a rappelé que la postérité retiendra que 2022 a été l’année de la nouvelle Loi foncière qui a passé tous les caps pour sa validation, avant d’être défendu devant la représentation nationale par acclamation. “C’est pour moi, à titre personnel, une joie immense d’avoir tiré, sous l’impulsion du président de la République, chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et l’accompagnement du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, la réforme de la loi foncière 73-021 du 20 juillet 1973, de la torpeur dans laquelle elle gisait. Nous l’avons portée jusqu’à son pinacle à l’Assemblée nationale, qui a révélé l’immense intérêt du peuple congolais pour cette nouvelle loi, et ses nombreuses attentes”, avait expliqué le ministre des Affaires foncières.
Le ministre des Affaires foncières a mentionné aussi parmi les acquis de 2022, la bancarisation des opérations foncières et immobilières.
Trois circonscriptions foncières ont été primées pour leurs performances en matière de mobilisation des recettes. Il s’agit de circonscriptions de Kipushi Sud dans le Haut-Katanga, de Mbanza-Ngungu et Songololo au Kongo central. Les heureux lauréats ont reçu le Prix Mabele. Prix qui est un stimulus destiné à booster les performances en matière de mobilisation des recettes.
Sakombi Molendo a misé sur la numérisation pour atteindre ses assignations. “La mise en oeuvre pratique de la numérisation du cadastre et de la sécurisation des titres fonciers et immobiliers contenues dans la nouvelle loi foncière, sera le levier qui propulsera les recettes de notre administration au diapason de celles de nos voisins les plus performants”, avait-il précisé. A son avis, la numérisation aura également un impact important sur le Doing business car “elle s’implifiera toutes les opérations avec à la clé une réduction sensible des délais de traitement de documents et l’élimination des maladresses actuelles liées à la manipulation et aux échanges humains”.
Pour le ministre des Affaires foncières, la numérisation du cadastre demeure donc une donne incontournable. Il pense que “c’est le moteur qui va révolutionner l’administration et la moderniser”. Autre défi que le ministre devait relever en 2023, est la réhabilitation de toutes les circonscriptions foncières et la construction des bâtiments pour celles qui en sont dépourvues, la modernisation de l’outil de travail, la construction d’une tour du foncier et enfin le plongeon dans l’e-foncier qui renforcera la sécurité foncière. L’opération, dit-il, nécessitera des nouvelles mises à jour des capacités des agents et la reconversion de beaucoup d’autres. Ces performances financières ne sont pas le fruit d’une génération spontanée. Mais le corollaire des réformes menées par le ministre Molendo Sakombi pendant son mandat.
2. Aimé Boji : 76%
Le ministre d’État et ministre du budget prouve une fois de plus son aptitude à travers ses réalisations pour le développement du pays. Pour nombre d’observateurs, le ministre du budget se pose comme un homme d’État qui a fait son université en Angleterre où la pédagogie est basée sur les compétences. “C’est un homme socialement accepté dans sa province natale, le Sud-Kivu pour ses actions de solidarité qu’il exprime par des projets de développement communautaire à Bukavu par exemple, et dans plusieurs territoires de cette partie de la RDC ». Il fait la fierté de la République pour avoir aligné 60.000 cadres et agents de l’Etat dans le domaine de la santé dont 10.500 viennent d’être mécanisés et touchent déjà leurs salaires, mais aussi des milliers d’enseignants, policiers, militaires. Il est en démarches avec les sociétés financières internationales pour donner à la RDC une Banque d’investissement et une Banque agricole pour appuyer l’entrepreneuriat et l’agrobusiness. Après plus d’une heure de route, Par ailleurs, Aimé Boji mobilise fortement à walungu. Ici, c’est Tshisekedi qui est à l’honneur. Notables, enseignants, hommes de métiers et femmes ménagères expriment leur totale reconnaissance au garant de la nation pour la confiance renouvelée à leur fils. Il s’en suivra une très longue procession, telle une vague d’océan mais à la place des eaux, balançait une marée humaine qui se mouvait au rythme des chants et danses célèbres. Aimé Boji est impressionné par la promptitude de l’équipe CENI sur place. Identités déclinées sur fiche, empreintes digitales sur les doigts, etc. Aimé Boji Sangara salue les foules immenses qui l’attendent à l’extérieur. “Voici la carte de la victoire. Désormais, nous pouvons compter sur nous-mêmes pour désigner nos dirigeants à tous les niveaux. Cette carte est un pouvoir. Elle nous confère une valeur inestimable d’opérer notre choix à l’élection présidentielle et à tous les autres scrutins. Vous connaissez le mot d’ordre, Félix Tshisekedi”.
3. Antoinette Kipulu 74%
Parmi les réalisations de cette dynamique dame, l’on note l’organisation de l’Examen national de fin d’études professionnelles –ENFEP- dont la première édition dénommée « Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo » a eu en 2021, et qui est un pas décisif vers la qualification et la certification des sortants qui manquaient de façon criante. Aujourd’hui, on en est cette année à la troisième édition dont la hors session (jury pratique) est programmée le 12 juillet et la session ordinaire le 14 août sur toute l’étendue du territoire national.
Grâce à ces épreuves qui vont des préliminaires à la session ordinaire, en passant par la hors session, les apprenants finalistes du secteur bénéficient en plus des certificats de leurs établissements respectifs des titres reconnus par l’État.
Construction sur fonds propres du gouvernement du centre de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers de Kikwit.
Démarrés en septembre dernier, les travaux de construction de ce centre étaient déjà terminés au mois de décembre 2022 lors de la visite d’inspection effectuée par la ministre de la Formation Professionnelle et Métiers. Ce centre public, le premier dans cette partie du pays qui n’attend plus que son équipement, va démarrer avec 11 filières traditionnelles avant d’introduire les filières innovantes comme la mécatronique. Il s’agit de l’informatique, la coupe et couture, la maçonnerie, la mécanique générale, la nutrition, le froid, l’auto-école, l’agronomie, l’électricité, la soudure, etc. Ce premier centre de formation public est appelé à former Ce premier centre public est appelé à former le plus de Kikwitois possible, particulièrement les jeunes pour matérialiser la vision du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de créer une classe moyenne en RDC.
Acquisition des terrains pour la construction des centres de formation professionnelle et des bureaux pour les cadres et agents dans plusieurs provinces. Au cours de ses tournées, Mme la Ministre a procédé, au nom du président de la République, et sur instruction du Premier ministre, à la pose de la première pierre en prélude de la construction des centres de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers.
Équateur (Mbandaka); Mongala (deux sites Lisala et Bumba); Tshuapa (Boende); Nord-Ubangi (deux sites à Gbadolite et Mobayi Mbongo);
Haut-Katanga (Kapolowe); Lualaba.
Début de construction des centres de formation professionnelle dans le cadre du Programme de Développement Local de 145 Territoires. Ce programme consiste, en son volet formation professionnelle et métiers, à la construction des centres de formation professionnelle dans chaque territoire de la RDC (145). A ce propos, la ministre Antoinette Kipulu Kabenga, a déjà lancé les travaux de construction de ces centres modernes dans 10 territoires à savoir:
Lupata Pata (secteur de Mujibangaji, village de Tshiab à 28 km de Mbuji Mayi); Miabi (secteur de Katangay, groupement de Bena Nyandu, village de Bena Nyandu à 40 km de Mbuji Mayi); Katanda (secteur de Tshilolo, groupement de Bakwanseka, village de Bena Nsaka à 30 km de Mbuji Mayi); Tshilenge (groupement de Bena Tshimanga, village de Bena Luya à 53km de Mbuji Mayi); Kabeya Kamuanga (secteur de Kalela, groupement de Mukendi Ntambua, village de Bena Ntambua à 45 km de Mbuji Mayi).
Pour le Kasaï-Oriental: Dibaya (secteur de Kasangindi, groupement Ndumba Tshimbulu, village de Kamweshi à 108 km de Kananga); Kazumba (secteur de Matamba, groupement de Tshimbadi, village de Mbuembue à 24 km de Kananga); Demba (secteur de Muanzangoma, groupement de Lomba, village de Bena kamalungu à 64 km de Kananga); Masi Manimba (village katika, secteur Masi Manimba); Bulungu (Quartier Lubunji camp scieurs, Bulungu cité).
Selon les prévisions, les travaux de construction qui sont à 20% d’exécution, devraient durer cinq à six mois. Un centre de formation professionnelle comprend: Grand bâtiment 1: 9 salles (8mx6m), 1 dispensaire, 4 bureaux et laboratoire Bâtiment 2: 1 atelier, 1 bureau et 1 dépôt Bâtiment 3: atelier mécanique auto-école, bureau et 1 dépôt, Bâtiment 4: latrines avec 12 box. Réhabilitation et prochaine relance des activités du centre de formation vocationnelle de Dumi Dwale situé à plus de 110 km du centre-ville de Kinshasa.
L’intervention de la ministre de Formation professionnelle et métiers a consisté à la remise en l’état des infrastructures en général (deherbage du site, nettoyage, réparation des générateurs d’énergie, réhabilitation des latrines, équipement du centre en matériels didactiques ainsi que de de l’internat en lits et matelas. Ce centre devra recevoir plusieurs apprenants extérieurs et près de 200 logés à l’internat, répartis en 7 filières.
Construit en 2014 sur une partie du terrain de la réserve naturelle de Bombo Lumene dépendant de l’institut congolais de la conservation de la nature –ICCN-, ce centre de formation professionnelle organisait les filières de coupe et couture, agriculture, méthode de semence agricole, ajustage, maçonnerie, menuiserie et autres.
Financé par l’Agence sud-coréenne de coopération internationale –KOIKA- en partenariat avec l’entreprise de construction Korea et Congo sarl à hauteur d’un million de dollars, ce projet implanté à Dumi, dans la périphérie Est de la ville de Kinshasa, devrait doter la RDC d’une main-d’œuvre qualifiée qui lui fait tant défaut.
Pour rappel, le centre professionnel agricole de Dumi a connu sa fermeture à cause du pillage de ses matériels par des inciviques après le départ des partenaires sud-coréens en 2017.
Ce projet avait l’ambition de former des techniciens qui devraient être outillés pour réparer les tracteurs et autres engins agricoles.
A l’heure actuelle et grâce à la revisitation du protocole d’accord qui lie le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers et l’ICCN, le champ d’activité du centre pilote de Dumi va s’élargir avec la formation des écogardes tant à Kinshasa que dans les autres réserves naturelles à travers le pays.
Cette initiative tombe à point nommé car elle devra aider dans la lutte contre la délinquance juvénile ainsi que d’autres maux qui rongent la jeunesse kinoise.
Dumi qui est situé dans la commune de Maluku constitue un des bastions des jeunes Kulunas qui s’y réfugient pour échapper à la traque de la police. La relance de ce centre devra contribuer à l’encadrement de cette jeunesse désœuvrée dans sa majorité. Et les filières choisies correspondent aux besoins des populations riveraines orientées vers l’agriculture et l’agro- pastorale.
Lobbying et obtention des titres de propriété de l’ex Institut technique agricole de Mombele choisi comme site, sur instruction du chef de l’Etat, pour abriter le Centre de ressources Mosala dont le début des travaux de construction est prévu en décembre prochain.
La construction du Centre de ressources Mosala entre dans le cadre du Programme Kin Emploi. Il s’agit d’un programme quinquennal qui vise à accompagner au moins 5000 jeunes d’ici 2025 vers l’entrepreneuriat et un emploi décent. Ce qui devrait aider la capitale à diminuer le taux de chômage des jeunes de 15 à 25 ans, surtout les femmes qui constituent plus de 50% de la population.
Démarré en 2020, la mise en œuvre de ce projet se base sur le Centre de ressources Mosala qui propose une offre de services et formation de courte durée en faveur de chercheurs d’emploi, mais aussi des entreprises dans le cadre d’un partenariat local gagnant-gagnant avec le secteur économique et les acteurs de formation.
Selon la maquette préparée par Enabel, ce Centre de ressources sera construit sur des espaces intérieurs de 1650m2 avec 5 blocs fonctionnels en l’occurrence des espaces polyvalents et locaux techniques; des espaces opérationnels de coaching, espace de convivialité et de formation; espace de formation transformation agroalimentaire et espace de formation photovoltaïque.
Trois filières seront exploitées dans ce centre, à savoir la transformation agro-alimentaire, l’environnement photovoltaïque et le digital. Il sera construit selon les normes en matière de conception intégrée et bioclimatique reprenant notamment les principes tels que la ventilation naturelle, la protection solaire, la régulation de l’humidité, une gestion centralisée des eaux des pluies, l’énergie solaire et accès aux personnes à mobilité réduite.
C’est donc un bâtiment qui va s’intégrer à l’existant avec un développement des synergies avec l’ITA et les activités maraîchères.
Une emprise totale d’environ 1/2 Ha y compris l’aménagement et les abords, soit 4% de la superficie du terrain (13ha).
Obtention du Label « Cité des métiers »
La RDC est désormais membre du Réseau international des Cités des Métiers. Ce, après l’obtention récemment de la labellisation à l’issue d’une séance solennelle de défense du dossier de sa candidature par la ministre Antoinette Kipulu Kabenga avec le chef de l’Etat comme porteur politique du projet. Cette labellisation est une étape importante pour le pays. La cité des métiers/RDC à mettre en place est la vingt-cinquième en Afrique et à l’international.
Elle sera construite également sur le site de l’ex ITA/Mombele avec le financement du gouvernement et de certains partenaires au développement. Elle est aussi un espace de conseils et d’orientations ouvert à tout public en quête d’opportunités d’emploi.
La formulation de la stratégie nationale de la formation professionnelle en vue de réguler la politique du secteur. Une réforme s’impose donc dans ce secteur, notamment à travers un cadre institutionnel approprié pour soutenir l’ambition de l’émergence d’une classe moyenne ainsi que d’une main-d’œuvre locale qualifiée dans notre pays.
L’objectif de cette réforme vise la régulation du secteur de l’enseignement et formation technique et professionnelle –EFTP- de même que la valorisation du capital humain. Elle consiste à faire davantage correspondre les compétences développées par les apprenants aux compétences attendues sur le marché de l’emploi. L’introduction de ladite réforme est un premier pas vers une formation professionnelle de qualité.
Ce plan de réforme s’articule autour de huit principaux axes suivants: le partenariat École-Entreprise et l’Insertion professionnelle; l’amélioration de l’Accès et de l’orientation à la formation; la Qualité de l’Offre de formation; la formation de masse en ambulatoire; la Certification des compétences; le renforcement de la gouvernance du système; l’assainissement et encadrement des Établissements Privés;
le financement durable du système de la formation professionnelle.
Toute une batterie de réformes et des travaux spécifiques de régulation dont les plus importants sont:
L’arrêté 039/CAB/MIN-FPM/MIN/AKK/KMJ/maf/2023 du 14/02/2023 portant organisation et fonctionnement des établissements publics et privés agréés de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers en RDC.
La loi cadre spécifique à la formation professionnelle et métiers
L’agrément des centres privés de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers, et signature de plusieurs arrêtés de création des centres publics. L’octroi des mandats de gestion aux associations et confessions religieuses; validation des résultats de l’étude pilote SIGE (Système d’information sur la gestion de l’Education) réalisée dans trois villes, à savoir Kinshasa, Matadi et Lubumbashi.
Organisation de l’atelier sur l’actualisation de la note de cadrage et de rédaction de la feuille de route pour l’élaboration du répertoire opérationnel des métiers, mise en place effective du Comité de rédaction de différents supports relatifs au Cadre national de qualification et de certification –CNQC- entre autres le Répertoire national de certification professionnelle –RNCP- et les référentiels des compétences.
Processus de ratification de la convention mondiale sur l’enseignement technique et la formation professionnelle –UNESCO.
Redynamisation de la coopération et signature des partenariats pour une offre plus large de la formation professionnelle en RDC.
Une bataille acharnée a été menée pour redynamiser la coopération avec plusieurs organisations internationales dont la principale retombée est la signature de plusieurs accords de coopération notamment avec:
UNFPA: Ce protocole d’accord s’aligne sur l’accord de coopération entre la RDC et cette agence des Nations Unies et s’étend de 2020 à 2024. A travers cet accord, le FNUAP est disposé à accompagner le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers dans l’éducation des jeunes, notamment des femmes et des filles par la mise en place d’une offre pédagogique de l’éducation sexuelle sous forme de curricula pour apprenants et formateurs avec dotation des supports didactiques. Ce programme va démarrer avec 3 filières. Il s’agit de l’art culinaire, la coupe et couture ainsi que l’esthétique et coiffure.
VATEL RDC, hotel and Tourism Business School. qui est tenu principalement de concevoir des projets, des catalogues et des modules de formation pour l’employabilité des jeunes dans le domaine de l’hôtellerie. Signalons que Vatel prépare les cadres opérationnels et les cadres dirigeants de l’hôtellerie internationale et du tourisme. En ouvrant des campus aux quatre coins du monde dont Kinshasa, Vatel exporte son enseignement unique du management de l’hôtellerie et du tourisme.
Cégep 3 Rivières : En tant que collège d’enseignement général et professionnel, cet établissement d’enseignement public où est dispensé le premier niveau d’enseignement supérieur avec deux diplômes possibles, en l’occurrence le Diplôme d’études collégiales et l’Attestation d’études collégiales va collaborer avec le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers à travers les filières suivantes: Technologie de l »architecture, génie civil, sciences, soins infirmiers avec apprentissage sur des mannequins simulateurs qui mettent l’apprenant en situation réelle.
Le mannequin est programmé pour extérioriser tous les symptômes et signes liés à une affection bien déterminée.
L’électricité et la mécanique: L’ambition étant d’importer toutes ces innovations en RDC en vue de révolutionner le secteur de la formation professionnelle et métiers. Un secteur sur lequel compte le président de la République pour résorber le chômage en donnant la chance à tout congolais de se former et de trouver un emploi décent.
Passy Saint Honoré Sup: C’est une école supérieure qui développe des talents de Bac+2 et Bac+3 en formation initiale, formation continue et formation en alternance. Elle propose aussi des parcours pour les métiers de demain: le digital, la finance, la communication et autres.
AFORP: Dans le souci d’améliorer l’écosystème de formation professionnelle et métiers en RDC, et de s’ouvrir aux expériences qui ont fait leurs preuves en France, le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers est entré en contact avec cette institution.
Situé à Tremblay, le pôle formation de l’Union des industries et métiers de la Métallurgie de France, groupe dans lequel se trouve l’établissement dénommé Enseignement supérieur d’Ingénierie Appliquée aux Transitions Énergétiques et Numériques -ENSIATE- est un groupe leader de la formation professionnelle en Ile-de-France.
Avec ses 60 ans d’existence, plus de 150 métiers dans les secteurs ciblés par l’UIMM, le groupe AFORP, à la différence de la RDC, offre 5 domaines d’expertise allant de la certification d’aptitude professionnelle jusqu’au diplôme d’ingénieur.
L’accord cadre de partenariat concerne la création d’un centre de formation professionnelle dans les métiers liés aux énergies renouvelables avec un A présenté comme un projet d’implantation d’un centre de formation, des usines de fabrication des batteries et des véhicules électriques. Le projet consiste également à créer une cité ainsi qu’un circuit d’essayage des véhicules fabriqués sur place en RDC.
Le groupe Mureza Auto Company est installé dans plusieurs pays d’Afrique, notamment au Kenya, en Zambie, en Côte d’Ivoire, au Zimbabwe, en Namibie et en Afrique du sud. Au regard d’importantes opportunités qu’elle offre, le groupe tient à s’installer en RDC avec comme avantage principal la création d’emploi notamment pour les jeunes qui bénéficieront en amont d’une formation appropriée.
Étant donné qu’il n’y a presque pas de designers automobiles dans l’espace africain, l’ambition du groupe est de former le plus des dessinateurs des voitures dans les pays où le groupe travaille.
Évalué à 1 milliards de dollars, ce projet va permettre au groupe sud- africain de participer au développement socio-économique du pays à travers des actions précises dans le cadre de la responsabilité sociétale. Dans ce contexte, il est prévu la construction, outre du centre d’excellence professionnelle, d’un hôpital, un hôtel, de shopping mall, des stations-services de recharge électrique et autres.
4. Guy Loando Mboyo 71%
Le ministre d’Etat à l’Aménagement du Territoire est très engagé et dévoué à la cause de la patrie et de la concrétisation de la vision du chef de l’Etat. Il est considéré par la population comme un homme très actif sur le terrain. Débordant d’initiatives novatrices, il ne néglige aucun aspect de son domaine en vue de se conformer aux instructions du président de la République visant la matérialisation de sa vision. On note également avec satisfaction la mise de l’ensemble des agents sur le pied de guerre pour créer un environnement propice à la réalisation des objectifs du gouvernement grâce aux outils que sont : la politique nationale de l’aménagement du territoire qui vise à transformer la RDC en un territoire intégré et interconnecté au monde. Car aucun pays au monde ne peut se développer sans vraiment avoir la maitrise de son environnement, souligne-t-il. En plus de ses nombreuses actions et initiatives au sein du gouvernement, Guy Loando avocat d’affaires et philanthrope se distingue par des actions sociales lesquelles concourent toutes à la concrétisation de la vision du chef de l’Etat.
5. Julien Paluku 68%
Le plan directeur d’industrialisation présenté par le ministre Paluku a pour objectif de réduire de 60% d’ici 2030, la facture des importations estimée à près de 6,5 milliards USD par an. Grâce à ce plan, le gouvernement peut espérer faire rebondir le secteur industriel. Ce Plan qui a déjà été adopté par les membres du gouvernement réunis en conseil, a été aussi présenté aux différents partenaires. 58,3 milliards de dollars américains, c’est le montant total estimé de cet outil qui augure la révolution industrielle de la RDC. Il est le fruit d’un travail laborieux du point de vue technique et politique. Le numéro un de l’industrie réaffirme que la vision exprimée par le gouvernement est de doter le pays d’un tissu industriel dynamique, compétitif, écologiquement responsable et durable, basé sur l’expansion de la chaîne de création de valeur pour plus d’emplois décents afin de contribuer à l’émergence d’une économie diversifiée et compétitive. Le ministre de l’Industrie qui, sur la base des dernières statistiques industrielles, a indiqué que la RDC ne comptait que 525 industries en 2017 contre 9600 industries en 1960. Il espère donc que la politique préconisée par le gouvernement, qui entend soutenir conjointement les industries d’exportation et celles pouvant assurer la substitution des importations, pourra consolider progressivement les performances de l’économie nationale.
6. Christophe Lutundula 65%
Reconnu comme l’un des membres du gouvernement de la République ayant bien vendu l’image positive du chef de l’Etat, Christophe Lutundula récolte le fruit d’un travail intense. Sous l’impulsion du président de la République, le vice-Premier ministre, ministre des Affaires Etrangères a déployé une diplomatie agissante permettant au pays d’engranger des résultats palpables. C’est pour la première fois, et grâce à une diplomatie agissante et offensive, que les pays comme les Etats-Unis d’Amérique, la France ont clairement identifié le Rwanda comme un pays qui apporte son appui militaire aux forces du M23 en les ravitaillant en hommes et en armes. C’est en lui qui a poussé l’Union Européenne et le Conseil de sécurité des Nations Unies à demander au pays de Paul Kagame d’arrêter ses activités négatives à l’Est de la RDC. Ce qui constitue une avant-première depuis les trois décennies que dure la guerre à l’Est de la RDC. C’est également grâce à sa diplomatie que le pays est redevenu fréquentable et un interlocuteur qui compte sur l’échiquier africain et international. La RDC a assuré la présidence tournante des organisations régionales comme la CEAC ; la SADC etc.
7. Muhindo Nzangi 58%
Le ministère de l’enseignement supérieur et universitaire s’était engagé dans l’application de la loi cadre de février 2014 portant organisation de l’enseignement national. La réalisation de l’audit organisationnel et l’enquête de viabilité sur toute l’étendue du territoire national, la fermeture des établissements non viables et la tenue des états généraux de l’ESU aboutissant à la prise de 329 résolutions appuyant ladite réforme, en dépit de l’ouverture de l’année académique 2021-2022 sur fond de crise, sont autant de points positifs que l’on porte à l’actif de ce ministre.
L’objectif principal était d’assainir ce secteur de l’ESU face à la prolifération et au fonctionnement des établissements de l’ESU non conformes aux normes ou critères de viabilité, compromettant la qualité de l’ESU. Les infrastructures appropriées, le corps professoral requis, l’autorisation de fonctionnement, les cliniques universitaires pour les facultés de médecine ainsi que des laboratoires et des ateliers, sont pour lui autant des critères de viabilité d’une institution viable de l’ESU. Par ailleurs, la généralisation de système éducatif de Licence-Master-Doctorat (LMD), l’une de 329 résolutions des états généraux, est une étape importante de l’application de la Loi- cadre de 2014. Une commission avait été mise sur pied lors de ces états généraux pour relever les plus 190 dispositions de la loi cadre dans le secteur de l’ESU, évaluer l’état d’exécution de différentes réformes et recenser les actes déjà pris dans le cadre de ces réformes contenues dans la loi cadre.
Le ministre est revenu sur plusieurs directives qui appuient la réforme de l’ESU, la fixation des frais d’études reconduites ainsi que les frais connexes, la clé de répartition de ces frais, les frais destinés aux efforts de construction en vue de renforcer l’auto-prise en charge des établissements de l’ESU. La réussite de cette réforme profonde en RDC, est tributaire notamment des moyens financiers devant être canalisés vers la rémunération du personnel, la dotation des outils didactiques, des laboratoires et ateliers, l’élargissement et la construction des infrastructures adéquates, l’appui à la recherche scientifique au secteur privé de l’ESU.
Sa popularité a triplé lorsque le ministre s’est insurgé contre la proposition des députés provinciaux qui demandaient un dialogue direct avec le M23. Dans son point de presse, animé le 06 mars 2023, Muhindo Nzangi disait: « J’ai été personnellement sidéré par la déclaration des députés provinciaux, notre gouvernement aussi. Cette déclaration frise de la trahison lorsque le pays est agressé. Ce ne pas parce que les députés sont écartés suite l’état de siège qu’ils doivent commencer à inventer des choses qui risquent de fragiliser nos forces armées sur le terrain».
8. Eva Bazaïba 53%
La ministre de l’Environnement, Eve Bazaiba a récemment encouragé des partenaires au développement à venir investir dans le marché de crédit carbone en RDC. Elle l’a dit au cours de la rencontre sur le crédit carbone, organisée à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, à New-York, aux Etats-Unis d’Amérique: «Bienvenus en RDC qui va vous offrir le marché de crédit carbone dont les fonds iront tout droit vers les infrastructures sociales pour le développement durable. Nous sommes dans la durabilité. Ce n’est pas l’aide humanitaire ou des actions sporadiques qui vont développer les Etats». Elle a indiqué que le gouvernement congolais a modifié son cadre légal et institutionnel pour accueillir le marché du crédit carbone.
Eve Bazaiba a notamment cité la mise en place de l’Autorité de régulation du marché carbone et la publication de l’ordonnance modifiant les principes fondamentaux de la protection de l’environnement. Elle a également annoncé la présentation de la vision du chef de l’Etat de planter un milliard d’arbres pour montrer comment la RDC est préoccupée de la question du climat.
Elle a en outre noté que la RDC représente 62% du bassin du Congo, 10% de réserve mondiale des eaux douces, mais aussi les minerais stratégiques qui vont amener le monde à la transition énergétique.
Pour Eve Bazaiba, la meilleure de façon de ne plus polluer le monde est d’aller vers les véhicules électriques qui ne polluent plus avec les batteries électriques. «Tout ce qui a comme ressources naturelles de la RDC vont être non seulement exportées mais également transformées au pays pour nous permettre d’accéder à la transition énergétique», a-t-elle poursuivi. Elle a par ailleurs rappelé les pays industrialisés, responsables de 80% de pollution dans le monde (G20) de mettre des fonds pour lutter contre le réchauffement climatique.
9. Tony Mwaba: 52%
Le ministre Tony Mwaba Kazadi a instruit la Secrétaire générale à l’ EPST, Christine Nepa-Nepa, de diligenter des enquêtes pour dénicher les gestionnaires d’écoles conventionnées, auteurs de ponction sur les frais de fonctionnement alloués aux écoles primaires conventionnées. Le ministre précise dans sa note que les informations en sa possession concernant cette instruction des gestionnaires d’écoles conventionnées aux chefs d’établissements pour ponctionner sur les frais de fonctionnement, ne concerne pas le réseau catholique. A signaler que les primes dites de la Gratuité en faveur des enseignants de ces écoles conventionnées sont également contenues dans ces frais de fonctionnement. Par ailleurs, décrétée par le président de République, Félix Tshisekedi, la gratuité de l’enseignement primaire est effective sur toute l’étendue du territoire national. Comme toutes les réformes du monde, il s’observe une résistance signalée dans les écoles consulaires. Ayant été saisi de cette affaire, le responsable de l’enseignement primaire, secondaire et technique a dépêché, sans attendre, une mission d’enquête pour se rassurer que la mesure de la gratuité est exécutée dans ces établissements scolaires, et a chargé Mme le Secrétaire général Christine Nepa Nepa Kabala de rappeler à l’ordre les responsables des écoles concernées.
10. Nicolas Kazadi: 51%
Le ministre des finances a, au cours d’une cérémonie tenue le jeudi 8 décembre 2022 à Lomé au Togo, reçu le prix de « meilleur ministre africain des finances» pour l’année 2022, de la part du Financial Afrik, un journal panafricain spécialisé dans les questions financières. Pour les organisateurs de cette cérémonie, ce prix lui a été décerné au regard des performances dont fait preuve la RDC en matière des finances, notamment l’accroissement historique des recettes publiques. C’est aussi grâce aux différentes réformes entamées au sein de ce ministère qui ont eu un grand impact.
En effet, après la signature de l’Accord sur la Facilité Elargie de Crédit qui sous-tend le Programme Economique du Gouvernement en juillet 2021, la RDC enregistre des performances macroéconomiques incontestables grâce aux stratégies mises en place par le ministère des Finances sous la houlette du président de la République Félix Tshisekedi. L’économie congolaise a fait preuve d’une forte résilience en dépit des chocs (externes et internes) liés successivement à la Covid-19, la guerre en Ukraine et l’agression armée dans l’Est du pays par le Rwanda. En 2022, à cause de l’inflation importée induite par les effets de la guerre en Ukraine, le niveau d’inflation qui avait atteint 12% en décembre devrait se replier graduellement à 8,3% en 2023. Les réserves internationales brutes ont dépassé le niveau prévu initialement dans le programme FEC pour atteindre 4,1 milliards de dollars à mi-novembre 2022, soit 2,4 mois de couverture d’importations, contre USD 2,8 milliards fin 2021 et 708,89 millions d’USD en 2020. Rappelons qu’au mois de septembre dernier, Nicolas Kazadi, aux côtés d’autres membres du Gouvernement Sama Lukonde, avait été honoré par le Magazine américain Forbes à New-York pour justement ses performances dans le domaine des finances.
Le Peuple d’abord