Système LMD en RDC: Thépohile Mbemba rabroue les allégations d’un député national
En réaction à la déclaration d’un député national, élu de l’Equateur, lors de la plénière d’investiture du Gouvernement Suminwa, qualifiant de « diabolique » le système LMD en République Démocratique du Congo, le Professeur Théophile Mbemba Fundu, ministre honoraire de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, tient à mettre définitivement un terme à cette indélicatesse entendue en direct à la télévision nationale lors du débat sur pour ou contre l’investiture du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka, mercredi 12 juin 2024.
Selon le professeur, le système LMD n’est pas diabolique ; c’est plutôt sa mise en œuvre dans la précipitation, sans volonté politique d’améliorer les conditions d’apprentissage, qui risque de mettre en péril, la formation d’un capital humain de qualité. « Le système LMD permet à la RDC d’uniformiser les cycles d’enseignements au niveau international, et d’organiser la reconnaissance des diplômes entre les pays ainsi que de faciliter la mobilité étudiante dans le reste du monde. Il n’est pas mauvais et encore moins satanique, mais c’est plutôt sa mise en œuvre dans la précipitation sans volonté politique de doter les institutions d’enseignement supérieur et universitaire de conditions nécessaires et en particulier de la logistique pour sa mise en œuvre ».
Le professeur Mbemba enfonce le clou en insistant qu’être dans ce cycle négatif de trouver le système LMD satanique n’est pas responsable pour un Gouvernement appelé à doter le pays d’un système éducatif supérieur visant la formation d’un capital humain de qualité pour prendre en main la destinée du Congo de demain pour qu’il soit un pays fort, prospère avec un peuple digne.
« Sans promouvoir une éducation de qualité, la recherche scientifique et technologique, les discours politiques resteront des simples slogans pour manipuler le peuple qui continuera à croupir dans la pauvreté et la misère », regrette le Président national du Parti politique AAP, parti de l’Opposition républicaine. C’était avant de conclure: «Il est temps de penser à des réelles politiques de souveraineté nationale.
Willy K.