« Tony Mwaba ne s’est pas opposé à l’enquête de l’IGF, mais condamne la campagne de diabolisation dirigée contre sa personne »
La Cellule de Communication du Ministère souligne que le ministre ne s’est pas opposé à cette mission qui ne concerne pas le détournement de 70 Milliards de Francs congolais destinés à la prime d’encadrement de la paie des services centraux de l’EPST. C’est donc un mensonge cousu de fil blanc pour saper l’honneur de celui qui a porté le programme phare du premier quinquennat du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en rapport avec la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les Etablissements scolaires publics.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, porte à la connaissance du public qu’une mission de contrôle a été diligentée par l’Inspection Générale des Finances pour une durée de six mois, en date du 24 janvier 2024 dont l’objet comporte trois points, à savoir : Contrôler la gestion des fonds mis à la disposition de la DINACOPE dans le cadre du fonctionnement des écoles et de la prime de gratuité ; Contrôler la perception et la gestion de différents frais de participation des finalistes à l’Examen d’Etat ; Enquêter et établir les responsabilités sur les irrégularités constatées.
« Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi est rentré au Cabinet autour de 17 heures de ce mercredi 31 janvier 2024, lorsqu’alerté sur des actes qui frisaient du gangstérisme avec la confiscation des objets privés du comptable public dont une somme des 1300 $ et 200 Euros par les trois Inspecteurs de l’IGF. Pour une mission des six mois, qu’est-ce qui peut justifier l’extorsion de cette somme qui était dans le sac privé du comptable ? », s’intérroge la Cellule de communication.
Invités au Cabinet du ministre pour éclairer cette situation, ils ont brillé par des propos arrogants et de trafic d’influence comme quoi, ils ne dépendent pas du ministre, mais plutôt du Président de la République. Voilà pourquoi, le ministre est descendu pour s’entretenir avec eux, un entretien qui a été filmé et partagé dans les réseaux sociaux, sans son consentement.
Des précisions
A ce propos, la Cellule de Communication du Ministère souligne que le ministre ne s’est pas opposé à cette mission qui ne concerne pas le détournement de 70 Milliards de Francs congolais destinés à la prime d’encadrement de la paie des services centraux de l’EPST. C’est donc un mensonge cousu de fil blanc pour saper l’honneur de celui qui a porté le programme phare du premier quinquennat du Président de la République, Son Excellence Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en rapport avec la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les Etablissements scolaires publics ;
En fait, ce contrôle n’a pas sa raison d’être dans la mesure où les frais de fonctionnement des écoles et de la prime de la gratuité, ne sont pas mis à la disposition de la DINACOPE qui ne se limite qu’à préparer la paie des enseignants, en envoyant aux Ministères des Finances et du Budget les listings de paie des enseignants, ainsi que la prime de la gratuité qui sont versés par les banques commerciales aux Chefs d’Etablissements. Si donc, le contrôle devrait s’effectuer, c’est vers les banques et les chefs d’établissements qui gèrent ces fonds, à moins qu’il s’agisse d’un acharnement pour des raisons de positionnement politicien.
En ce qui concerne les frais de participation des finalistes à l’Examen d’Etat, renseigne la même source, l’on ne comprend pas les mobiles de l’IGF, au moment où par sa dénonciation du prétendu détournement des frais destinés aux intervenants de l’ENAFEP en 2021, l’Etat congolais ne paie plus ces fonds, perturbant ainsi l’organisation des épreuves certificatives, obligeant le Ministère à recourir à d’autres mécanismes pour contourner le sabotage desdites épreuves par les Inspecteurs de l’EPST.
Le Ministère reste ouvert à cette enquête, et entend recourir par toutes les voies de droit pour ne pas faire salir, une fois de plus la personne du professeur Tony Mwaba Kazadi, victime de l’acharnement de M. Jules Alingete pour des raisons obscures.
C’est ainsi que la Cellule de Communication de l’EPST reste en alerte pour informer le public en temps réel sur l’évolution de cette mission et ses conclusions.