Transport en commun : Les Kinois ont vécu un calvaire !

En fin de semaine dernière, l’Hôtel de ville a annoncé de nouveaux tarifs dans le transport en commun, des taxis, des bus, des mini-bus. Et les usagers souhaitent vivement les voir être mis en application. Et ce lundi matin 13 mars 2023 constituait bien le jour de cette vérification. Déjà, dès cette annonce, les transporteurs les ont boudés pour des raisons évidentes.

Les réactions faites à la rédaction de l’actualité.cd, font état de vérification de la mise en application de ladite mesure annoncée par le gouvernement provincial de Kinshasa.
Étant entendu que chaque conducteur imposait le tarif selon son humeur, le gouvernement provincial voulait y mettre bon ordre.
De beau marché jusqu’au centre-ville, les usagers font face au tarif imposé par les conducteurs, soit 1500 francs. Pour les autorités, il est question de 1000 francs. Cela laisse très peu de choix aux usagers contraints de se soumettre.
Le vœu collectif est que le gouvernement déploie des agents agréés pour faire respecter cette disposition afin que cela n’aille pas dans tous les sens.
“Dans ce pays, chacun fait ce qu’il veut, ce qu’il pense mieux pour son intérêt. Le gouvernement à ce jour devrait déployer les agents de transport pour faire appliquer ce nouveau tarif, sinon, ça sera un coup d’épée dans l’eau”, a indiqué un Kinois dans l’arrêt de bus beau marché ville, beau marché Kingabwa et plusieurs autres destinations.
Avant de se poser la question : “Comment peut-on publier une nouvelle tarification sans des mesures d’accompagnement pour la mise en application ?”
On en est à espérer que les transporteurs se plieront face à cette mesure prise pour soulager la population qui éprouve d’énormes difficultés à se mouvoir d’un point à un autre dans une ville en proie à de nombreux embouteillages, à certaines heures de la journée.

Il sied de dire que la faisabilité de cette méthode ne peut être concrète que par la rigueur des autorités compétentes dans l’accompagnement et le suivi digne de ce nom ainsi que la conscience de la population kinoise dans la dénonciation en cas de déviation.
Jean-Luc Lukanda