Trois proches de Joseph Kabila rejoignent le M23
Trois membres du Parti du Peuple pour la Révolution et la Démocratie (PPRD) de Joseph Kabila Kabnage, ancien chef de lEtat congolais, rejoignent l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa Yobeluo, ancien président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Après Adam Chalwe, pris de Lubumbashi où il dirigeait une chaîne de télévision locale à Kiwanja pour rejoindre la rébellion de Nangaa aux côtés du M23, la liste n’a fait que s’agrandir avec l’adhésion de ces jeunes gens, qui auraient pu servir le pays autrement. Mais hélas. Le manque du patriotisme les a conduits là où on les attendait le moins. Alors plusieurs d’entre eux se sont courageusement illustrés lors des derniers scrutins dans des débats clairs et exemplaires pour la jeunesse montante. Comme fut le cas de Constant Mutamba, dont l’audace d’oser continue d’interroger et d’interpeller plus de politiciens.
L’arrivée des nouveaux venus à l AFC est une grande désolation pour ces jeunes dont tout lavenir risque de sombrer en choisissant de faire la rébellion aux côtés d’un ancien président de la Centrale électorale, qui s’est retrouvé par miracle « propriétaire des carrés miniers » dans son Haut-Uélé natal.
Nangaa a pillé la République, et il a fallu le sang nationaliste de Félix Tshisekedi pour mettre fin à cela. Ainsi, l’homme qui se voit poignardé au dos, se fâche et entre dans la brousse pour faire couler le sang des Congolais. La prise des pouvoirs par les armes est révolue ; les conséquences sont fâcheuses.
Henry Maggie, du « béret rouge à l’AFC »
Après Chalwe, il y a Henry Maggie, un « indiscipliné » qui venait de quitter la Prison Centrale de Makala après plusieurs mois de détention pour outrage au Chef de l’Etat. La rééducation à Makala n’a pas porté ses fruits, car ‘’Henry’’ a trahi sa propre nation. Si l’opinion savait, l’on ne pouvait pas applaudir ‘’Henry Maggie’’ lorsqu’il était en tête d’une bande dénommée « béret rouge du PPRD ». Visiblement, il s’agissait d’une sorte d’initiation à la rébellion, avec des instigateurs qui se font connaître petit à petit.
Yannick Tshisola, un autre jeune, ancien directeur de cabinet adjoint de Richard Muyej, alors ancien gouverneur du Lualaba, a également rejoint l’AFC. Ils pensent défendre les intérêts des Congolais en allant chez Nangaa et Bisimwa. Dans ses propos, il accuse le régime Tshisekedi de piller les richesses du Grand Katanga. Ce débat serait beau devant l’institution comme le Parlement, afin d’y mettre fin, s’il s’avérait vrai. Hélas, des jeunes qui ne gagnent plus rien aux côtés de leurs anciens maîtres du PPRD, rejoignent la rébellion de Nangaa pour assurer leur survie.
Jean-Jacques Mamba, après ses soucis avec la justice, cet ancien député national en exil en Belgique, se présente aussi comme un haut cadre de l’AFC. Lui qui n’a plus de base à Kinshasa, s’est désolidarisé de son ancien mentor Jean-Pierre Bemba en quittant le MLC pour l’AFC. Tous veulent l’argent, et Bertrand Bisimwa les a déjà montrés comment se faire du « pognon » avec les minerais volés dans les zones conquises par le M23. Les biens mal acquis ne profitent jamais, dit-on ; ces sanguinaires n’auront que des larmes pour pleurer.
La traitrise n’a jamais payé !
Devant un public (population de Kiwanja) qu’il faut compter avec ses doigts et qui n’a pas de choix face à la promesse de la mort, Corneille Nangaa promet d’arriver à Kinshasa, prendre le pouvoir et instaurer le fédéralisme en République Démocratique du Congo. Face à la puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le maquisard Nangaa, motivé par la promesse de conquérir Goma, n’a plus rien à démontrer. Avec ses barbes blanches tel un « fou » au CNPP, Nangaa voit de loin comment Goma est bien protégée, le M23 coincé face à la montée en puissance des FARDC et des patriotes résistants Wazalendo. Ses regards sont tournés vers Kigali pour obtenir les négociations et être réintégrés dans la société. Le coup d’Etat n’aura jamais lieu en RD Congo. Félix Tshisekedi reste catégorique face aux « nyangalakatas » et reste confiant à l’unité des congolais.
Altesse