Tshisekedi dit avoir activé la diplomatie militaire

S’agissant particulièrement de la MONUSCO, après plus de deux décennies de présence sur notre territoire, il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre sécurité et de sa propre stabilité. Ainsi, l’engagement de retrait échelonné, responsable et durable de la MONUSCO annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition a été adopté en 2021, doit être mis en œuvre.

Parallèlement à l’option de retrait des forces internationales présentes, le Gouvernement a relancé un processus de raffermissement des relations bilatérales et multilatérales avec un certain nombre de pays et d’organisations dans la sous-région et bien au-delà, pour soutenir les efforts de restructuration de notre appareil de sécurité et de défense. Les partenariats tissés dans ce cadre couvrent notamment, les domaines de la diplomatie militaire, de la formation et des opérations sur lesquelles je me suis étalé précédemment.

« Pour ce qui est de la diplomatie militaire, quasiment muette depuis la fin de la Deuxième République, j’ai décidé de procéder à sa réactivation à travers la création d’une trentaine de postes d’Attachés de Défense près les missions diplomatiques de notre pays, dont une vingtaine va connaitre incessamment un début de déploiement », informe le chef de l’Etat.

En termes de formation, l’École de Guerre de Kinshasa rendue opérationnelle il y a trois ans, bénéficie aussi d’un partenariat de qualité et appartient désormais au réseau d’Écoles de Guerre Francophones. Sa montée en puissance contribue efficacement à la formation d’Officiers supérieurs capables d’assumer des fonctions de haut niveau.