Tshisekedi s’engage à doter le pouvoir judiciaire des moyens adéquats pour le fonctionnement des chambres de discipline

Conscient que la justice ne peut prospérer sans ouvrier le magistrat, Félix Tshisekedi a engagé le Gouvernement de la République à travailler avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, afin de doter le pouvoir judiciaire des moyens adéquats pour le fonctionnement des chambres de discipline, des juridictions et offices, et aussi pour l’amélioration du traitement des magistrats, les frais de mutations, les primes de brousse et surtout la prise en charge médicale et funéraire. « Je suis au courant de la manière dont le magistrat, malade ou décédé, est soigné ou inhumé, bien souvent, par la solidarité de ses pairs. Cette situation ne peut plus perdurer », martèle-t-il.

Dans son discours devant près de 2.500 nouveaux magistrats, le président de la République a dressé un tableau non exhaustif qui devrait sonner en eux comme une interpellation citoyenne et patriotique, mieux une mise en cause du système fonctionnel actuel. « Il s’agit bien de l’appel à votre conscience individuelle et collective en tant que magistrats, acteurs majeurs dans la construction d’un Etat de droit voulu par tous », dit-il.

Garant du bon fonctionnement des institutions, Félix Tshisekedi promet d’assumer toujours pleinement sa responsabilité par un recadrage, au besoin, une requalification de l’action de la justice et éviter que par son agir, cette dernière disqualifie les efforts de toute une Nation.

« Je vous encourage donc à vous engager, à travers votre action, dans cet effort national pour l’avènement d’une justice juste. Cela passe aussi par l’érection de la sanction, positive ou négative sans complaisance, comme l’échelle de valeur ; par l’application rigoureuse des dispositions constitutionnelles et statutaires qui identifient le Conseil supérieur de la Magistrature comme organe exerçant le pouvoir de rétribution promotionnelle et disciplinaire », pense-t-il.

Pour Félix Tshisekedi, on ne devrait donc pas admettre que des magistrats, poursuivis disciplinairement ou pénalement, ceux condamnés plus d’une fois à la prise à partie pour des décisions iniques, ceux habituellement en instances judiciaire ou disciplinaire ou notoirement immoraux ; accèdent à des promotions sans affecter la conscience collective.

C’est ainsi qu’il a insisté qu’il tient absolument à la restauration de la discipline, de l’éthique et de l’intégrité au sein de la magistrature et plus particulièrement à redorer l’image de la justice, longtemps ternie. « Je suis préoccupé par la bonne marche et l’efficacité de notre appareil judiciaire. Or, pour être efficace, notre appareil judiciaire a besoin, à tous les niveaux, d’animateurs dignes, intègres, bien formés et en nombre suffisant qui doivent être placés dans des conditions de vie décente et des conditions de travail adéquates », reconnait-il.

« J’insiste, Monsieur le Premier Ministre, en ce que vous veilliez à la réception par le pouvoir judiciaire, des moyens lui dotés dans le budget national. C’est aussi avec ce traitement que nous saurons mesurer ses responsabilités », insiste F

atshi.