Tshopo : Un agent de l’Etat à la base de tracasseries à 13 km de Kisangani
La République Démocratique du Congo est loin de voir le bout du tunnel concernant les indicateurs devant prévaloir pour une amélioration sensible du climat des affaires, et ce malgré les efforts des autorités tant provinciales que nationales pour résorber cette gangrène. Un agent du conseil national de sécurité, porteur d’un ordre des missions ayant dont le délai a expiré impose en toute impunité un climat de Terreur sur l’axe Niania – Kisangani alors que sa zone opérationnelle pour une mission ne devant pas dépasser 8 jours était Bunia-Mahagi et Aru.
Aidé dans cette besogne par quelques agents véreux du service des renseignements des Forces armées de la République Démocratique du Congo (ex-Demiap) et ceux l’agence nationale des renseignements dont le comportement de l’un avait déjà été indexé par l’inspection générale des finances en son temps. Ils exigent le paiement de 500 dollars américains à tout véhicule en ordre avec la déclaration douanière, essentiellement les camions citernes des pétroliers après le contrôle à la barrière de la DGDA (Direction générale des douanes et accises), ceux qui ont échappé à la déclaration se voient exiger le paiement de 2.500 dollar américains. Il faut bien marchander pour ne pas tomber dans ces filets.
Une situation alarmante dans la mesure où ils utilisent le nom du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi pour intimider tout contrevenant à leurs exigences, sinon ils vous présentent à la télévision comme fraudeurs et affirment vous emmener à Kinshasa afin que vous vous expliquiez devant le chef de l’État en personne.
Alertée par cette situation, la DGDA a déjà entamé des actions judiciaires en déposant plainte auprès du parquet dans la ville de Kisangani car cette situation créée non seulement un manque à gagner mais surtout ternit l’image de cet important service d’assiettes. Et de surcroît, les informations renseignent qu’il arrive que certains scellages dans les parkings de cette direction étatique soient détruits de force par ces agents de sécurité.
Les opérateurs économiques en appellent à l’intervention des autorités provinciales et nationales pour arrêter cette hémorragie fiscale qui n’a que trop duré.
Bravo Zulu