Une Commission interministérielle est chargée d’élaborer le budget lié au Plan de désengagement de la Monusco dans son aspect sécuritaire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Au cours de la semaine qui s’achève, l’état d’esprit de la population est demeuré généralement calme sur l’ensemble du Territoire national ; et a été marqué notamment par :
– La satisfaction de la population consécutive à la bravoure des patriotes résistants « Wazalendo » qui ont repris le contrôle de la cité de Mweso, occupée depuis des mois par les terroristes M23/RDF, dans la province du Nord-Kivu ;
– La liesse populaire à travers le territoire national, à la suite de la qualification de l’équipe nationale de la République Démocratique du Congo pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ;
– Des commentaires divers à la suite de la convocation imminente d’une session extraordinaire des Conseils communaux en date du 06 février 2024 ;
– Les remous au sein des élus de l’opposition au sujet de leur participation aux activités de l’Assemblée Nationale.
Sur un autre chapitre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a fait le point du processus de mise en œuvre du plan de désengagement accepté par la République Démocratique du Congo et la MONUSCO afin de permettre le déploiement de nos Forces de Défense et de Sécurité devant remplacer celles de la MONUSCO.
Une Commission Interministérielle est chargée d’élaborer le budget lié au Plan de désengagement de la mission Onusienne dans son aspect sécuritaire, en ceci que les charges concernant le retrait des Forces de la MONUSCO relèvent de la souveraineté de l’Etat congolais qui d’ores et déjà est appelé à reprendre sa responsabilité de protéger la population et les frontières nationales.