Une plainte pour rebellion déposée au Parquet général de la Gombe à l’encontre de Corneille Naanga

Une plainte rédigée à Kinshasa, le 03 janvier 2024 vient d’être déposée auprès du cabinet du Procureur général près le parquet général de Kinshasa/ Gombe par un citoyen congolais, Christian Ntabalinzi, notable du Sud-Kivu qui sollicite des poursuites judiciaires à charge de Naanga Yobeluo Corneille pour rébellion, tel que le prévoient les articles 133 à 135 du code pénal congolais livre II).

 

Selon l’auteur de cette plainte, il faut que le monde soit au courant des faits infractionels graves dont s’est rendu coupable Corneille Naanga contre l’Etat congolais, tout en rappellant qu’il a été relayé et suivis par tous sur les médias aussi bien internationaux que nationaux ainsi que sur les réseaux sociaux, la haute trahison de M. Corneille Nangaa contenue dans sa déclaration annonçant la création d’un mouvement politico- militaire, dénommé Alliance du Fleuve Congo, ayant pour unique objectif de perturber gravement l’ordre public par le renversement des Institutions de la République.

 

Et de poursuivre, “suivant la déclaration de ce délinquant, la structure qu’il préside est une coalition de plusieurs partis politiques et mouvements terroristes dont celui dit Mouvement du M23 dont on reconnait la paternité et le

commandement à M. Paul Kagame et d’autres forces obscures œuvrant contre les intérêts de la Nation Congolaise”.

 

Christian Ntabalinzi, auteur de la plainte contre Naanga fait savoir que l’heure est très grave et nécessite une action Républicaine à la hauteur de la menace afin de sauver la République par la neutralisation pure et simple de l’ennemi d’État déguisé en acteur politique, évoquant l’article 64, alinéa 2 de la Constitution en vigueur qui stipule que toute tentative de renversement du régime constitutionnel, constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l’Etat.

 

” Il y a lieu d’affirmer que les menaces proférées contre la nation ne sont pas de nature fantaisistes encore moins un simple message de vœux de fin d’année mais bien un acte de rébellion contre l’autorité légalement établie. Ce comportement érigé en infraction de rébellion devrait etre sanctionné afin de permettre l’interpellation de l’infracteur et le déférer devant le juge afin qu’il soit jugé et condamné”, a signalé ce leaders Sud- Kivutien.

 

JMW