Vital Kamerhe échappe à un envoûtement au Palais du Peuple
Il s’en est fallu de peu ; n’eût été le dieu qui intervient en pareilles circonstances, celui qu’on appelle affectueusement « V. K » a failli être victime d’un mauvais sort sur sa personne. Le président national de l’UNC, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a failli être envoûté au Palais du peuple.
Selon des langues fourchues et autres perroquets friands de potins, ce topo aurait été savamment préparé pour se dérouler lors des primaires organisées la semaine dernière au Palais du peuple en vue de décortiquer un seul candidat, le ticket de l’Union sacrée de la Nation (USN) au poste de président de la chambre basse du Parlement congolais.
Ces mêmes sources, qui distillent des potins dans les allées du Palais du peuple, susurrent que peu avant cette cérémonie, Vital Kamerhe aurait soufflé à l’un de ses proches que ne l’ayant pas trouvé sur le chemin politique, ses adversaires politiques veulent le couler de façon « mystique ». Mais que « grâce à mes prières, rien ne va m’arriver, même si cet esprit maléfique porté par mes adversaires politiques tient mordicus à m’envoûter ».
Raison pour laquelle qu’une fois entré dans la salle, Vital Kamerhe aurait évité de saluer ses fanatiques et partisans de ses propres mains, faisant des mouvements de mains jointes, en signe de remerciement pour éviter toute tentative de serrer sa main et les stigmates de l’envoûtement à partir de sa main droite. D’autres, par contre, auraient refusé de lui serrer la main par peur d’une « opération retour à l’expéditeur ». Mais, s’il s’était laissé emporter par les honneurs, comme ce mysticisme était savamment monté et ficelé, selon toujours ces commérages, sans le savoir et par des forces occultes et mystérieuses, « V.K » se serait amené à dénoncer les maux qui rongent l’USN, bref le régime dès les premières plénières qu’il présiderait.
Ainsi, le tour allait être joué pour que la fronde, la révolte et le désarroi des députés s enflent contre lui. Qui, au cours d’une plénière téléguidée par des fétiches, certains députés majoritaires allaient lui retirer leur confiance pour ensuite le déchoir du bureau de l’Assemblée nationale à travers une motion. Heureusement que son dieu qui intervient en pareilles circonstances, lui aurait soufflé « de faire très attention » et d’éviter « certaines personnes dont les mains étaient préalablement entachées des fétiches et tendues », à en croire les bruits sans fondement du Palais du peuple.
Dans l’entre-temps, ce potin reste encore d’actualité, selon des « on dit » qui glanent dans les couloirs et alentours du Palais du peuple. Députés, assistants des députés, agents secrets, journalistes, hôtesses, personnel administratif du Sénat, rombières et autres braillards fanatiques du parti au pouvoir y grouillent dès les premières heures de la matinée.