Voici la décision du Conseil de discipline de la CAF sur les affaires CHAN impliquant la Fédération algérienne de football et la Fédération royale marocaine

Le Conseil de discipline de la CAF s’est réuni pour délibérer sur la question qui lui a été soumise par le Comité d’Organisation du Championnat d’Afrique des Nations Algérie 2022 de TotalEnergies (« CHAN ») suite à la non-présentation de l’équipe marocaine en Algérie pour ses matches de groupe programmés et à la déclaration faite lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN

Fédération royale marocaine
Après délibérations et examen des preuves, y compris un certain nombre de correspondances entre l’Algérie, le Maroc et la CAF, la Commission de discipline a conclu que la Fédération royale marocaine n’était pas en mesure de voyager et de participer au CHAN en raison de circonstances totalement indépendantes de sa volonté et qu’aucune sanction de quelque nature que ce soit n’était infligée à la Fédération royale marocaine.
Compte tenu de ce qui précède, le conseil de discipline a rejeté la demande de dommages et intérêts de la Fédération algérienne de football.

Fédération algérienne de football
À la suite de la déclaration faite lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN le 13 janvier 2023, la CAF avait renvoyé l’affaire au conseil de discipline pour complément d’enquête.
Après avoir examiné de manière approfondie tous les éléments et preuves disponibles, le Conseil de discipline a estimé qu’il ne devait pas conclure à la responsabilité du fait d’autrui de la Fédération algérienne de football et que les dispositions de responsabilité objective n’auraient pas pu être prévues et ne devraient pas s’appliquer à la suite de la déclaration faite par M. Zwelivelile Mandela lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN.
Toutefois, le Conseil de discipline a adressé un rappel formel à toutes les associations nationales, y compris la FAF, pour qu’elles sachent que les dispositions relatives à la responsabilité du fait d’autrui et à la responsabilité objective pourraient à l’avenir être appliquées à la suite de toute déclaration politique ou autre faite par un tiers lors d’une compétition ou d’un événement formel de la CAF.