Volley-ball: Christian Matata dévoile pourquoi il a laissé la présidence de la CAVB/zone 4 à Bello Bourdanne
Candidat à sa propre succession au poste de président de la Confédération Africaine de Volley-ball Zone 4 ‘’CAVB/Zone 4’’, le Congolais Christian Matata Shwit s’est retiré au profit du Camerounais Bello Bourdanne lors de l’Assemblée générale Elective de cette structure tenue samedi 18 mai 2024 au Pullman Hôtel, à Gombe dans la ville province de Kinshasa.
Le président sortant a décrit ce qui s’est passé en ces termes : ‘’Il était question d’aborder d’abord de faire une Assemblée générale ordinaire de l’année précédente. Nous avons présenté nos activités, les états financiers et tout a été adopté. Et il fallait penser à élire un nouveau président de la zone. Vous savez que nous sommes la 1ère zone qui organise des élections. Les gens se posent la question pourquoi alors que le mandat court jusqu’au mois d’août, mais on se dit comme on a eu cette opportunité de nous rassembler ici en assemblée générale, donc on a dû coupler à ce que nous puissions aussi élire notre nouveau président qui, éventuellement son mandat pourra commencer après le congrès de la Confédération qui se tiendra au mois d’août au Maroc. Ça peut paraître un peu absurde par rapport aux, gens, j’étais favori, j’avais en tout cas le consensus ou bien l’approbation de tout le monde. Mais quand vous voyez les propositions qu’on avait déjà envoyé au mois de février à tous les membres des fédérations nationales par rapport à notre assemblée générale, la partie du mandat du président, j’avais déjà proposé à ce qu’il y ait un mandat rotatif pour permettre à ce que tous les présidents puissent avoir l’opportunité de gérer la zone et cela pourrait les influencer à organiser le championnat au niveau de leur pays et peut-être organiser aussi des compétitions avec les pays limitrophes. Donc, j’avais déjà fait cette proposition. Et lors de l’assemblée, la proposition a été acceptée mais on va essayer de la réaliser autrement. Et j’allais me contredire de proposer une gestion rotative et que je continuais encore à faire un deuxième mandat. Et vous savez qu’aujourd’hui, je ne dois pas vous le cacher, la zone fonctionne qu’avec la République Démocratique du Congo et le Cameroun. Et quand je vois le président du Cameroun et nous savons tous ce qu’il fait dans son pays, quand je le vois postuler et avec la proposition que nous avons faite, je pense qu’il était beaucoup plus éloquent de pouvoir me retirer et le laisser prendre la zone. C’était d’abord pour rechercher l’unité. Quand on est uni, facilement on sait discuter et trouver des solutions. Deuxièmement, notre zone est un peu difficile à gérer parce que le coût lié au déplacement, le coût de transport pour les compétitions est excessivement élevé. Et cela ne permet pas à ce que nous puissions avoir beaucoup plus de compétitions et avoir même beaucoup plus de pays qui participent. On devrait penser si on peut faire de regroupement au niveau de la zone entre deux ou trois pays qu’ils aient de compétitions parce qu’ils sont plus proche, c’est plus facile de se retrouver.
Et à la longue, on va voir les champions de ces petits groupes pour que nous puissions organiser un grand championnat avec le concours des sponsors. C’est ce que je lui ai conseillé de faire. Et il m’a dit qu’il va devoir l’intégrer dans son programme qu’il pourra présenter après le congrès. Et ensemble on va toujours l’aider parce qu’il dit qu’il a toujours besoin de notre concours pour l’aider à ce que son mandat puisse aussi être productif’’.
A ces assises les délégations étaient venues du Congo Brazza, Cameroun, Tchad, Gabon, Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principes et RDC, pays hôte.
Antoine Bolia