Vous avez dit gratuité des frais d’accouchement ? Mon œil

Il ne suffit pas de crier béton na béton tout simplement, comme l’autre-là; mais il faut surtout dire aux congolais comment cela va se faire. Quelle caisse va prendre ces frais d’accouchement en charge ? Les paiements de ces frais dans les cliniques et hôpitaux privés se feront avant l’accouchement ou faudrait-il envoyer une facture à l’ État après l’accouchement ? Si c’est une assurance qui les prendra en charge, quelles sont les modalités de souscription ? D’ailleurs, ça ne serait plus gratuit dans ce cas.

En tout état de cause, les congolais savent que l’Etat congolais est le plus grand débiteur de ses propres services publics. Il suffit de faire un tour à la Regideso ou à la SNEL pour s’en convaincre. C’est depuis leur bas-âge que j’ai dit à mes enfants de ne pas croire au père Noël, car il n’existe pas

Mais par dessus tout, comment Fatshi peut-il se permettre de faire la promotion de la maternité, dans un pays qui connaît chaque jour une baisse sensible du coût de la vie ? Est-ce indiqué comme politique, quand nous n’avons même pas les statistiques qui nous donnent avec précision le nombre de la population ? Vous me voyez perdu.

Même à petite échelle, on conseille souvent aux siens de limiter la maternité, quand les conditions de la vie ne permettent pas de prendre correctement soin de sa progéniture. Mais en RDC de Fatshi, on nous vend une autre recette et les affidés de l’union sacrée applaudissent. Malgré-moi me revient à l’esprit cette pensée de Karl MARX : l’ignorance apportera encore beaucoup de maux à l’humanité. Le pays se dirige tout droit vers les fonds abyssaux.

De ce que je sais, aucune clinique ou hôpital privé ne pourrait se permettre d’avoir l’Etat congolais comme débiteur de façon récurrente. Je sais aussi que les hôpitaux publics ne prennent qu’un taux très faible des accouchements au pays. Fatshi a juste fait du populisme. On sent bien qu’il est en quête d’un second mandat hypothétique. Un fruit ne tombe que quand il est mûr. Mais devant l’ouragan ou la tempête de l’histoire, mûr ou pas mûr, il tombe quand-même, avait déclaré le feu président MOBUTU à la tribune des nations-unies. TOUT EST À REFAIRE. ART. 64

Aux congolais d’intégrer cette pensée du grand Nelson Mandela : Notre marche vers la liberté est irréversible. Nous ne devons pas laisser la peur nous barrer la route.

Depuis le paradis,

L’archange Papy TAMBA,
Le Papy le plus célèbre de la RDC