Voyage cauchemardesque sur la RAM : Deux nuits blanches à N’djili, le TPM bloqué à Kinshasa

Les Corbeaux sont attendus à Nouakchott par Al Hilal à l’occasion de la 2ème journée du groupe A, dimanche 8 décembre à 19h00 GMT. L’équipe n’est pas encore arrivée dans la capitale mauritanienne suite à plusieurs problèmes techniques d’un Boeing 737-800 de la Royal Air Maroc.

Deux nuits blanches à l’aéroport de N’djili à Kinshasa, c’est un vrai cauchemar qu’a infligé la compagnie RAM à la délégation du TPM après son arrivée à Kinshasa.

Le récit d’un voyage interminable sans pour autant atteindre Nouakchott.

L’équipe de Lubumbashi a quitté son fief le mercredi 4 décembre soir pour rallier Nouakchott via Kinshasa et Casablanca. Dans la capitale congolaise, les Corbeaux devaient prendre place à bord d’un vol de Royal Air Maroc jeudi à 6h15. Joueurs et membres du staff technique avaient pris place à bord de l’avion tôt le matin, et c’était parti pour un chapelet d’incertitudes. L’heure de décollage passée, après 3 heures d’attente dans l’appareil, ils sont débarqués pour aller patienter dans la salle d’attente. Il est alors 10h30 jeudi. Le vol va finalement être annulé avec comme promesse de la compagnie de trouver rapidement la solution au problème technique. Le voyage est alors reprogrammé vendredi à 00h05′.

Entre quitter l’aéroport, retrouver un hôtel et réorganiser toute la logistique dans la journée, Lamine Ndiaye et ses hommes vont prendre un sacré coup dans leur programmation sachant qu’ils devaient arriver sur le lieu de la rencontre, à Nouakchott, jeudi soir!

Jeudi à 21h30′ à Kinshasa, un nouveau rendez-vous est donné à l’aéroport international de N’djili avec l’espoir que la pièce défectueuse a été réparée. C’est parti pour une nouvelle nuit de l’aventure. Entre longue attente des agents commis à l’enregistrement, l’arrivée des pilotes et l’embarquement au-delà de minuit (heure pourtant convenue pour le décollage), c’est une nouvelle annulation du vol qui va frapper la délégation congolaise.

Il est 1h30, l’avion s’est pourtant bien aligné sur la piste de décollage mais avant de mettre les gaz, une nouvelle alarme retentit dans le cockpit. Le pilote obligé de retourner au tarmac, deux heures d’attente avant finalement d’être débarqués pour la deuxième fois aux alentours de 3h00 ce vendredi.

Retour à la case départ, le TPM rate pour la deuxième fois l’occasion de rallier Casablanca et manque forcément la correspondance pour Nouakchott. A deux jours du match, le TPM a donc été obligé de passer deux nuits à l’aéroport de Kinshasa, une situation inconfortable causée par la compagnie Royal Air Maroc. Hier après-midi, après des exercices de réveil musculaire, la délégation se trouvait toujours à Kinshasa. Un départ pour Casablanca est annoncé pour ce samedi 7 décembre à 4h du matin. Sans garantir une correspondance pour la Mauritanie…

Le club a bien entendu saisi la CAF pour faire état de ce calvaire.