Willy Akonda, un professionnel des médias qui s’en va !

La mort, toujours elle, vient de frapper, pour la 2ème fois consécutive, l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM) pour lui arracher l’un de ses meilleurs éléments, en la personne du journaliste Willy Akonda Lomanga. Après l’assassinat crapuleux de Christian Mbayu Kitengye par des hommes à mains armées, c’est le tour du Chef de service Communication de nous quitter précipitamment, après une longue maladie. La mort, ce tueur silencieux, ne nous prend que les meilleurs de nos éléments ; des héros, des gens qui ont des promesses et la destinée de grandeur.

C’est en professionnels rompus que nous nous sommes retrouvés à l’ACOPRIM avec Willy Akonda, avec une expérience ininterrompue de plusieurs années, tant dans la presse audiovisuelle que la presse écrite (médias en ligne). L’idée était de booster cet établissement public à caractère technique et scientifique, tout en assurant sa visibilité. La première année aura donc été un succès, avant que l’ACOPRIM ne soit rattrapée par des problèmes conjoncturels.

Avec sa devise : « la vie est belle », Akonda ne voyait la vie que sous le prisme de ce qu’elle peut apporter de mieux aux mortels. C’est ainsi qu’il n’hésitait pas un seul instant d’inviter ses proches à Ngamandjo/Commune de Maluku, où des mets variés leur étaient offerts.

Chef de promotion (CP) du bureau ovale, nom donné à un bureau commun occupés par des agents et cadres de l’ACOPRIM et du GUPEC, sans oublier l’assistance des contrôleurs de la DGRAD, Willy Akonda y faisait régner une fraternité et un amour réciproque qui créera même des jaloux. Non seulement que le CP Akonda aimait la vie, il était aussi chrétien dévoué et convaincu. Sa foi en Dieu lui a permis de s’en sortir dans plusieurs circonstances où sa vie était en danger. C’est ainsi qu’avant son arrivée à l’ACOPRIM, il va échapper à plusieurs tentatives d’empoisonnement, œuvre de ses détracteurs qui pensaient qu’il était devenu gênant et qu’il faillait en finir avec lui. Le témoignage-testament qu’il a fait dans son poste Facebook est très éloquent et édifiant.

Journaliste talentueux et aimant son travail, Willy Akonda ne pouvait pas mourir aussi rapidement comme ça. Si les disciples de Jésus-Christ étaient surpris par la mort du diacre Etienne, lapidé par des Kuluna, pour l’apôtre Pierre, ils ont refusé qu’ils meurent et ont fait d’intenses prières. « Pierre donc était gardé dans la prison ; et l’Église ne cessait d’adresser pour lui des prières à Dieu » (Actes des Apôtres 12, 5). Et au finish, Pierre ne mourut pas et fut libéré au grand étonnement de tout le monde.

Soulignons, par ailleurs, que la veillée mortuaire est organisée ce vendredi 11 avril 2025 au chapiteau de l’espace Assanef, situé sur l’avenue de la Libération, ex-24 novembre, à côté de la maison communale de Lingwala.

C’est le samedi 12 Avril 2025 que la levée du corps interviendra à la morgue de l’hôpital Vijana, avant son inhumation au cimetière Miséricorde (Nsele Bambou).

JMNK