Zimbabwe : Le président Emmerson Mnangagwa et d’autres hauts responsables sanctionnés par les Etats Unis d’Amérique.

Accusés de “violations flagrantes des droits politiques, économiques et de l’homme” après les élections organisées l’année passée en 2023, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa et d’autres hauts responsables ont été frappés ce lundi 4 mars 2024 par des sanctions prises par les États-Unis d’Amérique.

Pour la porte-parole du Conseil national de sécurité, Adrienne Watson, le département du Trésor américain a désigné trois entités et onze personnes, dont le président Nelson Mnangagwa, le vice-président Constantino Chiwenga, le général de brigade (à la retraite) Walter Tapfumaneyi et l’homme d’affaires Kudakwashe Tagwirei, en vertu du décret 13818, pour “leur implication dans des affaires de corruption ou de graves violations des droits de l’homme.

‹‹Les attaques contre la société civile et les restrictions sévères imposées à l’activité politique ont étouffé les libertés fondamentales, tandis que des acteurs clés, y compris des dirigeants du gouvernement, ont détourné des ressources publiques à des fins personnelles ›› a t-elle déclaré dans un communiqué.

Et d’ajouter :

‹‹Ces pratiques contribuent à un réseau criminel mondial de corruption, de contrebande et de blanchiment d’argent qui appauvrit les communautés du Zimbabwe, de l’Afrique australe et d’autres régions du monde››.

Le ministre zimbabwéen de l’Information, Nick Mangwana, a réagi face à ces sanctions à travers une publication sur la plateforme X.

‹‹Tant que les hauts dirigeants seront sous le coup de sanctions, nous serons tous sous le coup de sanctions. Et tant que les membres de la société zimbabwéenne seront sous sanctions, nous serons sous sanctions›› a-t-il écrit.