La douzième réunion du Forum Chine-Afrique a fermé ses portes le mercredi dernier. Durant deux jours, soit du 30 au 31, les principaux acteurs de cette coopération ont réfléchi sur le centenaire de l’histoire et du renouveau de la coopération Sino-Africaine. Occasion pour eux de dresser un bilan des années passées, mais aussi de faire des propositions pour un avenir réussi de cette coopération.
Organisé par le gouvernement provincial de Zhejiang, cette douzième réunion du forum Chine-Afrique a connu la participation de plus de 4500 représentants politiques, académiques, médiatiques et commerciaux de 40 pays africains et autres. Les acteurs clés de cette rencontre, chacun dans son secteur, a partagé ses réflexions sur le comment améliorer cette coopération, surtout durant cette année qui marque une étape importante et mais aussi significative pour les relations coopération entre l’Afrique et la Chine.
Prenant la parole le premier, Liu Yuxi, le représentant spécial du gouvernement chinois pour les Affaires africaines a salué les efforts de deux parties à lutter contre l’impérialisme et l’interférence étrangère, mais aussi le travail fourni conjointement pour la défense du multilatéralisme et des intérêts partagés des pays en développement au cours des 60 dernières années.
Il a par la même occasion rappelé les réalisations fructueuses de la coopération chinoise africaine des années passées, avant d’inviter les deux parties à travailler ensemble dans la construction d’une communauté d’un avenir commun.
Ces assises qui avaient comme thème : « Centenaire de lhistoire et du renouveau de la coopération sino-africaine, la lutte et le réajustement ». Pour la première session plénière, sept représentants à savoir le directeur du centre pour les études chinoises Nigéria Onaunaju Charles, le directeur président des finances publiques et des finances locales, M. Barka ; le directeur du Centre pour l’Afrique- Chine de l’Université de Johannesburg David Monyae, le directeur exécutif de la Fondation Mwalimu Nyerere de Tanzanie, Francis Matambalya ; le directeur de l’Institut des études africaines de l’East Nine University Normal Mu Tao, Wang Wen, executive Dean of chongyang Institut for financial studies at Renmin University.
Dun commun accord, ils ont tous reconnus que beaucoup reste encore à affaire dans lamélioration de ces relations de coopération entre la Chine et lAfrique. Si pour les autres, lheure est enfin venue de voir quelle direction prendre pour mieux intensifier cette coopération à labri des ingérences des prédateurs des africains de lAfrique et de la Chine, dautres par contre soutiennent que lAfrique doit jouer sa partition en prenant une position qui ne va pas à chaque fois déranger ses relations de coopération, mais aussi travailler sur la stabilité au niveau de la région et des pays africains et surtout identifier ensemble le niveau des besoins urgents des pays africains pour mieux définir les domaines prioritaires de coopération.
Doù la proposition dadhésion au BRICS, mais aussi à linitiative de la ceinture et la route qui est lun de moyens le plus sûr pour le deux parties de traité de leurs problèmes en dehors des ingérences, a soutenu David Monyae, directeur of the center for africa-china studies at the University the Johannesburg Afrique du sud.
Cette première cette session a été présidée par Li Shaoxian, Directeur de l’Institut de recherche de l’école de la Chine de l’Arabie-Arabie, qui a fait un clin dil en passant, à la rencontre entre le président chinois XI Jinping et le président de la Rdc Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à Pékin. Il a salué lannonce faite concernant la mise à niveau des relations bilatérales d’un partenariat stratégique de coopération gagnant-gagnant à un partenariat stratégique complet.
Les relations plus étroites entre la Chine et les pays africains sont enracinées dans le partage de la joie et du chagrin et s’entraidant, et elle va approfondir, et les deux parties feront des efforts pour renforcer leurs relations de coopération et ensemble voire comment travailler dans la recherche et la pratique dun véritable multilatéralisme. Cette coopération stable est une pierre angulaire de la stabilité et de la gouvernance mondiale, ont déclaré les analystes.
Hugo Matadi depuis la Province de Jinhau en Chine