C’est l’affirmation de Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, à une question sur les perspectives du 2ème semestre 2023. « Pour le reste de l’année 2023, il faut noter que les perspectives sont bonnes. C’est-à-dire que jusqu’à présent, la croissance dans notre économie reste tirée par le secteur minier. Et les perspectives de développement et les prix internationaux en ce qui concerne le secteur minier sont bonnes », affirme-t-elle.
Et d’ajouter que lorsqu’on regarde l’évolution jusque juin, et on voit les projetions pour l’année prochaine, la croissance pourrait être près de 7%. On s’attend aussi à ce qu’à travers des actions au niveau de l’évolution de la politique monétaire et la coordination qui sera faite, on s’attend à ce que l’inflation ne continue pas à s’accélérer.
« Bien entendu comme je l’ai dit, il y a l’inflation importée, on est autour de 9% à mi-juin, on s’attend à ce que l’inflation se situe autour de 11,5%, ce qui est une réduction par rapport au niveau atteint en décembre 2022 qui était de 13,1%. On s’attend aussi à ce que les efforts d’accumulation des réserves se poursuivent, de manière à ce qu’on puisse passer de 4,2 milliards à un niveau beaucoup plus élevé », souligne-t-elle.
De l’avis de la patronne de la BCC, ces éléments font aussi partie des engagements que la Rdc a pris dans le cadre du programme soutenu par le FMI. Et ce, étant donné les incertitudes sur la réduction ou l’arrêt des chocs qui affectent notre pays comme toutes les autres économies du monde.
Donc, par rapport au suivi du développement du marché des changes, le suivi des développements en ce qui concerne l’inflation, de manière à ce que lorsqu’on se rend compte qu’il y a un risque d’un choc additionnel qui pourrait nous empêcher d’atteindre ces objectifs, les mesures correctives sont prises, la coordination est faite, de manière à ce qu’il n’y ait pas de surchauffe démesurée sur le marché des changes, ou qu’il n’y ait pas une accélération au niveau de l’inflation.