La fauche qui enveloppe le Congolais est prise au sérieux à Lemba, par des opérateurs économiques du secteur de l’hôtellerie. Notamment chez les détenteurs de “Kuzu”, ces maisons de passe de fortune aux conditions hygiéniques suffocantes et indigestes.
Faute de clients potentiels, ces tenanciers logent désormais le diable dans leurs poches.
Mais pour contourner cette difficulté, ils ont décidé chacun dans son coin, d’appliquer des tarifs préférentiels à la tête du client.
Au rond-point Super Lemba où l’affaire est relatée sans gêne, il se raconte que désormais, avec 8.000 ou 10. 000 Fc, les tourtereaux peuvent s’envoyer au 7e ciel, contrairement sous peu où il fallait 10 dollars pour « un vite-fait ».
Ce nouveau tarif serait entouré d’une seule condition, respecter le timing: 5 minutes pour le burin. Ni plus. A prendre ou à laisser.
Des langues affirment que des disciples de Bacchus qui ingurgitent moult bière dans des gargotes qui pullulent cette commune, en ont fait désormais leur choux gras. Ils préfèrent aller faire leur burin dans des Kuzu en lieu et place d’hotels chics. Car estiment-ils, dans les Kuzu, c’est ni vus ni connus, contrairement aux hôtels et autres palaces chics où on est à la merci de caméras et vidéos de surveillance, si pas “ les service “ qui viennent truander des paisibles “patriotes” qui font allègrement leur burin.
Le potin fait grand bruit à Lemba où les clients s’y comptent désormais par trentaine pour un Kuzu. Plus de 500 Kuzu y ont déja élu domicile.