Dans un communiqué publié et dont une copie est parvenue au média en ligne www.lequotidienrdc.com, les ministre des Droits humains, Me Albert-Fabrice Puela à l’instar de la communauté nationale et internationale, a été particulièrement choqué par les actes de violence et de barbarie, de surcroit filmés par le bourreau, et par la suite diffusés, infligés à l’épouse de Sieur Jean-Claude Pandatimu, Professeur d’Université de son état et Magistrat, à la demande et sous les instructions de ce dernier, à Kisangani dans la Province de la Tshopo, en date du 04 octobre 2023.
« Ces événements se passent ainsi, alors que la Communauté ne s’est pas encore remise des émotions provoquées par l’agression, injustifiée à la jeune compatriote Joyce, non autrement identifiée, dans un salon de coiffure dans la Commune de Limete, pour de simples soupçons de vol », dit-il.
Tout en saluant la promptitude avec laquelle la justice a pris en charge ces deux cas, par l’organisation d’une audience en flagrance se déroulant au Palais de Justice de la Tshopo, pour le premier cas, et l’ouverture d’une instruction judiciaire au Parquet de Grande Instance de Matete, pour le second cas, nous rappelons à la communauté tant nationale qu’internationale que la torture, les traitements dégradants et inhumains dans toutes leurs formes, sous quelques prétextes que ce soit, sont interdits, au regard de la législation nationale en vigueur, revigorée par les instruments internationaux auxquels la RDC a librement souscrit, et que nul ne peut se faire justice, avec obligation pour les militaires et les policiers, de refuser d’obéir à des ordres manifestement illégaux.
Cela étant dit, poursuit le même communiqué, il est inadmissible que les personnes publiques ou leurs assujettis, sur qui incombe justement la charge de la protection et de la promotion des droits humains, se permettent non seulement de les violer, mais aussi de les immortaliser en prenant des images pour des fins inavouées. « Nous en appelons donc à la prise de conscience collective sur la nécessité de l’observation et de la protection des droits humains, car ces dernières constituent le miroir d’un véritable état de droit, conformément à la vision du Chef de l’Etat, où règnent l’égalité devant la loi et la non impunité », martèle-t-il.
Me Albert-Fabrice Puela est d’avis que les sanctions exemplaires, aussi bien pénales qu’administratives, qui découleront alors des instructions judiciaires, menées dans le strict respect des règles du procès pénal, le droit de la défense étant garanti, permettront d’assurer la non répétition de différents actes de barbarie, tel que nous distillés à travers les réseaux sociaux. Nous exprimons ainsi notre compassion et notre solidarité envers toutes les femmes victimes de l’intolérance et de l’abus de pouvoir.