Après le Burkina Faso, le Niger et le Gabon rendent hommage à l’action marocaine à la tête du CPS-UA et le rôle de Rabat dans l’architecture africaine destinée à la paix    

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Consultations informelles organisées par la présidence marocaine du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine: Après le Burkina-Faso, le Gabon et le Niger saluent à leur tour cette “noble initiative du Maroc”, pour son approche tournée vers la promotion du dialogue sur le Continent, qui “confirme l’importance et la place du Maroc dans l’échiquier politique de l’Afrique, et même au-delà”, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

En prenant la présidence tournante du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS-UA), le Maroc affirme une vision diplomatique fondée sur la concertation, le respect des souverainetés nationales et la recherche de solutions concertées aux crises qui secouent le continent. Ce choix d’une diplomatie mesurée et pragmatique trouve un écho favorable auprès de plusieurs pays africains, qui saluent une approche à la fois inclusive et réaliste.

Le Niger et le Gabon ont exprimé leur considération pour la présidence marocaine du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS-UA), mettant en avant une approche fondée sur la concertation et le dialogue structuré. Selon des sources proches du dossier, les deux pays ont tenu à souligner la «noble démarche du Maroc», qui, par cette initiative, «confirme l’importance et la place du Royaume dans l’échiquier politique du continent, et même au-delà.» Une reconnaissance qui s’inscrit dans le sillage de l’engagement constant du Maroc en faveur de la stabilité et de la coopération interafricaine.

Depuis le début de son mandat, Rabat a multiplié les échanges avec les différentes parties prenantes aux dossiers sécuritaires et politiques en cours. Dans un contexte où plusieurs États africains connaissent des transitions institutionnelles complexes, le Maroc privilégie une méthode d’accompagnement basée sur l’écoute, le dialogue et le pragmatisme, loin de toute logique de contrainte ou d’ingérence.

Un accueil favorable dans plusieurs capitales africaines

Les messages adressés ces derniers jours à Nasser Bourita par plusieurs ministres des affaires étrangères africains traduisent la reconnaissance du rôle fédérateur du Maroc dans les discussions engagées au sein du CPS.

Dans un courrier daté du 21 mars, le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean-Marie Traoré, a souligné «la pertinence de l’approche marocaine, qui place les États africains au cœur des solutions à apporter aux défis de paix et de sécurité.» Il a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de consultation directe avec les pays en transition, une démarche que Rabat a déjà enclenchée à travers plusieurs initiatives diplomatiques.

De son côté, le ministre gabonais des affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye, a, dans une lettre du 25 mars, salué «le doigté et le dynamisme de la présidence marocaine du CPS.» Il a notamment mis en exergue la réunion informelle du 18 mars à Addis-Abeba, convoquée sous l’égide du Maroc, et qui a permis d’ouvrir un dialogue avec plusieurs pays suspendus des instances de l’Union africaine à la suite de changements politiques internes.

Le Niger, également représenté lors de cette rencontre, s’est joint aux félicitations adressées à Rabat. Dans un courrier du 24 mars, le ministre des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, a insisté sur «la noble initiative du Maroc relative à la consultation informelle du 18 mars», soulignant que «l’engagement de [Nasser Bourita] en faveur de la paix et de la promotion du dialogue sur le continent africain.»

Une présidence marocaine ancrée dans une vision africaine de la paix

La réunion informelle du 18 mars a permis d’initier une réflexion collective sur les modalités d’une réintégration progressive des pays suspendus tout en maintenant un cadre de discussions respectueux des décisions de l’Union africaine. En s’engageant dans cette voie, le Maroc s’évertue à préserver l’équilibre institutionnel du CPS tout en évitant l’isolement prolongé de certains États, facteur de tensions accrues sur le continent.

Cette approche, qui allie réalisme et souplesse diplomatique, traduit la volonté de Rabat de faire du CPS un véritable espace de concertation africaine, loin des postures figées et des décisions arbitraires. Conscient des impératifs de stabilité qui s’imposent à l’Union africaine, le Maroc s’attache à instaurer un climat de confiance propice à des solutions concertées, dans l’intérêt des peuples africains.

Au-delà de son rôle institutionnel au sein du CPS, le Maroc ancre ainsi sa présidence dans une vision plus large d’approfondissement des liens interafricains, fidèle aux orientations tracées par le roi Mohammed VI en faveur d’un continent maître de son destin et résolument tourné vers l’avenir.

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