La chambre basse du parlement a lors de sa séance plénière du vendredi 22 Novembre voté le Projet de loi des Finances exercice 2025 moyennant les amendements de la commission économique, financière et contrôle budgétaire.
A trois semaines de la clôture de la session budgétaire de septembre 2024, la plénière de l’Assemblée nationale s’est acquittée de la tâche qui lui incombe, celle de doter la Nation d’un budget pour l’exercice 2025 après l’examen minutieux du projet de loi de finances déposé par le Gouvernement.
La plénière a donc adopté le rapport de l’ECOFIN qui est parvenu à un accroissement de 51.133.000.000 milliards des francs congolais sur l’année 2025, soit une croissance de 24,1%, par rapport à la loi de Finances de 2024, et 13,7% comparativement à la loi de Finances rectificative de l’année.
Un accroissement qui porte la marge budgétaire à 2 457 mille milliards francs congolais soit, 1,15% de PIB national affecté entre autre : à l’éducation, à la santé, aux recherches scientifiques, à l’énergie, à agriculture et les infrastructures. Ceci en vue de permettre à chaque Congolais de l’arrière pays de ressentir cette amélioration dans son quotidien.
Une prouesse qui a ravi le speaker de la chambre basse du parlement qui estime qu’avec un tel accroissement l’exécutif national a entre ses mains les moyens nécessaires pour rencontrer les attentes de la population congolaise.
Outre le travail abattu sur la recherche des recettes additionnelles, la commission économique, financière et contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale a produit plus d’une vingtaine de recommandations à l’endroit de l’exécutif.
Parmi elles, figures des recommandations spécifiques au Gouvernement en matière des recettes, dont notamment : réaliser le plancher des recettes publiques tel que prévue dans la loi de Finances ; renforcer la mobilisation des recettes de l’état par la mise en œuvre des réformes du système fiscal national ; Finaliser l’audit du secteur des télécommunications ; accélérer le processus de marquage moléculaire en vue d’accroître les recettes pétrolières ; confier à l’hôtel des monnaies, l’impression de tous les imprimés de valeurs et le rendre disponibles en temps voulu auprès des tous les ministères et services d’assiettes ; finaliser la mise en œuvre de réformes susceptibles de booster la mobilisation des recettes.
En terme de quoi, les Elus nationaux se sont livrés au débat général quant à ce rapport demandant plus de budget à l’agriculture et évoquant diverses questions liées aux problèmes de la population.
Après débat enrichissant, examen du projet de loi de Finances exercice 2025 article par artincle, la représentation nationale a en respect des prescrits de la loi votée pour ce dit budget revu à la hausse.
Il y a lieu de noter que l’ECOFIN avait, sur instruction du président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe, associé les Syndicalistes venus de différents secteurs publics à ses travaux de l’examen approfondi du Projet de la loi de Finances 2025
Cette initiative entreprise pour la première fois à la Chambre Basse du parlement, avait pour objectif de mettre ces nombreux Syndicalistes au cœur des discussions sur l’affectation des fonds publics.
Signalons au cours de la même plénière, les députés nationaux ont également procédé à la prorogation de l’état de siège porté par le Ministre du tourisme avec 42 voix seulement contre. A ce sujet, le président de l’Assemblée nationale a informé à la représentation nationale, la mission ce jour de la première ministre et son équipe, accompagnée des 12 élus à Goma et Bunia en vue de recueillir les maximums des informations possibles pour l’évaluation prévue fin novembre.
8 projets de Loi de ratification portés par le Ministre des Finances, ont été envoyés à la commission mixte relations extérieures et Ecofin pour un examen approfondi endéans 5 jours.
Le Quotidien