Le Ministre de l’Industrie a soumis au Conseil le rapport concluant à la nécessité de la reconduction du Contrat Programme de la société « Usine de Panification de Kinshasa » (UPAK). Il a rappelé que cette entreprise a bénéficié de trois contrats programme dont le dernier remonte à 2018, soit 4 ans après la promulgation de la Loi sur la sauvegarde des industries en difficulté de 2014.
La jurisprudence de ces 15 dernières années a démontré que l’importation de farine de blé destinée exclusivement à un usage industriel n’a occasionné aucun abus et n’a causé aucun préjudice au trésor public ni aux intervenants dans le secteur du blé, démontrant ainsi le bon comportement de l’UPAK.
Grâce à la stabilité apportée par cette mesure, l’UPAK a pu contribuer sensiblement non seulement à l’économie du pays, mais aussi à la résorption du chômage. Elle compte 800 employés directs et 1900 indirects. Le Pain UPAK est bien consommé à Kinshasa, dans le Grand Bandundu et au Kongo Central grâce à son prix abordable à tous.
Le Ministre de l’Industrie a rassuré le Conseil que l’évaluation contenue dans le dossier de demande de l’UPAK a été validée par les Experts des parties prenantes, à savoir : des Ministères de l’Economie Nationale, de l’Industrie, des Finances et de l’UPAK, conformément à l’article 7 dudit Contrat en vue de sa reconduction.
« Si l’UPAK venait à perdre cet alignement tarifaire, par effet d’entrainement, une perturbation de la production et des besoins en matière de fournitures importées pour la consommation locale va s’en suivre avec répercussion sur le prix du pain et sur la main d’œuvre », a – conclu le Ministre de l’Industrie.