La loi sur la presse promulguée dernièrement par le président de la République, s’est invitée lors de ce face-à-face entre Muyaya et la presse congolaise. A ce sujet, Muyaya a promis de réunir ce mardi le comité de suivi des états généraux pour voir comment on va assurer l’appropriation et la compréhension de cette loi qui est révolutionnaire. « Et ça faisait 27 ans que le cadre du métier que vous exercez n’était pas organisé. Qu’est-ce que nous avons voulu ? Nous voulions éviter au maximum l’arrestation des journalistes, parce que moi ministre, je suis saturé des plaintes que je reçois de mes collègues, parfois des autorités militaires », informe-t-il.
Mais moi-même à certains égards, je suis victime d’une mauvaise presse, où on fait diffuser des informations qui ne sont pas vérifiées et vous savez les dégâts que les fausses nouvelles font dans notre opinion. Le sujet était de dire, on verrouille l’accès aux médias. Autant on ne peut pas avoir un ordre comme celui des avocats ou des médecins, autant on ne peut pas laisser le métier être infiltré par des moutons noirs.
Ici, note-t-il, on a voulu consacrer le droit de réponse comme réparation. Il faut d’abord qu’on arrive à assainir les médias, où nous avons les médias qui sont identifiés. Le processus est le suivant, lorsqu’un article me lèse, avant de saisir n’importe quelle autre juridiction, je dois d’abord faire un droit de réponse. Cet avantage requiert la présence des journalistes responsables qui répondent au profil. C’est la démarche que nous avons eue et dans les prochaines jours, nous aurons des échanges pour voir comment vous vous approprier de la loi, vous la comprenez pour se rassurer que le métier s’exerce dans la sensibilité qu’il faut, mais aussi dans le respect de la liberté des autres.