Conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, la Commission Electorale Nationale Indépendante convoque, ce dimanche 25 juin 2023, l’électorat pour l’élection des députés nationaux. La CENI rappelle que la durée de l’opération de réception et traitement des candidatures pour l’élection des députés nationaux est de 20 jours, allant du 26 juin au 15 juillet 2023. Elle invite les candidates et candidats indépendants, les partis et regroupements politiques au respect du chronogramme calendaire.
Dès ce lundi 26 juin 2023, les Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) seront ouverts et opérationnels aux Antennes de la CENI, précise le président de la CENI, Denis Kadima, dans son discours.
Au total, 171 BRTC seront ouverts au public, de 8h30 à 16h30 (heures locales), pour recevoir les candidates et candidats indépendants, les partis ainsi que les regroupements politiques ou leurs mandataires, désireux de participer à l’élection des députés nationaux.
« La CENI encourage les candidats indépendants, les partis et les regroupements politiques à assurer la promotion du genre en alignant au moins 50% de femmes sur leurs listes de candidature. D’autre part, les élections communales leur offrent l’occasion d’aligner un nombre signifiant des jeunes », a indiqué le président de la CENI, avant d’ajouter que les adresses de différents Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures ont été déjà rendues publiques par la CENI.
Pour les candidats qui, pour une raison ou une autre, ne s’étaient pas fait identifier et enrôler pendant la période d’identification et d’enrôlement des électeurs, les dispositions sont prises par la CENI pour qu’ils puissent se faire enrôler, au niveau de chaque BRTC, conformément à l’alinéa 4 de l’article 120 de la Loi électorale.
De même, pour les candidats ayant perdu leurs cartes d’électeur ou ceux dont les cartes se seraient abîmées, un duplicata de carte d’électeur leur sera délivré au BRTC.
« Je profite de cette occasion pour annoncer l’incessant démarrage de l’opération de délivrance des duplicatas des cartes d’électeurs au niveau des antennes de la CENI », annonce-t-il, avant de préciser que pour les Congolais résidant à l’étranger qui désirent être candidats à l’élection des députés nationaux, ils doivent déposer leurs dossiers de candidature dans les circonscriptions électorales de leur choix en République Démocratique du Congo.
Les élections sont un processus complexe qui exige la participation de toutes les parties prenantes. Toutes les élections organisées dans le monde produisent des gagnants et des perdants.
Pour sa part, la CENI, en tant qu’organe de gestion, compte jouer pleinement son rôle qui est notamment celui de préserver la possibilité pour tous de participer à des élections crédibles, transparentes et inclusives.
« Sachez que la CENI ne tient pas pour acquise toute l’intégrité des élections, raison pour laquelle elle s’applique à faire un savant mélange du respect de la Constitution et des lois aux bonnes normes et pratiques électorales », explique le président Denis Kadima, qui rappelle que la CENI n’est pas intransigeante, mais plutôt ne transige pas avec le délai constitutionnel et l’appel de la nation. Les membres de la CENI sont, tous, animés de bonne foi et d’un sens élevé d’éthique. Raison pour laquelle la CENI agit en tout indépendance pour assurer le déroulement d’élections transparentes et dignes de confiance de l’opinion publique.
Bientôt un face-à-face CENI-Opposition politique
C’est ainsi qu’il a annoncé la tenue, dans les tout prochains jours, de rencontres avec des leaders politiques, particulièrement ceux de l’opposition. Cette démarche vise avant tout à explorer ensemble de solutions réalistes pour un processus plus inclusif.
De plus, la Commission Electorale Nationale Indépendante s’engage à mettre en œuvre toutes les recommandations de l’audit externe principalement la publication anticipée des listes des électeurs.
Lors de la publication de sa feuille de route en février 2022 et de son calendrier en novembre de la même année, la CENI avait mentionné publiquement des risques qui pourraient empêcher l’organisation des élections générales en décembre prochain.
Fort heureusement, certains de ces risques ont pu être résorbés.
Il s’agit entre autres du cadre légal qui affiche désormais complet avec la promulgation récente de la loi sur la répartition des sièges. Cependant, les risques sécuritaires et financiers persistent.
JMNK