Dans un communiqué officiel signé par l’honorable Lembi Libula (Rapporteur), l’Assemblée nationale convoque les honorables députés en Congrès, ce mardi 14 novembre 2023 à 10 heures.
L’ordre du jour porte sur l’audition du discours du Président de la République sur l’état de la Nation. « A cet effet, les Honorables Députés sont priés de suivre le dispositif protocolaire arrêté dans les invitations », indique-t-il.
Soulignons que la convocation de cette plénière est conforme à l’article 77 de la constitution, selon lequel le Président de la République adresse des messages à la Nation. Il communique avec les Chambres du Parlement par des messages qu’il lit ou fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat. Il prononce, une fois l’an, devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès, un discours sur l’état de la Nation.
Ce discours sur l’état de la nation intervient à quelques jours du lancement de la campagne électorale en vue des élections du 20 décembre 2023. Comme on peut bien le constater, le président de la République est candidat à sa propre succession. C’est dans ce sens-là qu’il a préféré s’adresser à la nation à une période où l’attention de tout le monde est soutenue.
Mais que dira le président de la République ? Cette question mérite d’être posée d’autant plus que la Rdc fait toujours face à l’agression imposée par le Rwanda à travers ses valets du M23. Ainsi, le chef de l’Etat va rappeler les efforts qui sont fournis pour la montée en puissance des FARDC, avec pour mission de ramener la paix dans cette partie du pays et permettre à toutes ces populations d’exercer leur droit de vote.
Parlant plus spécifiquement du vote prévu le 20 décembre 2023, le Garant de la nation n’aura pas d’autre choix qu’à rassurer les uns et les autres que ces élections auront bel et bien lieu à la date indiquée et que les disciples du dialogue, ne devront que s’en prendre à eux-mêmes. Sinon, au lieu de préparer les élections, eux ont préparé la constatation. Voilà pourquoi ils sont surpris non seulement du fait qu’ils ont été confirmés candidats présidents de la République, mais aussi qu’ils doivent faire face à plusieurs imprévus qui rendent leur tâche difficile.
Si le CSAC a déjà élaboré le calendrier en vue de l’enregistrement des émissions pour les candidats présidents de la République, ils doivent désormais quitter la périphérie, comme l’a toujours martelé Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, afin de rencontrer le pouvoir en place sur des questions dont les Congolais attendent de vraies réponses.
Au cours de son discours, Félix Tshisekedi ne manquera pas d’évoquer la question du retrait ou du départ de la force des pays de l’Afrique de l’Est et de la Monusco. Plongée dans un profond sommeil, la force des pays de l’Afrique de l’Est n’a nullement justifié de sa présence, de contentant de se justifier par rapport à un cessez-le feu illusoire et maintes fois violé par le Rwanda.
Au même moment, il y a la Monusco qui a passé plusieurs années, mais sans pour autant parvenir à imposer la paix. Le fameux chapitre 7 a été l’ombre de lui-même et n’a nullement permis à cette force de maintien de la paix d’éradiquer ne fusse que quelques groupes armés.
C’est dans ce sens qu’une force en attente de la SADC est attendue d’ici le mois de décembre, afin de palier à ces retraits. Soulignons que la SADC a décidé de prendre le leadership dans les questions de maintien de la paix dans ses pays membres. En plus, la SADC a déjà une expérience en Rdc d’autant plus que c’est qui empêcha à l’époque la coalition rwando-burundo ougandaise de gagner la Rdc.
Ce discours annonciateur de ce que sera la campagne électorale, va réserver une part belle au social des Congolais. L’occasion sera indiquée pour insister sur l’augmentation du budget de la Rdc, afin d’améliorer le social des Congolais.
La Gratuité de l’enseignement qui a permis à plus de 3 millions d’enfants congolais de regagner l’école, ne sera pas oubliée, de même que la gratuité de la maternité dans les hôpitaux qui sont ciblés, qui permet désormais aux familles d’économiser des sommes jadis réservées à cette dépense. Le programme de développement à la base de 145 territoires va aussi passer au peigne-fin, dans le but d’en évaluer son évolution.